vivred'amour partition. Les notices d'utilisation gratuites vous sont proposées gratuitement. Si vous n'avez pas trouvé votre notice, affinez votre recherche avec des critères plus prècis. Les PDF peuvent être dans une langue différente de la votre. Le format des nos notices sont au format PDF. Le 22 Juillet 2011. 1 page. Listento Mes armes (d'après les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux) on the French music album Thérèse, vivre d'amour (d'après les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux) by Natasha St-Pier, Sonia Lacen, only on JioSaavn. Play online or download to listen offline free - in HD audio, only on JioSaavn. Vivred'Amour. Un poème de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Interprété par Sylvie Buisset. Extrait de l'Album "Vivre d'Amour" Posté par fmonvoisin à 17:45 - Vidéos - Commentaires [1] - Permalien Tags : Communauté des Béatitudes, Poèmes de Sainte Thérèse, Renouveau Charismatique, Sainte Thérèse de Lisieux, Sylvie Buisset, Vidéos, Vivre d'Amour. 02 novembre Nousnous situons dans cette perspective ouverte par le Doctorat de Thérèse pour aller à la recherche de la " densité théologique et spirituelle " du Vivred'Amour, c'est vivre de ta vie, Roi glorieux, délice des élus. Tu vis pour moi, caché dans une hostie Je veux pour toi me cacher, ô Jésus ! A des amants, il faut la solitude Un coeur à coeur qui dure nuit et jour Ton seul regard fait ma béatitude Je D7PFC6. 01 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 02 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 03 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 04 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 05 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 06 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 07 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 08 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 09 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 10 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 11 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 12 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 13 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 14 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 15 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot 16 Auteur Sainte Thérèse de Lisieux / Compositeurs Grégoire Boissenot Quelques mois avant sa mort, Thérèse compose son poème "Pourquoi je t’aime Ô Marie !" Elle y exprime tout ce qu’elle pense de la Vierge Marie. Elle nous invite à nous tourner vers la Mère de Dieu et notre Mère en méditant sa vie telle que l’Évangile nous la révèle avec discrétion et au long du poème, vous pourrez aussi méditer les textes de l’Evangile auxquels Thérèse fait allusion. Après le poème, vous trouverez une petite note permettant de mieux écouter ce que Thérèse désire nous dire."Oh ! je voudrais chanter, Marie pourquoi je t’aime ! Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur Et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême Ne saurait à mon âme inspirer de frayeur. Si je te contemplais dans ta sublime gloire Et surpassant l’éclat de tous les bienheureux Que je suis ton enfant je ne pourrais le croire O Marie devant toi, je baisserais les yeux !… Il faut pour qu’un enfant puisse chérir sa mère Qu’elle pleure avec lui, partage ses douleurs O ma Mère chérie, sur la rive étrangère Pour m’attirer à toi, que tu versas de pleurs !…." En méditant ta vie dans le saint Evangile J’ose te regarder et m’approcher de toi Me croire ton enfant ne m’est pas difficile Car je te vois mortelle et souffrant comme moi … Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère Du Dieu qui doit régner toute l’éternité "Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin." Lc 1, 31-33 Je te vois préférer, ô Marie, quel mystère ! L’ineffable trésor de la virginité. Je comprend que ton âme, ô Vierge Immaculée Soit plus chère au Seigneur que le divin séjour Je comprends que ton âme, Humble et Douce Vallée Peut contenir Jésus, l’Océan de l’Amour !