Accueil» Histoires érotiques. Si vous aimez lire et que vous raffolez les histoires de cul et de sexe alors le site fait pour vous. Des récits érotiques en tout genre classés dans des catégories allant des relations hétérosexuelles aux relations homosexuelles. Pénétrez rapidement dans le monde de la lecture Cest l'histoire d'un mec. C'est l'histoire d'un mec qui devait choisir son camps, parce que monsieur trouvait qu'il avait l'air trop mercure ! Ce mec ne choisit pas ainsi. C'est certainement faire preuve d'insouciance ou d'immaturité penserait un immature, mais ce n'est pas sa manière de fonctionner. Ce mec aime. Ce mec est interpellé par ce qui est beau, ce qui est bon, ce qui Nelui parlez surtout pas d'un « one-man-show », c'est un texte de théâtre, pour un seul acteur, un monologue. En fait, c'est l'histoire d'un mec Michel ! Et l'histoire, elle remonte à Franchementje rigole, c'est peut-être immature comme disent certains de se moquer des projets des autres, mais il n'empêche que quand je vois des types qui se vantent de choses somme toute Parusur l’album Sélection Naturelle datant de 2011 et étant le dernier en date de l’artiste avant son retour à venir, le titre L’histoire d’un mec qui coule est le morceau qui ouvre le bal. Sur une prod de Gee Futuristic, le MC nous présente un son dont ressort une atmosphère pesante, lourde et dramatique.Il dépeint ici la tragique histoire d’un mec sombrant dans les uWkVfDs. Paroles de la chanson C'est L'histoire D'un Mec... par Coluche "C'est l'histoire d'un mec..." - Vous la connaissez ? Non ? Oui ? Non, parce que sinon... parce que des fois y a des mecs... bon... ah oui... Parce que y a des mecs... - Vous la connaissez ? Non, dites-le parce que quand les gens y la connaissent après on a l'air d'un con. "Alors là, le mec..." - Ah oui ! parce que y a des mecs des fois... Non, c'est un exemple... Oui, y a des mecs ... Alors, euh... Ça dépend des mecs, parce que ya des mecs...Alors, bon, des fois, c'est l'histoire avec des bagnoles, tout ça... Et puis le mec oui, euh... Mais là, non ! Ah oui ! Non là, c'est l'histoire d'un mec, mais un mec normal... Un blanc quoi... Ah oui, parce que dans les histoires, y'a deux genres de mecs... Ah oui... Alors, t'as le genre de mec... - "Oui, euh.... Moi, euh, euh... Oui, oui...", le mec, "Oui..." " Et puis, t'as le genre de mec -"Non, non...". Alors, on leur dit, mais, des fois, on est obligé... Non, le mec non... Et là, ce serait plutôt un mec "non", le mec... Mais normal je veux dire... Pas un Juif... Ah oui, parce que y'a des histoires... Y a deux genres d'histoires, ah oui... Y a des histoires, c'est plus rigolo quand c'est un Juif... Si on est... Pas Juif... Ben oui, faut un minimum... Et puis y a les histoires, c'est plus rigolo quand c'est un Belge... Oui... Si on est... Suisse... Ou le contraire... Un Suisse, si on est Belge... Parce que les Belges et les Suisses c'est les deux seules races qui se rendent pas compte qu'en fait c'est pareil, mais il se gourent... En fait, j'exagère, c'est à cause de la distance qui les sépare, elle est pas énorme... Mais oui... Mettons qu'on rencontre un vrai con en Suisse... C'est un Belge... Mais dans l'ensemble ça valait pas le coup de faire deux pays rien que pour ça, hein ils aurait pu se débrouiller... Enfin un Suisse... Moi je m'en moque... Je veux pas m'engueuler avec les gens, moi... Hein... Non, y a quand même moins d'étrangers que de racistes en France... Non, je veux dire si j'ai le choix je préfère m'engueuler avec les moins nombreux... Enfin, un Suisse... Moi je m'en fous, hein, je suis ni Belge, ni Suisse, ni Juif... Je suis normal... Mais en tout cas, c'est pas un noir... D'abord parce que y'a aucune raison pour que ce soit toujours les mêmes qui dérouillent... Et puis, si c'est un noir, c'est façile, un noir... Mettons que y ait... Bon... Parce que un noir c'est... On les appelle comme ça exprès nous d'ailleurs, oui ben, ils le font pas méchament la plupart... Oui parce que nous on regarde les mains.... Tout ça, bon... Moins dedans... Mais si... Euh... Ah oui... Bon... Et... Tout petits déjà... Et des fois, même leurs parents... Ah oui, pas tous, mais la plupart... Enfin, un Suisse... "Alors, le mec..." - Ah oui parce que non, il y a quand même une histoire... Ah oui, non, c'est l'histoire d'un mec... Bon d'accord, si on veut, mais... "C'est l'histoire d'un mec qui est sur le pont de l'Alma... Et qui regarde dans l'eau", le mec..." - Pas con le mec !!!!... Ah oui, parce que c'est vrai j'y suis allé moi, et c'est vrai... T'as des mecs ils passent tous les jours sur le pont de l'alma et y regardent pas dans l'eau, les mecs... T'as des mecs ils passent sur le pont de l'Alma... Eh bien... Y'aurait pas d'eau dessous... Ils passeraient quand même... Et c'est con parce que nous on passe sur les ponts à cause qu'y a de l'eau dessous... Sans ça, tu parles, on irait pas faire un détour... Alors les gens y disent - "Ah ben, on sait pas où passe notre pognon."