Puisferont leur propre famille, père et mère sur les mêmes ossatures. De marmots qu'imiteront leurs airs et leur prendront leurs chaussures. [JP Manova] Ne pas tomber dans la spirale : j'é-j'é-j'essaye. Mais l'histoire ne se répète pas, elle bé-bé-bégaye. Ne pas tomber dans la spirale : j'é-j'é-j'essaye. Mais l'histoire ne se Hiermatin, une cérémonie était organisée au cimetière israélite de Sélestat à l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la Déportation. 19741981 / 2012-2017 : L'histoire ne se répète pas, elle bégaie "Hegel fait remarquer quelque part que, dans l'histoire universelle, les grands faits et les grands personnages se produisent, pour ainsi dire, deux fois. Il a oublié d'ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde comme farce. Caussidière et Danton, Louis Blanc et Robespierre, la Montagne de lhistoire ne se répète pas citation. May 2022 exemple sophisme politique l'histoire ne se répète pas citation. le bon coin voiture d'occasion particulier sarthe when do sabrina and nick first sleep together barrière agricole pas cher 0 Comments when do sabrina and nick first sleep together barrière agricole pas cher 0 Lesvendanges se terminent, le vin sera bon, mais les volumes produits tout petits. Si cette situation nous désespère tous au niveau personnel – marre de travailler à perte!- au niveau collectif cela devrait accompagné une BDavh. Livres Chronique Dans un essai lumineux, Récidive 1938, le philosophe Michaël Fœssel revisite un passé qui hoquette. Comme il y a 80 ans, nous mène au pire un manque de démocratie présenté tel un trop-plein démocratique. Démonstration imparable. La lecture des articles est réservée aux abonnées. Se connecter Quand peut-on dire qu’une démocratie abdique sur l’essentiel ? Cette question nous hante ; à nouveau. Pour tenter d’y faire réfléchir, donc d’y répondre en partie, un philosophe il enseigne cette discipline à l’École polytechnique en remplacement d’un incertain Alain Finkielkraut, Michaël Fœssel, s’aventure sur le territoire des historiens. 1€ pour 15 jours Résiliable en ligne à tout moment Je m’abonne L’info part de là Soutenez un journal 100% indépendant sans subventions, sans publicités, sans actionnaires Tirez votre information d’une source de confiance Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation Déjà abonné ? Newsletters Découvrez les newsletters de Mediapart Recevez directement l’info de votre choix Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête ... Je découvre En Calédonie l'histoire ne se répète pas ! Elle bégaie... Bienvenue en Calédomacronie !C'est Emmanuel Macron qui désigne ses candidats calédoniens aux élections législatives et c'est son parti, l'ex-LREM devenu Renaissance, qui adoube la nouvelle union des après tout, c'est ce que veulent les électeurs calédoniens qui ont offert l'un de ses meilleurs scores au président réélu avec plus de 40% des suffrages au premier tour et plus de 61% au second. Un ralliement d'autant plus spectaculaire que la Nouvelle-Calédonie avait donné ses plus mauvais résultats à Emmanuel Macron, en 2017, avec seulement 12% des suffrages au premier il n'y a – dit-on – que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et, entretemps, le candidat qui qualifiait la colonisation de "crime contre l'humanité" est devenu le président champion de la Calédonie vous le disais, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Et en plus, ce jeune président fait des miracles ! Non content d'avoir rallié les calédoniens à sa cause, il a aussi convaincu les leaders loyalistes de se réconcilier et de s'entendre pour préparer l'avenir qui, depuis quelques années, pratiquaient avec un art consommé, la scissiparité, ont décidé de jeter la rancune à la rivière et de se regrouper pour porter, ensemble, un projet politique commun dans la perspective des discussions sur l' sont tous réunis !Tous sauf… le Rassemblement qui est exclu de cette structure politique pérenne – qui se veut une véritable maison commune de la majorité présidentielle calédonienne – au motif notamment qu'il n'a pas soutenu Emmanuel réunir quatre partis que, jusque-là, tout ou presque opposait, c'est assurément un exploit même si les plus sceptiques relèvent que ce n'est pas la première fois que l'on assiste à ce type de regroupement qui, en général, ne dure que le temps d'une échéance c'est vrai que, ces dernières années, on a connu l'Entente républicaine, le Front pour l'unité, le Contrat de gouvernance solidaire, la Plateforme, l'Avenir en Confiance, les Loyalistes… et peut-être en oublie-je !Ce n'est pas parce que ça a échoué à chaque fois qu'il ne faut pas réessayer disent les plus optimistes qui sont convaincus que cette fusion absorption des différents mouvements dans un parti unique permettra "d’offrir aux calédoniens une unité réelle et sincère, déliée des échéances électorales."