… "Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. " Mt 11, 29 Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante Du Dieu que tu ravis par ton humilité Marie dit alors "Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !" Lc 1, 38 Cette vertu cachée te rend toute-puissante Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité Alors l’Esprit d’Amour te couvrant de son ombre L’ange lui répondit "L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Lc 1, 35 Le Fils égal au Père en toi s’est incarné De ses frères pécheurs bien grand sera le nombre Puisqu’on doit l’appeler Jésus, ton premier-né ! Elle enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle. Lc 2,7 O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse Le trésor de la mère appartient à l’enfant Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ? Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie Jésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !… Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible De marcher sur tes pas, ô Reine des élus, L’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible Etroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent. Mt 7,14 En pratiquant toujours les plus humbles vertus. Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite, Des grandeurs d’ici-bas je vois la vanité, Chez Sainte Elisabeth, recevant ta visite, J’apprends à pratiquer l’ardente charité. En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Lc, 39-40 Là j’écoute ravie, Douce Reine des anges, Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur. Marie dit alors "Mon âme exalte le Seigneur,et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles, Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, selon qu’il l’avait annoncé à nos pères en faveur d’Abraham et de sa postérité à jamais !" Lc, 46-55 Tu m’apprends à chanter les divines louanges A me glorifier en Jésus mon Sauveur Tes paroles d’amour sont de mystiques roses Qui doivent embaumer les siècles à venir. En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses Je veux les méditer, afin de l’en bénir. Quand le bon Saint Joseph ignore le miracle Que tu voudrais cacher dans ton humilité Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint.Mt 1, 17-19 Tu le laisses pleurer tout près du tabernacle Qui voile du Sauveur la divine beauté ! Oh ! que j’aime, Marie, ton éloquent silence, Pour moi c’est un concert doux et mélodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance D’une âme qui n’attend son secours que des Cieux …. Plus tard à Bethléem, ô Joseph et Marie ! Je vous vois repoussés de tous les habitants Nul ne veut recevoir en son hôtellerie De pauvres étrangers, la place est pour les grands La place est pour les grands et c’est dans une étable Que la Reine des Cieux doit enfanter un Dieu. O ma Mère chérie, que je te trouve aimable Que je te trouve grande en un si pauvre lieu ! Quand je vois L’Eternel enveloppé de langes Quand du Verbe Divin j’entends le faible cri Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.Jn1,1 O ma Mère chérie, je n’envie plus les anges Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri ! Que je t’aime, Marie, toi qui sur nos rivages As fait épanouir cette Divine Fleur !…. Que je t’aime écoutant les bergers et les mages Et gardant avec soin toutes choses en ton cœur !… Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. Lc 2, 15-19 Je t’aime te mêlant avec les autres femmes Qui vers le temple saint ont dirigé leurs pas Je t’aime présentant le Sauveur de nos âmes Au bienheureux Vieillard qui le presse en ses bras, D’abord en souriant j’écoute son cantique Mais bientôt ses accents me font verser des pleurs. Plongeant dans l’avenir un regard prophétique Siméon te présente un glaive de douleur Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’Esprit Saint reposait sur lui. Et il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit "Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël." Son père et sa mère étaient dans l’étonnement de ce qui se disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère "Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs." Lc 2, 22-35 O Reine des martyrs, jusqu’au soir de ta vie Ce glaive douloureux transpercera ton cœur Déjà tu dois quitter le sol de ta patrie Pour éviter d’un roi la jalouse fureur. Après leur départ, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit "Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je te dise. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr." Il se leva, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Egypte ; et il resta là jusqu’à la mort d’Hérode ; pour que s’accomplît cet oracle prophétique du Seigneur D’Egypte j’ai appelé mon fils. Mt 2, 13-15 Jésus sommeille en paix sous les plis de ton voile Joseph vient te prier de partir à l’instant Et ton obéissance aussitôt se dévoile Tu pars sans nul retard et sans raisonnement. Sur la terre d’Egypte, il me semble, ô Marie Que dans la pauvreté ton cœur reste joyeux, Car Jésus n’est-il pas la plus belle patrie Que t’importe l’exil, tu possèdes les Cieux ?… Mais à Jérusalem, une amère tristesse Comme un vaste océan vient inonder ton cœur Jésus pendant trois jours se cache à ta tendresse Alors c’est bien l’exil dans toute sa rigueur !.. Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent, comme c’était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs,les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit "Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés." Et il leur dit "Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ?" Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire. Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur. Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Lc 2, 41-52 Enfin tu l’aperçois et la joie te transporte, Tu dis au bel Enfant qui charme les docteurs O mon Fils, pourquoi donc agis-tu de la sorte ? Voilà. ton père et moi qui te cherchions en pleurs. » Et l’Enfant Dieu répond oh quel profond mystère ! A la Mère chérie qui tend vers lui ses bras Pourquoi me cherchiez-vous ?… Aux œuvres de mon Père Il faut que je m’emploie ; ne le savez-vous pas ? » L’Evangile m’apprend que croissant en sagesse A Joseph, à Marie, Jésus reste soumis Et mon cœur me révèle avec quelle tendresse Il obéit toujours à ses parents chéris. Maintenant je comprends le mystère du temple, Les paroles cachées de mon Aimable Roi. Mère, ton doux Enfant veut que tu sois l’exemple De l’âme qui Le cherche en la nuit de la foi. Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère Soit plongée dans la nuit, dans l’angoisse du cœur ; Marie, c’est donc un bien de souffrir sur la terre ? Oui souffrir en aimant c’est le plus pur bonheur ! Tout ce qu’Il m’a donné Jésus peut le reprendre Dis-lui de ne jamais se gêner avec moi Il peut bien se cacher, je consens à l’attendre Jusqu’au jour sans couchant où s’éteindra ma foi… Je sais qu’à Nazareth, Mère pleine de grâces Tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus Point de ravissement, de miracle et d’extase n’embellisse ta vie ô Reine des Elus ! Le nombre des petits est bien grand sur la terre Ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux C’est par la voie commune, incomparable Mère Qu’il te plaît de marcher pour les guider aux Cieux. En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie, Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour Mère, en te contemplant, je me plonge ravie Découvrant dans ton cœur des abimes d’Amour. Ton regard maternel bannit toutes mes craintes Il m’apprend à pleurer, il m’apprend à jouir. Au lieu de mépriser les joies pures et saintes Tu veux les partager, tu daignes les bénir. Des époux de Cana voyant l’inquiétude Qu’ils ne peuvent cacher, car ils manquent de vin Au Sauveur tu le dis dans ta sollicitude Espérant le secours de son pouvoir divin. Jésus semble d’abord repousser ta prière Qu’importe », répond-Il, femme, à vous et à moi ? » Mais au fond de son cœur, Il te nomme sa Mère Et son premier miracle, Il l’opère pour toi… Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui dit "Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée." Sa mère dit aux servants Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit "Remplissez d’eau ces jarres." Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit "Puisez maintenant et portez-en au maître du repas." Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau changée en vin — et il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau — le maître du repas appelle le marié et lui dit "Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent !" Tel fut le premier des signes de Jésus, il l’accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours. Jn 2, 1-11 Un jour que les pécheurs écoutent la doctrine De Celui qui voudrait au Ciel les recevoir Je te trouve avec eux, Marie, sur la colline Quelqu’un dit à Jésus que tu voudrais le voir, Alors, ton Divin Fils devant la foule entière De son amour pour nous montre l’immensité Il dit Quel est mon frère et ma soeur et ma Mère, Si ce n’est celui-là qui fait ma volonté ? » Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. A celui qui l’en informait Jésus répondit "Qui est ma mère et qui sont mes frères ?" Et tendant sa main vers ses disciples, il dit "Voici ma mère et mes frères. Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là m’est un frère et une soeur et une mère." Mt 12, 46-50 O Vierge Immaculée, des mères la plus tendre En écoutant Jésus, tu ne t’attristes pas Mais tu te réjouis qu’II nous fasse comprendre Que notre âme devient sa famille ici-bas Oui tu te réjouis qu’Il nous donne sa vie, Les trésors infinis de sa divinité ! Comment ne pas t’aimer, ô ma Mère chérie En voyant tant d’amour et tant d’humilité ? Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime Et tu consens pour nous à t’éloigner de Lui. Aimer c’est tout donner et se donner soi-même Tu voulus le prouver en restant notre appui. Le Sauveur connaissait ton immense tendresse Il savait les secrets de ton cœur maternel, Refuge des pécheurs, c’est à toi qu’Il nous laisse Quand Il quitte la Croix pour nous attendre au Ciel Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère "Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple »Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit comme sienne. Jn 19, 25-27 Marie, tu m’apparais au sommet du Calvaire Debout près de la Croix, comme un prêtre à l’autel Offrant pour apaiser la justice du Père Ton bien-aimé Jésus, le doux Emmanuel Un prophète l’a dit, ô Mère désolée, Il n’est pas de douleur semblable à ta douleur ! » O Reine des Martyrs, en restant exilée Tu prodigues pour nous tout le sang de ton cœur ! La maison de Saint Jean devient ton seul asile Le fils de Zébédée doit remplacer Jésus C’est le dernier détail que donne l’Evangile De la Reine des Cieux il ne me parle plus. Mais son profond silence, ô ma Mère chérie Ne révèle-t-il pas que le Verbe éternel Veut lui-même chanter les secrets de ta vie Pour charmer tes enfants, tous les Elus du Ciel ? Bientôt je l’entendrai cette douce harmonie Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir Toi qui vins me sourire au matin de ma vie Viens me sourire encore… Mère…. voici le soir !… Je ne crains plus l’éclat de ta gloire suprême Avec toi j’ai souffert et je veux maintenant Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t’aime Et redire à jamais que je suis ton enfant !