... Y regardent pas... Alors là; le mec, y regarde tout ça et puis ça l'intéresse tout ça, bon... "Au bout d'une demi-heure..." - Parce que normalement ça dure une demi-heure, mais moi j'abrège... Parce que on va pas passer une demi-heure avec... "Au bout d'une demi-heure, y a un autre mec qui arrive.... Et qu'est-ce qui voit, le mec ? Y voit un mec qui est là; et qui regarde dans l'eau...", hé... Alors le mec..." - Parce que le mec, bon et puis l'autre, parce que, bon, et puis ... Parce que maintenant y a deux mecs... Ah non, prenez des notes parce que je vais pas répéter... "Alors le mec y s'approche et y dit "Hé, dites donc, qu'est ce que vous faites à regarder dans l'eau ?", hé, y dit le mec... au Suisse.. "Alors l'autre y lui dit "Ho ben, j'suis emmerdé parce que j'ai laissé tomber mes lunettes dans la Loire..." - Parce que le pont de l'Alma c'est sur la Seine... Ah, ça, si on sait pas, on comprend que dalle... Ouais ouais, à cet endroit-là, c'est la Seine... Oui, alors parce que... "Le mec y lui dit "J'suis emmerdé parce que j'ai laissé tomber mes lunettes dans la Loire"... - Faut quand même pas prendre les Suisses que pour des cons... Non, y a des Belges dans le tas... "Alors l'autre y lui dit - "Ho... hé... c'est pas la Loire, c'est la Seine !", hé ! - Elle est rigolote, hein... Non mais elle est pas finite là... "Alors l'autre y lui dit... Parce que l'autre y lui dit... - "C'est pas la Loire, c'est la Seine..." - J'viens de le dire... Si vous suiviez un peu... "Alors l'autre y lui dit - "Ho, ben vous savez, moi, sans mes lunettes..." - Elle est rigolote, hein ? - Coluche Actualité Culture Livres Tout cela n'est pas bien nouveau, me direz-vous! Dans cette anthologie, Jackie Berroyer a toiletté quelque peu des chroniques parues au fil des années dans la revue suisse Vibrations, parcourant le monde de la musique à travers son ego de belle dimension. Le DilettanteOn se dit qu'il a toujours fait ça, que certains textes doivent dater d'une époque où l'euro n'existait pas et sentent un peu trop la poussière pour qu'on s'y penche avec gourmandise. Puis on se prend à feuilleter, revenir en arrière et plonger dans son monde, celui de son nombril, le mien ou le vôtre. Il est comme ça, Jackie, passant de Schubert à Léautaud, de la vie au cancer puis à la mort, en jouant les amateurs qui s'éclairent à la bougie plutôt qu'aux néons. Un rêveur de ritournellesSe retrouver aux éditions du Dilettante est un pléonasme pour ce rêveur de ritournelles, cet amoureux des Fender Stratocaster, cet obsédé de Miles Davis, cet amateur du grand Steve Earle. Entre deux évocations de concert, il lance "Je suis angoissé, ça fait des semaines que je n'ai pas eu le cafard." Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Alors on rit puis on pleure en cascade, comme si, attablé au bar des amis avec le professeur Choron, on évoquait les concerts de Bob Marley en gémissant sur la mort de John Lee Hooker avant de ressortir tous ses vinyles pour mieux s'écrouler en sanglots. "Parlons musique", reprend Berroyer, soudain sérieux, avant d'ajouter "Mais si je parle trop de musique, je n'ai plus de place pour parler d'amour." Réaliste mais cornélien! Parlons peu, parlons de moi, par Jackie Berroyer, 288p., Le Dilettante, 20€. Les plus lus OpinionsEditoAnne RosencherChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse Shalmani le juin 19, 2018 Par dans Articles 16 783 vues Je ne vais pas prendre de ne vais pas mentir. Je ne vais pas cacher. Je vais raconter. Mon voyage au Gabon a été un des plus dur voyage que j’ai vécu. Il a aussi été un des plus beaux. En intensité, en ouverture, en guérison de moi-même. Cet article est illustré des photos de mon voyage, en 2016, et de nombreux portraits de la femme que j’ai été là-bas. Plonge avec moi dans mon histoire. Gabon, décembre 2016. J’ai atterri à Libreville le 22 décembre 2016. Je partais là-bas pour découvrir le pays et pour voyager. On m’avait prévenu que le Gabon n’était pas un pays facile. On m’avait même dit que c’était dangereux. J’ai eu peur avant de décoller. Mais j’avais prévu ce voyage depuis plusieurs mois. Et j’ai décidé d’y aller malgré tous les avertissements. Parce ce que je crois en mon intuition. Parce que je crois en ma guidance. J’atterris en pleine nuit. Un chauffeur vient me chercher pour m’emmener