Ça part d'un bon sentiment, celui de refaire l'unité d'une famille loyaliste, éparpillée façon puzzle, pour tenter de reconstituer une alliance, une union, un front commun, capable de discuter face aux indépendantistes. Le problème, c'est que les indépendantistes, eux, ne veulent pas discuter et ils l'ont répété lors de leurs congrès du week-end. Ils campent sur leurs positions. Ils contestent le 3ème référendum, ils ne veulent parler que de la pleine souveraineté et ils ne veulent en parler qu'avec l' ont le même souci d'unité qu'ils définissent comme "la boussole qui doit guider le mouvement indépendantiste".Mais pour eux, pas de rénovation. C'est le FLNKS et ses signataires historiques qui seront autour de la table, alors que les loyalistes ont quasiment mis à la retraite leurs signataires historiques. Décidément, en Calédonie non plus l'histoire ne se répète pas. Elle bégaie. Bon, j’avoue, je n’ai pas pu résister, et je vous ai isolé ce passage de l'épisode de Capitalisme que j'ai vu hier, pour que vous compreniez bien que le parallèle est troublant. Tout l’épisode en question est ici, puisse la connaissance de l'histoire nous éviter les mêmes erreurs que dans le passé... En Grèce par exemple ... ou encore plus près de nous... ici en France... Encore une fois, l'étude du passé et de l'histoire de l'humanité pourrait bien constituer une piste majeure pour l'avenir... Si on ne vous les cache pas à nouveau.... Fraternellement, f. Informations complémentaires 6 juin 1944 ce qu’on ne vous dira pas... Mille milliards de dollars Le secret d'Adolf Jacob Hitler... Hitler était accro à la cocaïne Adolf Hitler, la Fraternité musulmane et les Palestiniens Hitler n’est pas mort en Allemagne ; Il a fui en Argentine selon des documents récemment déclassifiés du FBI Walter HALLSTEIN, un NAZI, 1er Président de la Commission Européenne... Histoire, guerres et famille Rothschild… Rockefeller, bankster, et compagnie... Le dossier Pegasus » John Perkins - L'histoire secrète de l'empire américain ZÉNITH 2016 partie 4 L’Amérique et le Troisième Reich Qui gouverne RÉELLEMENT la France La reprise aux États-Unis 55% des ménages américains ont une épargne insuffisante pour compenser un mois de revenu Master of the Universe – Confessions d’un banquier La France vend son patrimoine à des états plus endettés... L’argent cette GRANDE arnaque… [Hold-Up à millions d'€] QE comment la BCE se moque du monde ! Les collectivités locales françaises s'inquiètent de leurs emprunts indexés sur le franc suisse Philippe Béchade 12 novembre 2014 - BFM Business Il n’y a pas de croissance ni de hausse des profits. Tout n’est que mensonge ! » Philippe Béchade développe son point de vue quant à la Manipulation des Marchés Financiers Personne ne doit rien à personne la preuve Ph. Béchade CRISE MONDIALE Le Cartel des Banques a organisé toutes les crises économiques du monde ! » Russie-France ne pas oublier la lutte commune contre le fascisme Poutine Les faux sondages Marine Le Pen Washington pris la main dans le sac ! Marine Le Pen ne veut PAS sortir de l'UE préalable au GOUVERNEMENT MONDIAL Marine Le Pen, Cosette du Parlement européen ? L'Europe, la mise en place d'une dictature F. Asselineau Face à la dimension criminelle de la crise, les élites sont aveugles, incompétentes ou complices » Ce soir ou jamais vendredi 5 septembre 2014 Pourquoi avons-nous l’impression de vivre la rentrée la plus catastrophique de la Ve République ? » Étienne Chouard System failure, press a key to reboot... A l’heure où j’écris ces lignes, le cessez-le-feu est survenu entre Israel et Gaza. Ce n’est pas le premier. On peut craindre que ce ne soit pas le dernier. Chacun sait qu’il n’y a pas encore de véritable paix. Chacun sait aussi que si cette Paix aura un coût, comme la Vie elle-même, elle n’a pas de prix. Peut-on s’accorder sur quelques propositions ? Proposition 