…… PN 54 Date mai spontanée également demandée par soeur Marie du Sacré-Cœur.Publication avec l’édition de 1898 de l’Histoire d’une Âme , trente-neuf vers La plainte du mousse. J’ai encore quelque chose à faire avant de mourir », confie Thérèse à sa soeur Céline J’ai toujours rêvé d’exprimer dans un chant à la Sainte Vierge tout ce que je pense d’elle » PA, Rome, p. 268. En ce mois de mai, elle commence à pressentir la diffusion probable de ses écrits. Et elle considère ses pensées » sur Marie comme partie intégrante de l’œuvre bien importante » qui se que jamais, Thérèse ne peut se nourrir que de la vérité ». Il faut qu’elle voie les choses telles qu’elles sont ». Concernant la Vierge Marie, ce qui l’intéresse uniquement, c’est sa vie réelle, pas sa vie supposée ». D’instinct, elle se tourne vers l’Evangile, son unique source d’inspiration désormais Ce livre-là me suffit ». Elle nous renseigne même sur sa méthode » L’Evangile m’apprend… et mon cœur me révèle ».Et son cœur » lui fait comprendre » par connaturalité le sens caché des faits, leur portée pour sa propre vie aujourd’hui et bientôt pour son éternité même. L’intelligence du cœur a été affinée chez elle ces derniers mois de mille manières, mais surtout en deux domaines mystère de la souffrance, sous le laminoir de l’épreuve ; étendue des exigences de la charité, à la faveur de vives lumières ; le tout s’enveloppant de dans la prière d’abord qu’il faut recevoir ce long poème, sorte d’hymne liturgique de deux cents alexandrins très réguliers, qui traduisent bien l’objectivité » à laquelle s’astreint l’auteur. Mais une émotion contenue parcourt cependant ces strophes qui connaissent de grands moments str. 8, 16, 22…. De belles images l’enrichissent str. 3, 7-8 ; 7, 5-6… ; des formules lapidaires jaillissent str. 10, 4 ; 16, 4, qui est comme le Credo de Thérèse ; et le célèbre 22, 3. Une strophe admirable petite Thérèse » signe ces lignes d’une main défaillante humble et bouleversant point final à toute son œuvre poétique. 1600 - 1600 1 jour Centre diocésain l'Immaculée , General, Spirituel 24 heures pour le Seigneur, pour reprendre souffle Du mercredi 25 16h au jeudi 26 janvier 2023 16h Vivre d’amour » avec Thérèse de Lisieux Poésie Vivre l’amour humain au sein de sa famille a conduit Thérèse à découvrir l’amour de Dieu. Vivre de l’amour du Christ dans la pauvreté et la faiblesse… Vivre d’amour dans l’Eglise… Vivre la charité fraternelle dans son Carmel… Dans l’amour, vivre la confiance et l’abandon. Vivre d’amour, quelle étrange folie ! » Un chemin pour nous aujourd’hui ? La poésie de Thérèse guidera notre prière. Animation Mme. Myrto GUILLOTEAU Laïque, membre de la Fraternité Missionnaire de la Plaine et de Sainte Thérèse Participation aux frais Hébergement/restauration + 15 € d’animation Centre spirituel l'Immaculé - 4 rue de La Roseraie 85450 CHAILLE-LES-MARAIS entrée 11 rue du Pas Gazeau Tél 02 51 56 72 06 Info Votre navigateur n'accepte pas les cookies. Pour mettre les produits dans votre panier d'achat et les acheter, vous devez activer les cookies. Sainte Thérèse de Lisieux - Poésies et prièresSantons Arterra Agrandir l'image Sainte Thérèse de Lisieux - Vivre d'amour - Éditions du CERF Prix Unitaire €29,00 NOUVEAUTÉ Thérèse de Lisieux sans doute la sainte française la plus populaire au monde, la plus connue, mais aussi la plus mystérieuse… À travers plus de 450 photographies et de nombreux encarts historiques, géographiques et thématiques, cet album nous fait pénétrer dans l’univers de la plus grande sainte des temps modernes » pour la découvrir dans la simplicité de sa vie quotidienne et de ses relations humaines et spirituelles. Il nous invite à une rencontre personnelle avec Thérèse qui s’écrie Je suis ta soeur, ton amie, toujours je veillerai sur toi », et à découvrir sa spiritualité de la petite voie ». Patronne des missions, Docteur de l’Église, la carmélite morte à 24 ans n’a pas fini de nous surprendre et de répandre son message sur la terre. Toute sa vie est résumée dans le poème Vivre d’amour » amour vécu au quotidien dans les joies et les épreuves de la vie, dans les souffrances intérieures et extérieures. Vivre d’amour, c’est un programme de vie, mais c’est surtout une grâce à demander par l’intercession de la Petite Thérèse ». Un album pour vivre d’amour » à son tour. Le père Didier-Marie Golay, chapelain à Lisieux, est membre de la Province de Paris de l’Ordre des Carmes déchaux. Il est co-commissaire de l’exposition Thérèse de Lisieux ou la brûlure d’amour » qui voyage en France et dans le monde entier. Il a participé à la réalisation du mémorial Sainte- Thérèse au carmel de Lisieux et au cloître de la miséricorde de la basilique Sainte-Thérèse. Quantité La petite Thérèse est bien connue pour la simplicité de sa relation intense avec Dieu. Elle se consume d’amour pour Jésus et promet de “passer [son] Ciel à faire du bien sur la Terre” – et le fait est que prier sainte Thérèse est source de mille grâces. Lorsque sainte Thérèse de Lisieux hérite du rôle de “poétesse officielle” de sa communauté du Carmel de Lisieux, après l’élection de sa sœur aînée comme prieure, elle n’a encore jamais écrit de poèmes. Au fil de son écriture, toutefois, celle-ci s’affine, devenant pour elle un véritable moyen d’exprimer son immense amour pour Dieu. Peu à peu, ce dialogue d’amour avec le Christ finit par dénoter d’une force spirituelle incroyable. Ses poésies, si l’on s’y attarde un peu, deviennent un véritable support de prière. Vous aimeriez prier avec les poésies de sainte Thérèse de Lisieux ? Nous en avons sélectionné quelques-unes pour vous. Prier avec les poésies les plus connues de sainte ThérèseCertaines des poésies de sainte Thérèse ont été mises en musique par de nombreux artistes, et quelques-unes sont particulièrement connues du fait de leur médiatisation. Elles peuvent être lues tout simplement, mais, si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à les fredonner. Saint Augustin disait que “chanter, c’est prier deux fois”, alors n’hésitez pas !Vivre d’amour“Au soir d’Amour, parlant sans paraboleJésus disait Si quelqu’un veut m’aimerToute sa vie qu’il garde ma Parole,Mon Père et moi viendrons le de son cœur faisant notre demeureVenant à lui, nous l’aimerons toujours !…Rempli de paix, nous voulons qu’il demeureEn notre Amour !… »Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-MêmeVerbe incréé, Parole de mon Dieu,Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t’aimeL’Esprit d’Amour m’embrase de son feuC’est en t’aimant que j’attire le PèreMon faible cœur le garde sans Trinité ! vous êtes PrisonnièreDe mon Amour !Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie,Roi glorieux, délice des vis pour moi, caché dans une hostieJe veux pour toi me cacher,ô Jésus !A des amants, il faut la solitudeUn cœur à cœur qui dure nuit et jourTon seul regard fait ma béatitudeJe vis d’Amour !Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terreFixer sa tente au sommet du Jésus, c’est gravir le Calvaire,C’est regarder la Croix comme un trésor !…Au Ciel je dois vivre de jouissanceAlors l’épreuve aura fui pour toujoursMais exilée je veux dans la souffranceVivre d’ d’Amour, c’est donner sans mesureSans réclamer de salaire ici-basAh ! sans compter je donne étant bien sûreQue lorsqu’on aime, on ne calcule pas !…Au Cœur Divin, débordant de tendresseJ’ai tout donné… légèrement je coursJe n’ai plus rien que ma seule richesseVivre d’ d’Amour, c’est bannir toute crainteTout souvenir des fautes du mes péchés je ne vois nulle empreinte,En un instant l’amour a tout brûlé…..Flamme divine, ô très douce Fournaise !En ton foyer je fixe mon séjourC’est en tes feux que je chante à mon aise Je vis d’Amour !… »Vivre d’Amour, c’est garder en soi-mêmeUn grand trésor en un vase mortelMon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrêmeAh je suis loin d’être un ange du ciel !…Mais si je tombe à chaque heure qui passeMe relevant tu viens à mon secours,A chaque instant tu me donnes ta grâceJe vis d’ d’Amour, c’est naviguer sans cesseSemant la paix, la joie dans tous les cœursPilote Aimé, la Charité me presseCar je te vois dans les âmes mes sœursLa Charité voilà ma seule étoileA sa clarté je vogue sans détourJ’ai ma devise écrite sur ma voile Vivre d’Amour. »Vivre d’Amour, lorsque Jésus sommeilleC’est le repos sur les flots orageux Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t’éveilleJ’attends en paix le rivage des cieux…La Foi bientôt déchirera son voileMon Espérance est de te voir un jourLa Charité enfle et pousse ma voileJe vis d’Amour !