au airbnb que j’ai loué dans un quartier calme de Libreville, la capitale. Il fait extrêmement chaud. La pluie tombe comme des cordes sur le toit en tôle de mon petit appartement. Je ne connais pas le pays, je n’ai pas vraiment de plans ni de feuille de route, je suis partie à l’aventure avec mon sac à dos, comme j’aime. Je suis une aventurière, et je suis arrivée dans ce pays la fleur au fusil. Le premier jour, je sors très peu. Je crois que j’ai passé la journée à dormir pour m’acclimater au pays. Je reviens d’un voyage d’un mois au Maroc et j’ai besoin de me reposer pour entamer la suite de mon périple. Le deuxième jour, je décide de prendre un taxi pour aller au centre et visiter la ville. Je monte dans un taxi et deux jeunes hommes gabonais sont dedans, nous sympathisons illico, le contact passe. On s’arrête au bord de la plage et ils m’offrent à goûter une noix de coco. Puis ils se proposent de m’emmener manger un morceau dans un boui-boui de la ville. Je les suis. Je suis très contente d’avoir trouvé des guides » locaux ! Je goûte du crocodile oui ! et aussi un poisson dont je ne me rappelle plus. Là, un des deux hommes s’en va, il a des courses à faire, et me laisse avec l’autre, que je nommerais Jee. Jee propose de me faire visiter la ville. Il est très gentil, expressif, attentionné. Je me laisse guider, je suis très contente de l’avoir rencontré, car il me montre les endroits les plus typiques de la ville, et j’aime rencontrer les gens du pays pour visiter à leur manière. C’est ainsi que je construis mes voyages, au fil des rencontre. C’était la veille de Noël, le 23 décembre. Tout va très vite en voyage. Tout es plus intense. On a pas de recul. Je passe la journée avec Jee. Il m’emmène vraiment partout. En fin de journée, nous allons boire des bières sur la fête foraine. On parle, on se rencontre. Il ne me lâche pas d’une semelle. Il me fait la cour en fait. Il me prend la main, tente de se rapprocher de moi. Je le laisse faire, je suis un peu mal à l’aise. Mais il ne me veut rien de mal et il est si gentil. Nous allons prendre un dernier verre dans une boîte de nuit. Il me dit qu’il me trouve très belle et qu’il aimerait être avec moi les Gabonais sont très très rapides en demande en mariage. Je lui explique que je suis plus ou moins dans une relation amoureuse et que je ne cherche personne. Je lui explique ça très clairement. Mais je crois qu’il n’entend pas, ou bien qu’il s’en fout. Je me sens moins seule de l’avoir rencontré, il est vite devenu un point de repère. Il me propose même de m’emmener visiter le nord du pays, rencontrer les populations des villages et sa famille. Ca me tente ! Après avoir bu un verre en boîte, il me raccompagne à mon airbnb. Je le laisse entrer chez moi. Il est très insistant dans ses paroles et extrêmement doué pour me brouiller la tête. À ce moment là, je ne réalise pas vraiment ce qui se passe, je le comprendrais beaucoup plus tard. Nous buvons un dernier verre et mangeons un morceau ensemble. Il demande à dormir avec moi. Je ne veux pas. Je lui demande de partir. Il ne veut pas me laisser. C’était sans doute vers 22h. Tout d’un coup, il se met à pleuvoir, pleuvoir, pleuvoir des trombes comme il en tombent là-bas à la saison des pluie. Je me sens mal de le mettre dehors, si tard, sans taxi pour rentrer avec la pluie qui tombe. Je l’autorise à dormir chez moi au pied du lit, mais pas avec moi ! Je dois presque batailler pour cela, mais Jee finit par accepter de dormir par terre. Au petit matin, il vient dans le lit pour se rapprocher de moi. Je lui dit non, laisse-moi tranquille, je ne veux pas dormir avec toi. Il se remet par terre. J’éprouve de la culpabilité à le faire dormir par terre mais je n’ai vraiment pas envie qu’il dorme avec moi. Le lendemain, je suis de mauvaise humeur à cause de ses circonstances. Je suis à la fois contente de ne pas être seule mais aussi énervée par son comportement que je trouve collant et envahissant. Je suis contrariée par cette situation et en même temps ambiguë car je ne lui dit pas de partir. Je ne sais pas trop quoi faire. J’ai peur de me retrouver seule. C’est tout de même rassurant de l’avoir près de moi pour visiter la ville et je suis un peu vulnérable et sans repère avec les codes du pays. Libreville, c’est la faune !!! Nous nous promenons dans le quartier où j’habite, un petit tour. Je luis dis ensuite que je veux être seule, que j’ai besoin de me reposer. Après de longues négociations, il accepte de me laisser. Il me recontacte plus tard dans la journée pour faire un tour. J’accepte. Il m’emmène faire les magasins, il m’emmène chez quelqu’un de sa famille pour préparer