1 en Israël, l’armée sert à protéger les civils et les enfants. A Gaza, les enfants et les journalistes servent de bouclier au Hamas. Nous ne serions simplement plus là pour en discuter si les forces avaient été inversées, ou si le Dôme de Fer n’avait pas existé. Proposition 2 Refuser l’existence aux juifs en tant que nation et refuser la vie aux juifs en tant qu’individus sont des propositions identiques. L’antisionisme est l’autre nom de l’antisémitisme. Cette équivalence est une évidence et un truisme. Proposition 3 L’indignation sélective, qui ne dénonce que les situations dans lesquelles des juifs sont impliqués, est le symptôme, sournois et hypocrite, du syndrome antisioniste. Proposition 4 Combattre l’intégrisme islamique est accepté pour toutes les démocraties SAUF pour Israël, ce petit état de survivants résilients qui dérange tant. Cette singularité est un autre symptôme de ce même syndrome. Proposition 5 Le prix d’une roquette équivalent à celui de 5,000 vaccins contre le Covid 19, ne pas lancer quelques milliers de roquettes aurait permis au Hamas de vacciner 20,000,000 personnes, soit 3 fois TOUS les Palestiniens qui vivent a Gaza, en Judée et en Samarie. Proposition 6 Dans un monde où tous sont connectés, chacun peut dire n’importe quoi, et la vérité est mise au même niveau que le mensonge. Il faut donc rappeler que Gaza n’est plus occupée par Israël depuis le retrait unilatéral ordonné par Ariel Sharon. Proposition 7 En corollaire, si Gaza n’est pas sous occupation, et si les gigantesques montants alloués par la Qatar et la Turquie, l’Iran et l’Europe n’avaient pas servi aux roquettes, Gaza aurait pu consacrer ces sommes à des projets constructifs et pacifiques pour tenter de devenir un autre Singapour, dont elle partage à peu près la superficie. Proposition 8 L’Europe, dans un savant mélange et une alchimie contradictoire, associe antisémitisme séculaire et culpabilité secondaire à la Shoah, volonté de se dédouaner de 2,000 ans de persécutions et de s’amadouer l’islam des rues. Avec effronterie, elle parle d’apartheid au moment où entre en place un gouvernement israélien qui inclut un parti islamiste, sans se demander pourquoi un parti sioniste est inconcevable en terre d’Islam. Proposition 9 Comme un virus qui mute, l’antisémitisme a successivement revêtu divers attributs racial pour les nazis, économique pour les communistes, religieux pour les catholiques. L’antisionisme, récente mutation de l’antisémitisme, en est la version nationale, qui permet de réunir les attributs précédents en une nouvelle forme adaptée a l’islamogauchisme clientéliste. Proposition 10 Le mode de fonctionnement de cet antisionisme-antisémitisme a été analytiquement défini par Nathan Sharanski, dans la règle des 3D. D1 Double standard. Ce qui est vrai pour les autres ne l’est pas pour les Juifs, et inversement. D2 Diabolisation. Les Juifs sont coupables par définition, de manière axiomatique et postulatoire. D3 Dégélitimation. Les Juifs n’ont pas le droit d’être en Israël, ou de s’y défendre, ce qui revient au même. Comme ils n’ont pas le droit d’être ailleurs non plus, pour les tenants de cette attitude, se pose une question indécidable. Les gens n’ont-ils donc rien appris de l’Histoire ? L’Histoire ne se répète pas. Elle se déroule en se renouvelant. Elle bégaye. Ni linéaire, comme si le passé n’importait pas, et que le futur n’était qu’une course folle vers un avenir déterminé. Ni circulaire, comme si le passé se répétait sans innover, et que le Destin était écrit une fois pour toutes. Elle est hélicoïdale et spiralée, revenant sur elle-même, mais se renouvelant sans cesse. Elle est comme la femme aimée du poème de Verlaine, toujours la même mais toujours une autre. L’Histoire n’est pas écrite d’avance parce que les Hommes la réécrivent à chaque instant. Elle est donc ontologiquement indéterminée. Et si son étude ne permet pas de prévenir le futur, au moins permet-elle de dégager quelque Sagesse. C’est ainsi qu’on peut s’abreuver aux deux sources qui ont nourri notre civilisation occidentale la Bible et la Grèce. On peut y choisir quelques héros emblématiques, dont l’exemple peut nous aider a dégager un sens dans les moments dramatiques que nous traversons. La Bible d’abord. Joseph, Moïse, David. Parce qu’il représente la force conquérante qui séduit la jeunesse, parce qu’il fonde la Nation