…Vivre d’Amour, c’est, ô mon Divin MaîtreTe supplier de répandre tes FeuxEn l’âme sainte et sacrée de ton PrêtreQu’il soit plus pur qu’un séraphin des cieux !…Ah ! glorifie ton Eglise ImmortelleA mes soupirs, Jésus ne sois pas sourdMoi son enfant, je m’immole pour elleJe vis d’ d’Amour, c’est essuyer ta FaceC’est obtenir des pécheurs le pardonO Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâceEt qu’à jamais ils bénissent ton Nom….Jusqu’à mon cœur retentit le blasphèmePour l’effacer, je veux chanter toujours Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’AimeJe vis d’Amour !… »Vivre d’Amour, c’est imiter Marie,Baignant de pleurs, de parfums précieux,Tes pieds divins, qu’elle baise ravieLes essuyant avec ses longs cheveux…Puis se levant, elle brise le vaseTon Doux Visage elle embaume à son le parfum dont j’embaume ta FaceC’est mon Amour ! Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! »Me dit le monde, Ah ! cessez de chanter,Ne perdez pas vos parfums, votre vie,Utilement sachez les employer !… »T’aimer, Jésus, quelle perte féconde !…Tous mes parfums sont à toi sans retour,Je veux chanter en sortant de ce monde Je meurs d’Amour ! »Mourir d’Amour, c’est un bien doux martyreEt c’est celui que je voudrais Chérubins ! accordez votre lyre,Car je le sens, mon exil va finir !…Flamme d’Amour, consume-moi sans trêveVie d’un instant, ton fardeau m’es bien lourd !Divin Jésus, réalise mon rêve Mourir d’Amour !Mourir d’Amour, voilà mon espéranceQuand je verrai se briser mes liensMon Dieu sera ma Grande RécompenseJe ne veux point posséder d’autres son Amour je veux être embraséeJe veux Le voir, m’unir à Lui toujoursVoilà mon Ciel… voilà ma destinéeVivre d’Amour !”Ma joie“Il est des âmes sur la terreQui cherchent en vain le bonheurMais pour moi, c’est tout le contraireLa joie se trouve dans mon cœurCette joie n’est pas éphémèreJe la possède sans retourComme une rose printanièreElle me sourit chaque je suis trop heureuse,Je fais toujours ma volonté…Pourrais-je n’être pas joyeuseet ne pas montrer ma gaieté ?…Ma joie, c’est d’aimer la souffrance,Je souris en versant des pleursJ’accepte avec reconnaissanceLes épines mêlées aux le Ciel bleu devient sombreEt qu’il semble me délaisser,Ma joie, c’est de rester dans l’ombreDe me cacher, de m’ joie, c’est la Volonté SainteDe Jésus mon unique amourAinsi je vis sans nulle crainteJ’aime autant la nuit que le joie, c’est de rester petiteAussi quand je tombe en cheminJe puis me relever bien viteEt Jésus me prend par la mainAlors le comblant de caressesJe Lui dis qu’Il est tout pour moiEt je redouble de tendressesLorsqu’Il se dérobe à ma parfois je verse des larmesMa joie, c’est de les bien cacherOh ! que la souffrance a de charmesQuand de fleurs on sait la voiler !Je veux bien souffrir sans le direPour que Jésus soit consoléMa joie, c’est de le voir sourireLorsque mon cœur est exilé…Ma joie, c’est de lutter sans cesseAfin d’enfanter des le cœur brûlant de tendresseDe souvent redire à Jésus Pour toi, mon Divin petit FrèreJe suis heureuse de souffrirMa seule joie sur cette terreC’est de pouvoir te encore je veux bien vivreSeigneur, si c’est là ton désirDans le Ciel je voudrais te suivreSi cela te faisait ce feu de la PatrieNe cesse de me consumerQue me font la mort ou la vie ?Jésus, ma joie, c’est de t’aimer !”Jeter des fleurs“Jésus, mon seul Amour, au pied de ton CalvaireQue j’aime chaque soir à te jeter des Fleurs !En effeuillant pour toi la rose printanièreJe voudrais essuyer tes pleurs Jeter des Fleurs, c’est t’offrir en prémicesLes plus légers soupirs, les plus grandes peines et mes joies, mes petits sacrificesVoilà