un repas, puis m’emmène me faire les ongles, puis à nouveau chez un autre membre de sa famille qui nous sert à nouveau à manger. Il continue de me faire la cour. Je suis de plus en plus mal-à-l’aise, je lui explique que je ne suis pas disponible, que je suis avec quelqu’un d’autre. Je ne cesse de repousser ses avances. Il n’est pas violent. Il ne fait aucun geste pour me forcer. Il tente simplement d’être en contact continuellement avec moi en me prenant la main. Que je repousse à chaque fois. Mais il ne lâche pas l’affaire. C’est le soir de Noël. Nous allons boire un verre le soir. Au Gabon, il y a des bars partout avec une musique assourdissante. Nous buvons une bière puis deux, puis trois dans un coin de la ville. J’ai envie de rentrer. Il me dit ne t’inquiète pas j’ai un ami qui peut venir te ramener, mais il est pris dans les embouteillages» le soir de Noël, c’est la folie, il y a des voitures partout! Je patiente. Une heure. Peut-être deux heures. À 23h, je n’en peux plus, j’ai vraiment envie de rentrer me coucher. Tant pis pour faire la fête, je n’ai pas la tête à ça. Je me fâche et je lui dit il fait quoi, ton ami ? Ca fait 3 heures qu’on l’attend. Je vais trouver un taxi ». Il me suit, évidemment. Nous trouvons un taxi pour que je rentre chez moi. Je lui dit de me laisser, ce qu’il ne fait pas. Il veut me raccompagner pour être sûr que je rentre saine et sauve chez moi. Sur la route, des gens se battent. Je ne suis pas rassurée. Le taxi nous dépose chez moi. Je ne retrouve plus la grille d’entrée. J’aimerais que Jee reprenne le taxi et me laisse tranquille. Je suis épuisée par ses trois jours d’arrivée, et de harcèlement psychologique. Je me sens vulnérable. J’ai la tête embrouillée. Jee insiste et ne reprend pas le taxi, il descend avec moi. Je suis partagée entre l’envie qu’il parte, le malaise qui est là depuis le presque début de notre rencontre et ma culpabilité de le repousser continuellement. Il est gentil, il prend soin de moi, il n’est pas moche physiquement. Intérieurement, je me dis C’est quoi mon problème ? Pourquoi je me sens mal avec lui alors qu’il est super gentil, qu’il m’emmène visiter sa famille, les lieux de Libreville, etc.. Pourquoi je ne veux pas de lui ? » On rentre chez moi. Je m’assois à la table de la cuisine. Je me rappellerais toujours de ce moment là dans ma tête. Jee est là, il me parle. Il est à mes genoux. Je suis dans un état d’épuisement et de vulnérabilité totale. Il me dit que j’ai beaucoup souffert par amour, et que c’est pour ça que je ne veux pas m’ouvrir à lui. Il me dit que lui, il va tout me donner, il va me faire oublier tous les hommes qui m’ont fait du mal, que je ne sais pas ce que c’est l’amour, qu’aucun homme ne pourra m’aimer comme lui le fera, qu’il va me faire oublier tout le mal que j’ai vécu en amour. Ses mots me touchent le cœur. Je me met à pleurer. Je craque. Je pleure. Je lâche tout. J’ai passé 3 jours à lutter contre lui, à ne pas arrêter de lui expliquer que je ne suis pas disponible, à repousser ses avances, mais là, je craque littéralement. Je n’en peux plus de lui dire non. Je n’en peux plus qu’il ne m’entende pas. Je me dis que s’il me voit pleurer, il va comprendre. Il va comprendre qu’il me harcèle. Je pleure. Littéralement, je le laisse faire, je décide de ne plus lutter contre lui. Je suis complètement immobile à l’écouter avec mes larmes. Un viol, ça arrive comme ça. Tout simplement. Il me prend dans les bras. Il me porte à mon lit. Il me déshabille. Je continue d’osciller entre larmes et explications. Il continue de me rassurer. À un moment, je me souviens m’être dit Peut-être qu’il a raison. Peut-être que c’est moi qui ai un problème avec les hommes et que peut-être il peut vraiment m’aimer. Peut-être qu’il m’a percé à jour et qu’il peut me sauver. » À un moment, je me souviens m’être dit Ok, il faut que ça finisse. Il faut que ça finisse, donne lui un préservatif, fais-le jouir et il va partir ! » Le seul moyen pour qu’il me laisse était de lui donner ce qu’il voulait. Alors, j’ai finis pas lui dire Ok, va-y, on fait l’amour mais tu te protèges ». Il a mis un préservatif. M’a pénétré. Ce n’était pas agréable. J’étais totalement démunie. Sa queue était rude et sans amour. Il a arrêté puis il m’a dit alors, c’est bien ? ». Je lui ai répondu que non, ce n’était pas agréable. J’ai cru que c’était fini, qu’il avait compris. Il a enlevé le préservatif. Puis il a recommencé à vouloir me pénétrer. Je pleurais encore. Comment est-ce possible qu’un homme pénètre une femme qui pleure sans se rendre compte qu’il la viole ? C’est à ce moment là que j’ai réalisé. J’ai réalisé qu’il était en train