Juive, David est le héros de mes 20 ans. Parce qu’il représente la Libération du Peuple juif, et sa naissance dans la douleur, parce qu’il est l’accoucheur du Peuple juif, Moïse est mon préféré à 35 ans. Moïse est à l’origine des deux idées originelles et fondatrices de l’Occident, la Libération plutôt que la soumission la Sortie d’Egypte, et la Loi plutôt que l’autoritarisme arbitraire le don de la Loi au Sinaï . Pourtant à 50 ans, c’est Joseph mon préféré. Trahi par ses frères, enlevé à son père Jacob, emprisonné par Pharaon, déterminé, résilient, et magnanime, il surmonte toutes les difficultés, réagit à toutes les épreuves, et ne se laisse abattre par rien. Il est l’auteur de sa propre histoire. Quand il tombe, c’est toujours pour se relever. Et relever les autres par la même occasion. La Grèce ensuite. Prométhée, Antigone , Ulysse. A 20 ans, Prométhée est mon préféré, il préfigure la maîtrise des hommes sur la nature. Il anticipe symboliquement le Pouvoir qu’apportera plus tard la Science et la Technique. Le Savoir et Le Pouvoir. A 35 ans, Antigone est ma préférée. En résistant à l’autorité, ne se soumettant qu’à sa morale personnelle, elle symbolise la primauté de la Conscience sur la Loi. Elle introduit l’Ethique. Pourtant à 50 ans, Ulysse sera mon préféré. Lors de la Guerre de Troie, chacun est dans son droit et tous ont tort. Les raisons des uns valent celles des autres. Tout est gris clair ou gris foncé, mais jamais noir et blanc. La ruse d’Ulysse lui permet de dépasser la force d’Ajax ou la vaillance d’Achille. Sa détermination lui permet de vaincre les obstacles mis sur sa route pour retrouver Ithaque et Pénélope. Joseph et Ulysse. Similitude de Destin. Héros modernes. Résilience et détermination. Ténacité et persévérance. Ne jamais renoncer. Survivre à tout. C’est aussi le message que j’ai reçu de mon père, seul rescapé de sa famille, dont la déportation par les nazis a été marquante dans la formation de mon caractère. Gaza et Israël. La Grèce et la Bible. Joseph et Ulysse. Mais quel rapport avec le conflit actuel ? Quels exemples nous donnent-ils ? Nous aspirons à la paix, à la tolérance réciproque, au respect mutuel. Nous aurions préféré que nos enfants et petits-enfants soient préservés, et qu’en place de servir l’armée, ils apprennent le tennis ou le piano. Mais avec qui faire cette paix ? Y a-t-il quelqu’un en face ? La paix avec soi-même, qui est d’ordre psychologique, peut être décrétée unilatéralement. Mais la paix avec l’autre, qui est d’ordre politique, nécessite l’existence d’un adversaire capable de se transformer en partenaire. Or ce partenaire absent se fait encore et toujours attendre. Nul n’est parfait, et nous avons parfois fait des erreurs. Nous nous sommes souvent raidis, mais le peuple à la nuque raide, comme nous décrit la Bible, attend encore une main qui vienne prendre celle que nous voulons bien tendre. Nous l’attendons encore… Pourtant, traversant tous ces obstacles, malgré les pseudo-vérites, les vraies désillusions et les fausses victoires, il faudra bien l’atteindre cette paix qui, comme l’horizon, s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’en approche. Alors, même si nous avons vaincu avec la force de David et la puissance de Prométhée, même si nous avons donné la suprématie au droit sur l’arbitraire, et à la lumière sur l’obscurantisme, il nous faudra la ruse d’Ulysse, en même temps que la résilience et la magnanimité de Joseph. Il nous faudra la ténacité de l’un et la persévérance de l’autre. Nous les aurons évidemment. Nous n’avons pas d’autre choix. Survivre est notre deuxième nature. Il n’y a pas d’alternative. Retour sur le dernier épisode de violences en Palestine. Celui-ci est survenu suite aux menaces d’expulsion de familles palestiniennes de leur logement au désormais célèbre quartier de Cheikh Jarrah au profit de colons israéliens. Selon Sylvaine Bulle, autrice de l’ouvrage Sociologie de Jérusalem, publié aux éditions La Découverte en 2020, ces actions sont l’œuvre de groupes d’entrepreneurs fondamentalistes religieux agissant au nom d’une idéologie raciste qui veut voir Jérusalem-Est redevenir juive et les Palestiniens en disparaître». Ce n’est pas bien étonnant quand on sait que, comme le dit l’historien Vincent Lemire Jérusalem avait été volontairement laissée de côté pendant le processus d’Oslo parce que les négociateurs considéraient que la situation y était inextricable. La longue parenthèse du ’processus de paix’’ étant aujourd’hui définitivement refermée, Jérusalem revient au centre des préoccupations des Palestiniens comme des Israéliens. Et ce, d’autant plus que la bataille démographique n’y tourne pas à l’avantage d’Israël, contrairement à ce que l’on pourrait penser 40% de la population de Jérusalem est aujourd’hui palestinienne contre 25% en 1967 ». Suite à ces menaces, des tensions éclatent sur l’esplanade des Mosquées, en Cisjordanie et dans les villes dites mixtes d’Israël. Affrontements, heurts, frappes de Tsahal contre roquettes du Hamas, escalade et appels à la désescalade… jusqu’au cessez-le-feu entré officiellement en vigueur le vendredi 21 mai, après une médiation égyptienne non sans un bilan macabre d’au moins 232 victimes palestiniennes, dont 65 enfants, et 12 israéliennes dont 2 enfants. Voilà un air de déjà vu, de déjà entendu qui revient... sans jamais avoir totalement disparu. Pour certains observateurs, le niveau de violence est comparable à celui constaté durant la deuxième Intifada entre 2000 et 2005, quand, pour d’autres, c’est le nombre de morts de 2014 qui sert d’agent comparateur. L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. » Cette citation de Karl Marx, ou qui lui est attribuée, pourrait être opportune pour ce qui se passe actuellement en Palestine. Car si ces récents événements ont rappelé, en intensité ou en dégâts, de précédents faits, les réactions sont désormais légèrement différentes. ’L’éternel conflit israélo-palestinien’’. Voilà comment le qualifient certaines personnes maintenant. Ajoutez à cela un soupir d’exaspération ou d’ennui, à peine masqué, et vous aurez une image assez fidèle des effets que suscite bien trop souvent l’une des plus longues occupations de l’époque moderne. L’on pourrait aussi citer d’autres comme Mais voyons, ce n’est pas la seule guerre qui fait des ravages actuellement?», ou encore Et les Ouïghours, on en parle des Ouïghours?». Ma foi, pourquoi pas. Si l’on veut parler des Ouïghours qu’on le fasse. Néanmoins, opérer une hiérarchisation des malheurs pour ne pas avoir à regarder en face ce qui se passe est au mieux signe de bêtise, au pire d’une profonde hypocrisie. Tout simplement car, et c’est un secret de polichinelle, l’attitude dans le monde entier envers la Palestine a changé. Le nombre d’alliés, intéressés ou pas, s’est réduit comme une peau de chagrin. Israël a, plus que jamais, le soutien inconditionnel de l’Oncle Sam ; soutien savamment renforcé par Donald Trump. L’Union Européenne condamne quand elle parle mais n’a pas les moyens de ses ambitions, quand elle en a. Et, du côté des pays arabes, les Accords d’Abraham ont introduit une nouvelle donne que les signataires sont bien obligés de prendre en compte dans leurs déclarations. L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. » Le territoire palestinien rétrécit à vue d’œil pour devenir un archipel divisé jalonné d’obstacles en tous genres par exemple, il faut compter 255 km de murs et 740 check points en Cisjordanie. Pas d’État, pas de monnaie, pas de passeport, des réquisitions des terres exploitables, des expropriations manu militari et des contrôles quotidiens. Voilà le lot de celles et ceux que l’on regarde désormais avec méfiance. Cette même méfiance qu’eux-mêmes manifestent envers leurs prétendus dirigeants, entre le Hamas et le Fatah, trop occupés à se livrer une autre guerre. Le dernier espoir d’organisation d’élections, dont les précédentes remontent à 2006, a été déçu par Mahmoud Abbas le 30 avril dernier qui a annoncé leur report à une date non déterminée. Officiellement parce qu’Israël n’autorise pas les Palestiniens et les Palestiniennes de Jérusalem à voter pas plus qu’il ne les a 15 ans plus tôt. Officieusement parce que le Hamas a toutes ses chances de remporter le scrutin. L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. » Savez-vous ce qu’il y a de pire dans le bégaiement, en dehors du fait que c’est une lutte de tous les instants? C’est probablement de se sentir aussi prisonnier ou prisonnière de ses propres mots qu’incapable de s’extraire de leur spirale. L’histoire de la cause palestinienne bégaie… face à un monde qui s’est visiblement lassé d’attendre la fin de sa phrase.

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