mes fleurs !Seigneur, de ta beauté mon âme s’est éprise,Je veux te prodiguer mes parfums et mes fleursEn les jetant pour toi sur l’aile de la briseJe voudrais enflammer les coeurs !Jeter des Fleurs, Jésus, voilà mon armeLorsque je veux lutter pour sauver les pécheursLa victoire est à moi…. toujours je te désarmeAvec mes fleurs !Les pétales des fleurs, caressant ton VisageTe disent que mon coeur est à toi sans retourDe ma rose effeuillée tu comprends le langageEt tu souris à mon des Fleurs, redire tes louangesVoilà mon seul plaisir en la vallée des pleursAu Ciel j’irai bientôt avec les petits angesJeter des Fleurs !”Prier dans l’instant présent avec un poème de la petite ThérèseLa paternité de la pleine conscience peut être, au moins en partie, attribuée aux pères du désert. Prendre conscience de l’instant présent, l’esprit dirigé non sur le passé ou sur le futur, mais belle et bien ancré dans ce qui se passe ici et maintenant, cela permet aussi de mieux ressentir la présence de Dieu. Sainte Thérèse en a eu l’intuition lorsqu’elle a écrit “mon chant d’aujourd’hui”. Lire ce poème constitue une belle façon d’entrer en communion avec Dieu.“Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagèreMa vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuitTu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terreJe n’ai rien qu’aujourd’hui !Oh ! je t’aime, Jésus ! vers toi mon âme aspirePour un jour seulement reste mon doux régner dans mon cœur, donne-moi ton sourireRien que pour aujourd’hui !Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ?Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !…Conserve mon cœur pur, couvre-moi de ton ombreRien que pour aujourd’ je songe à demain, je crains mon inconstanceJe sens naître en mon cœur la tristesse et l’ je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffranceRien que pour aujourd’ dois te voir bientôt sur la rive éternelleO Pilote Divin ! dont la main me les flots orageux guide en paix ma nacelleRien que pour aujourd’ ! laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta je n’entendrai plus du monde le vain bruitDonne-moi ton amour, conserve-moi ta grâceRien que pour aujourd’ de ton Cœur divin, j’oublie tout ce qui passeJe ne redoute plus les craintes de la nuitAh ! donne-moi, Jésus, dans ce Cœur une placeRien que pour aujourd’ vivant, Pain du Ciel, divine EucharistieO Mystère sacré ! que l’Amour a produit…Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche HostieRien que pour aujourd’ m’unir à toi, Vigne Sainte et sacréeEt mon faible rameau te donnera son fruitEt je pourrai t’offrir une grappe doréeSeigneur, dès aujourd’ grappe d’amour, dont les grains sont des âmesJe n’ai pour la former que ce jour qui s’enfuitAh ! donne-moi, Jésus, d’un Apôtre les flammesRien que pour aujourd’ Vierge Immaculée ! C’est toi ma Douce EtoileQui me donnes Jésus et qui m’unis à Mère ! laisse-moi reposer sous ton voileRien que pour aujourd’ Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aileÉclaire de tes feux la route que je suisViens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelleRien que pour aujourd’ je veux te voir, sans voile, sans nuage,Mais encore exilée, loin de toi, je languisQu’il ne me soit caché, ton aimable visageRien que pour aujourd’ volerai bientôt, pour dire tes louangesQuand le jour sans couchant sur mon âme aura luiAlors je chanterai sur la lyre des AngesL’Eternel Aujourd’hui !”Prier avec les poésies de sainte Thérèse sur HozanaSaviez-vous qu’il existe une communauté sur Hozana qui vous permet de prier avec les poésies de sainte Thérèse ? Elle vous offre sept jours de prière autour des poèmes les plus connus de la petite Thérèse – “vivre d’amour”, “pourquoi je t’aime, ô Marie”, “mon chant d’aujourd’hui” – accompagnés d’une vidéo enregistrée par le recteur du Sanctuaire de Lisieux. Si cela vous inspire, n’hésitez pas à la rejoindre cette communauté !

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