de me pénétrer sans préservatif et que je pouvais tomber enceinte s’il jouissait en moi. Une alarme s’est allumée illico dans ma tête. J’ai crié, j’ai pleuré, j’ai dit Stop ! Je ne veux pas tomber enceinte, tu es malade ! Tu t’en vas ! Maintenant. » Cette fois-ci, je ne lui ai pas laissé le choix. J’ai tenu bon. J’étais en larmes. Je me suis dit Lorsqu’il va partir, tu vas t’effondrer et ça va être la plus dure nuit de ta vie. » J’ai cru que je m’arrachais le cœur de devoir le faire partir. Il est parti. Les larmes ont cessées instantanément. Je me suis endormie comme une masse. Le lendemain, j’ai appelé une amie et ma famille. C’était le jour de Noël. J’étais encore embrouillée. J’ai tout raconté à mon amie. Elle m’a soutenue. Elle m’a dit avec douceur et amour ce que j’avais besoin d’entendre Tu sais, ce n’est pas parce qu’un mec te veut que tu dois le vouloir. Tu dois choisir les mecs avec qui t’as envie de coucher. Ce n’est pas parce qu’un mec va te faire la cour, être super gentil, te payer tout ce que tu veux, te dire des mots d’amour, que tu dois lui donner ton corps. C’est toi qui choisis. Imagine que tu dois coucher avec tous les mecs que tu croisent dans la rue et qui sont gentils avec toi ! Ce n’est pas possible. » J’ai compris. J’ai compris à quel point j’étais vulnérable et que cet homme était entré dans mes failles. J’ai eu un électro-choc. J’étais dans une rage folle contre Jee. J’ai pris la décision de ne pas le revoir, et le lendemain, lorsqu’il m’a contacté par téléphone, je lui ai assené on ne se revoit pas, c’est terminé. Je ne veux absolument pas te revoir. » Évidemment, il n’a pas compris. Il se demandais pourquoi je réagissais comme ça, moi qui m’était ouverte à lui, qui lui avait ouvert mon corps et mon lit. Il m’a harcelé de messages et d’appels. Je suis allé boire un coca-cola non loin de chez moi. Il m’a appelé à ce moment là en me disant qu’il n’était pas loin, en s’excusant de son comportement, mais qu’il tenait absolument à ce qu’on discute et à me présenter ses excuses. J’étais dans une colère noire. J’ai accepté qu’il vienne pour me présenter ses excuses. Il est arrivé. Je lui ai dit que ce qu’il avait fait, c’était du viol. Je lui ai dit, la rage dans la voix À quel moment, depuis qu’on s’est rencontré, je t’ai dit oui, je veux coucher avec toi ? Oui, je te veux ? À quel moment ??? » À aucun moment, je n’ai dit oui. À aucun moment je n’ai exprimé ni verbalement, ni physiquement que je voulais coucher avec toi ». Je lui ai dit que chez nous, ce qu’il a fait, c’est du viol. Que chez nous, un homme peut raccompagner une femme chez elle et même boire une verre chez elle, mais que ce n’était pas pour ça qu’elle allait coucher avec lui. Je lui ai dit toute ma colère. J’ai été ferme. J’étais dans une colère noire. Les codes ne sont pas les mêmes. Il n’a pas compris que c’était un viol. Comme tous les hommes qui n’entendent pas. Qui ne savent pas que lorsqu’une femme ne dit pas oui, je te veux », c’est qu’elle n’est pas consentante. Comme toutes les femmes qui ne savent pas que lorsqu’elles ne disent pas clairement oui, je te veux » et qu’elle font l’amour quand même, elle se retrouvent en position d’abus de leur propre corps. Une femme doit apprendre à dire non, je ne te veux pas » et oui, je te veux ». Une femme doit apprendre à respecter et écouter son désir et son rythme. Un homme doit apprendre à demander le oui » et le non » d’une femme et à accepter sa réponse. Un homme doit accepter de demander si une femme veut coucher avec lui, dès que cela n’est pas clair. Un homme doit apprendre à laisser une femme parler de son désir, sans attente en retour de pouvoir coucher avec elle. Un homme, s’il est vraiment clair, doit apprendre à recevoir le oui » d’une femme sans avoir, une seule seconde, à le forcer. À le soutirer. À le manipuler. Un homme doit savoir entendre le non et l’accepter sans que cela l’insécurise. Une femme doit apprendre à choisir selon son désir. Selon les élans de son corps. Elle doit apprendre à toujours écouter et savoir dire non si c’est non. À savoir dire non. Après cette conversation, Jee me demande une chose. Et il insiste fortement. Il veut être là jusqu’à la fin de mon séjour à Libreville. J’ai choisis de prendre un billet de train pour l’autre bout du pays afin de continuer ma visite, seule, et Jee me demande d’être là pour me protéger jusqu’à ce que je parte, ce qui doit être le lendemain ou le surlendemain. Il est de nouveau très insistant. Mais les choses sont claires. J’accepte. À partir de ce moment là, Jee reste Jee, il prend soin de moi, mais il ne me touche plus, il a compris. Le jour de mon départ pour l’intérieur du pays, il m’emmène à la gare. Et là, je me rappellerais toujours ce qu’il a fait. Il a mimé un homme qui vient s’assoir à côté moi dans le train et qui essaye de me faire la conversation. Il m’a dit si un homme vient s’assoir à côté de toi et entame la conversation avec toi, tu fais quoi ? » J’ai mimé en retour je tourne la tête et je dis non ». Jee m’a appris à poser mes limites. À comprendre que si je laisse entrer un homme chez moi, dans ce pays, c’est que je suis consentante. À comprendre que si j’entame la conversation avec un homme, c’est que, pour ce même homme, je suis potentiellement intéressée pour aller plus loin. Au Gabon, si un homme aborde une femme, c’est qu’il veut lui faire la cour. Les femmes là-bas, si elles ne sont pas intéressées, tournent la tête en disant non. ». Il n’y a pas de de mi-mesure et de subtilités possibles. Je ne banalise pas ce qui s’est passé. Je ne cherche pas d’excuses à Jee. Il n’aurait pas dû abuser de n’aurait pas dû vouloir me forcer à coucher avec lui. Cet épisode de ma vie m’a beaucoup touché, plus que je ne le pense. Ce que je sais aujourd’hui, c’est que je suis une guérisseuse. C’est-à-dire que cette situation m’a permis de me transformer. Me permet encore aujourd’hui de m’affirmer dans mon désir. Que plus jamais une homme ne me touchera si je ne veux pas. Peut-être que je douterais encore. Peut-être que j’aurais encore et souvent le sentiment qu’on peut entrer en intrusion dans ma vulnérabilité, dans mon psychisme. Peut-être. Je ne suis pas parfaite. Toutes les femmes ont cette problématique. Elles portent cet abus en elle. Moi, ça m’a marqué. Profondément. Si un homme arrive à toucher ma vulnérabilité, alors, il peut abuser de moi. Voilà ce qui est inscrit en moi. Je ne laisserais plus faire cela. Lorsque je montre ma vulnérabilité émotionnelle à un homme, Et que celui-ci en a profite pour m’emmener au lit, Afin de satisfaire son désir, C’est du viol. Et ce n’est pas normal de vivre ça. C’est la réalité de beaucoup de femmes. C’est la réalité de beaucoup d’hommes qui ne savent pas accueillir la vulnérabilité émotionnelle d’une femme. Ou la leur. Et qui abusent de la vulnérabilité de leur partenaire. Par ignorance. Par brutalité. Par envie de pouvoir. De possession. C’est nul. Avec le recul, je vois. Je vois à quel point ce qui s’est passé m’a permis de prendre le chemin de mon affirmation, de l’affirmation de mon désir. J’ai eu besoin de me pardonner. J’ai eu besoin de me pardonner d’avoir eu à vivre ma sexualité de cette manière. J’ai eu besoin de me pardonner d’avoir mis si longtemps à me respecter, à croire en moi et en mon corps. Lorsque je n’ai pas de désir physique pour un homme, je n’y vais pas. Je ne réponds pas peut-être », je ne fais rien croire. Je dis Non, je ne te désire pas. » Et l’homme aura beau me donner tous les arguments du monde, mon désir est plus important que le sien. Mon désir est mon centre sacré. Mon désir est ma boussole. Si je ne te désire pas, ne me fais pas changer d’avis. Si je ne te désire pas, ne me pénètre pas. Si je te désire pas, accepte-le. Depuis ce viol, je n’ai jamais recouché avec un homme si je ne le désirais pas totalement. Et Dieu sait si j’en rencontre des hommes qui m’offrent leur désir ! Beaucoup. Souvent ! À présent, je choisis. Il n’y a plus de doutes possible. Pour pouvoir être vulnérable dans les bras d’un homme sans me sentir en danger, j’apprends à renforcer ma sécurité émotionnelle. À accepter d’accueillir ma vulnérabilité sans avoir peur de me faire violer. C’est la partie la plus difficile. Se pardonner. Retrouver la confiance en soi. Apprendre la confiance totale en soi. Poser les limites qui nous conviennent. Respecter son rythme émotionnel en matière de relation. J’ai choisis que je pouvais être vulnérable sans me faire violer. J’ai choisis de croire que je pouvais être en relation sans me protéger à tout prix et que je pouvais à nouveau ouvrir mon cœur. Et que je le ferais à mon rythme. En posant toujours les limites qui me correspondent au moment où je parle. En osant consolider ma propre sécurité intérieure. Et j’avance main dans la main entre vulnérabilité et sécurité intérieure pour trouver l’équilibre en moi-même, et rencontrer des hommes qui sont mûrs et qui respectent ça. Je sais que toutes les femmes ont besoin de lire ses mots. Que toutes les femmes ont vécu cette insécurité physique et psychique avec un homme, et avec elle-même au moins une fois dans leur vie. Que nous sommes en train de nous engager pour construire des relations équilibrées. Nous pardonner. Ne plus autoriser ce schéma de viol et de violence. Et cela commence par notre histoire. Notre histoire à nous. Je ne repose pas la faute sur l’homme. Je ne repose pas la faute sur moi. Je ne suis pas militante. Mais j’en parle. Je parle du viol et du non-consentement aux hommes que je rencontre. Beaucoup se défendent, ne comprennent pas ce que je dis. Ils sont dans le déni. Je m’en fous. Je sais ce que j’ai vécu. Je sais que ça doit changer. Je sais ce que je veux comme rapport amoureux et sexuel. Je sais que lorsque je suis en sécurité avec moi-même, le sexe est vraiment bon. Je sais que lorsque je dis à un homme je te veux » parce que je le désire vraiment, c’est vraiment là où je me sens femme. C’est vraiment là où je me sens femme. Et c’est vraiment là où j’honore l’homme. Si l’homme ne peut pas comprendre ça, alors qu’il passe son chemin. On a rien à vivre ensemble. Tu sais ce que je veux pour toi ? Que tu te pardonnes. Que tu saches dire non. Que tu comprennes que ton désir est sacré et qu’aucun homme et aucune femme ne peut le forcer. Que ton désir n’appartient qu’à toi-même. Que c’est toi qui choisis. J’ai envie que tu t’accueilles totalement dans ta vulnérabilité, et que tu te sentes en sécurité. Que tu cesses d’attirer à toi des situations où tu ne sais pas dire non. J’ai envie que tu puisses te pardonner de ne pas t’être toujours respectée et que tu mettes de l’amour sur ce que tu es, plutôt que de la culpabilité. Voilà où j’ai envie de t’emmener. Mathilde Chaque semaine, je t’envoie un email inspirant et privé pour que tu prennes confiance en toi. JiCé Je suis un poédiseur, Un forgeron de la rime et du son, Je joue avec les mots , Je joue de mes maux, A demi mots, A mots couverts..... C'est l'histoire d'un mec blanc assis sur un banc bleu. Il faisait un temps de chien. Le temps était pluvieux. Et oui, lui aussi il prend de l' degré au thermomètre ! Et la météo annonçait qu'il ferait deux fois plus froid le lendemain ! Quand il était petit ses parents déménageaient souvent. Heureusement, il a toujours retrouvé leurs était tellement petit qu'il faisait des ourlets à ses caleçons. Quand il portait un vêtement de marque, on avait toujours l'impression qu'il l'avait tard, il devint un militant acharné et ne manquait jamais les réunions du Comité de Soutien à Paul Ricard. De même qu'on le voyait souvent dans les boîtes . "ça conserve ! " disait-il ! Piètre musicien, il buvait tellement que c'était pas des reins qu'il avait mais des rognons sauce madère. Lors d'un de ses concerts mémorables dans un mauvais restaurant, où il y avait même des mouches sur le menu, quand il s'est mis à jouer, Steinway s'est déplacé en personne pour rayer son nom du à tout, il avait fait un peu de cinéma mais ses films étaient tellement mauvais qu'ils n'étaient diffusés que dans les avions... parce que les spectateurs ne pouvaient pas quitter la salle !Il était issu d'une famille nombreuse. Son père était fabriquant de préservatifs, trop poli pour être honnête, trop poète pour être honni. Sa mère était une croyante convaincue , pas une fausse sceptique. Il avait une belle femme, un peu rebelle. Mais disait-il " Mieux vaut avoir une femme belle et rebelle, que moche re-remoche ". Sa belle mère était tellement obsédée par la propreté qu'elle mettait du papier journal sous le coucou de l' dit être allé à l'université. D'aucun pense que c'était pour que les autres étudient son cas. Si pour lui Dieu était un vieux monsieur qui aimait se faire prier, il considérait Jésus, comme le premier anar, un baba cool peinard. Non, il n'était pas un cul bénit comme on dit. Et s'il allait toujours aux funérailles des gens c'était plutôt par crainte qu'ils ne viennent pas aux siennesMalgré tout ça il était un homme heureux. N'avait-il pas l'habitude de dire " Pour être heureux, il faut avoir la santé et un bon j'ai toujours eu la santé parce que ma femme avait un bon travail."Ou encore " Si le travail c'est la santé, faudrait le confier aux malades. "Sa maxime Ne jamais remettre à demain ce que tu peux faire après demain !Il avait un petit fils étudiant en médecine. Lorsque celui-ci vient d'être reçu à ses examens de sixième année,tout heureux, il téléphone chez lui, au village, et tombe sur son grand-père. - Papy ! Je suis reçu ! - C'est très bien. Je suis content pour toi. Alors maintenant tu vas revenir faire le docteur ici ? - Pas encore papy. Je vais d'abord faire une spécialité. - Et quelle spécialité, mon petit ? - La médecine du travail. - Ah ! Ils ont enfin reconnu que c'était une maladie.... Ah ! le travail ! mon petit !Si tu veux gagner ta vie, il suffit de si tu veux devenir riche, il faudra trouver autre chose...Et puis il faut pas compter sur les hommes politiques ni sur les prochaines élections. Si les élections devaient vraiment changer les choses, il y a longtemps qu'elles auraient été interdites. La politique tu sais, c'est un véritable torchon et pas de pur coton !Il était aussi le roi de la Salut, comment va ta femme ? demande-t-il à un Décédée . répond l'ami- Et elle est toujours au même cimetière?Des comme celles là il n'en manquait pas jour il raconte à son voisin avoir vu une vieille femme se faire tabasser par 6 hommes. Son voisin lui a demandé s'il y était allé. Il a répondu " Non ils étaient assez nombreux." Il a écopé de quelques mois de prison pour non assistance à personne en il n'a jamais oublié les mots de son père lorsqu'il est entré en prison " Bienvenue mon fils."Et puis un jour il est devenu vieux et comme beaucoup de vieux il avait des insomnies. Alors pour s'endormir, il additionnait les moutons. Mais il disait que pour rester éveiller il lui suffisait de les soustraire ! Il était devenu la mémoire de son village, sauf qu'en vieillissant il ne se souvenait de matin, ses voisins l'ont retrouvé allongé sur son lit, un sourire béat sur ses n'a jamais su de quoi il était mort Pas plus qu'on ne savait de quoi il vivait. C`est l`histoire d`un mec… ou plutôt L’histoire de… mec L’origine du mot mec » est incertaine, même si le linguiste Pierre Guiraud donne une hypothèse ingénieuse et, en tout cas, plus vraisemblable que l’origine par meg du grec mega grand » ou par l’arabe égyptien mek sultan ». Voici ce qu’en dit Pierre Guiraud. Il introduit son article en citant la définition du mot selon le Dictionnaire étymologique de la langue française 1932 sous la direction de Oscar Bloch et Walther von Wartburg MEC souteneur, gaillard », attesté en 1837 dans l’argot. Mot expressif répandu dans les parlers avec le sens dépréciatif de niais ; vaniteux ; qui fait l’important » ; c’est avec ce dernier sens que le mot est entré dans l’argot, où il signifie d’abord maître » ; le sens de souteneur » est attesté depuis 1876. Il poursuit Le mot apparaît sous des variantes mec, meg, mecque. Le sens premier est chef », et le mot désigne d’abord le roi » 1821, Dieu » 1827 et, ultérieurement, un chef militaire méquard commandant », 1836, Le Mec le Préfet de police » 1836, le Président du Tribunal » 1846. D’où le sens de homme d’autorité », particulièrement en parlant d’un souteneur ; et enfin homme, type quelconque ». La langue populaire moderne tend à donner au mot une couleur machiste » les mecs ce sont les hommes qui affichent une attitude autoritaire vis-à-vis de leurs femmes. La seule forme apparentée à mec et à ses variantes est le dialectal mek, mèque, mègue, mak picard, wallon, lorrain qui est une forme du français mais que conjonction qui introduit une conditionnelle, une concessive, une restrictive, etc. Cette conjonction est substantivée dans certains dialectes où mais que, mes que signifient motif » Quercy, d’où l’expression douna per mès-que donner pour motif » idem. Cette acception est, sans doute, à l’origine du sens populaire qui fait l’important » au sens de qui dit toujours mec que mais que », c’est-àdire qui fait des objections, des oppositions, des restrictions. » Le français populaire substantifie de telles locutions sous la forme M. Veto, Mlle J’ordonne ; j’ai connu – très bien – un gamin qu’on appelait Pourquoi que. Sur ce modèle on peut concevoir un *M. Mecque, Mec cf. Maman Maca infra, désignant un personnage important » qui donne des ordres et en fixe les limites. D’où un chef », un maître » et donc, en argot, un souteneur ». Chez Vidocq, le Grand Mec est le roi » et le Meq des Meqs Dieu ». On rapprochera le mot de l’argot mac souteneur » dans lequel on serait tenté de voir une forme apocopée de maquereau, mais qui plus vraisemblablement représente une variante dialectale de mais que c'est-à-dire maque, d’où aussi l’acception directeur de prison » argot, 1846 et maqua, maca entremetteuse » populaire 1784 qui confirme notre interprétation. Ajoutons que l’emploi actuel du mot mec est familier, sans plus, d’autant qu’il peut s’appliquer à toutes les tranches d’âge, et pas seulement aux jeunes hommes un vieux mec, par exemple. Mecton 1888, est un diminutif méprisant et se rapporte à un jeune type, un petit mec en somme. Le mot est beaucoup familier. Keum, à l’exemple de meuf, relève du verlan modifié, et a le sens général de type, gars ». Enfin, mec fut rendu célèbre par le sketch du non moins célèbre humoriste Coluche 1944-1986 intitulé C’est l’histoire d’un mec… qui constitue l’introduction d’un article sur le mot mec que je vous recommande sur le site FM

c est l histoire d un mec texte