Effaroucheuroiseaux Des cerfs-volants en forme de rapaces pour éloigner les volatiles de vos jardins et cultures Livraison gratuite sur de nombreux articles. PiÚce agricole, piÚces tracteur et matériel agricole . Contactez-nous Tel. 09 71 07 08 01 N° non surtaxé. Bonjour, identifiez-vous. Se connecter . Bonjour, identifiez-vous. Gammes de produits. PiÚces Agricole. Piece agricole
Descriptif Le VG7010 BX P Pro SOLAIRE est un effaroucheur électro acoustique professionnel destiné à protection des bùtiments industriels, des unités de stockage, des gares, des aéroports, des terrains de sports, des zones de cultures, des surfaces de maraßchage, des fermes et bùtiment d'élevages.etc. Conçu pour une usage semi-professionnel et professionnel, il protÚge
Unautre rĂ©pulsif Ă©tourneaux efficace pour effaroucher les oiseaux migrateurs consiste utiliser un filet anti pigeon. Dans le cas particulier des Ă©tourneaux, la taille des mailles doit ĂȘtre infĂ©rieure Ă deux centimĂštres. IdĂ©al pour la protection des toitures et rambardes de balcons, le pic anti-pigeon, encore appelĂ© picot, a pour
Desrapaces pour faire fuir les étourneaux à FÚre-Champenoise. France 3 Régions
Descentaines dâĂ©tourneaux nichent dans les arbres de la citĂ© Loucheur au Port du Rhin, provoquant des nuisances sonores et sanitaires. Face Ă ce problĂšme, la Ville avec la LPO, mĂšnent des opĂ©rations
Vf7Pt. Si vous avez des vieux CD ou DVD, câest un bon moyen de faire fuir les corbeaux, les corneilles et autres oiseaux. Accrochez-les dans les arbres avec une corde, sur votre balcon ou votre terrasse. Dâune part, OĂč vont les corbeaux le soir ? En hiver, donc, les corbeaux il sâagit en fait des plusieurs espĂšces de la famille des corvidĂ©s, comme le Corbeau freux, la Corneille noire, le Choucas des tours ou la Pie bavarde se rassemblent pour la nuit dans des dortoirs », le plus souvent Ă la cime de grands arbres par exemple, dans une haie de peupliers. Dâautre part Comment faire pour faire fuir les corbeaux ? 14 trucs pour Ă©loigner les corbeaux de la maison Utiliser un ruban rĂ©pulsif. ⊠Utiliser des CD pour les dissuader de sâapprocher. ⊠Utiliser des assiettes en aluminium. ⊠Installer des pics anti- corbeaux . ⊠Utiliser un gel transparent. ⊠Utiliser des faux corbeaux . ⊠Faire fuir les oiseaux avec un laser. ⊠Faire du bruit. Comment se dĂ©barrasser des corneilles ? Pour se dĂ©barrasser des corbeaux et corneilles de façon efficace, il faut alors le passage rĂ©pĂ©tĂ© de plusieurs rapaces. Plusieurs rapaces sont nĂ©cessaires sâil y a beaucoup dâoiseaux Ă effaroucher. Ainsi, les volatiles les moins courageux fuiront les premiers, rapidement suivis par les autres individus de leur groupe. Pourquoi les corbeaux crient le soir ? Face au mĂȘme groupe ou Ă la famille les croassements sont frĂ©quents et rĂ©pĂ©titifs mais pas stridents, comme un salut amical. Le croassement des corbeaux sert Ă©galement Ă alerter leurs homologues dâun danger imminent. Une des façons dont les corbeaux perçoivent le danger est quand ils voient un autre corbeau mort. Est-ce que le corbeau porte malheur ? Le corbeau, annonciateur de mauvaises nouvelles, liĂ© Ă la mort et aux tĂ©nĂšbres, est considĂ©rĂ© dĂšs lâantiquitĂ© comme un animal extrĂȘmement futĂ©. MalgrĂ© tout, il reste un mal-aimĂ© notoire hĂŽte des cimetiĂšres et amateur de cadavres, son cri lugubre fait frissonner et, dit-on, porte malheur. Quand tu vois un corbeau ? Signe de chance, il est Ă©galement associĂ© Ă lâarchĂ©type de lâescroc et de la tromperie. Si le corbeau ou la corneille vous a choisi comme animal totem, il vous accompagne dans le dĂ©veloppement de votre capacitĂ© Ă observer, prendre de la perspective, ainsi que de votre connexion avec la magie de la vie. Comment faire pour se dĂ©barrasser des corbeaux ? Ces oiseaux voient aussi bien que le pigeon ramier ! On couvrira donc lâovale blafard du visage dâune cagoule camouflĂ©e et on Ă©vitera de trop remuer au poste. Ă courte distance â et mĂȘme si le corbeau est rĂ©putĂ© robuste â un plomb N° 7 fait parfaitement lâaffaire. Pourquoi autant de corbeaux ? Car ils y trouvent des arbres hauts, des ressources alimentaires et pas trop de dangers. Qui est le prĂ©dateur du corbeau ? Ces oiseaux nâhĂ©sitent pas Ă houspiller les rapaces, dont leurs prĂ©dateurs, lâAutour des palombes, le Faucon pĂšlerin et le hibou grand duc. Quâest-ce qui attire les corneilles ? Les Johannais le savent bien les corneilles sont attirĂ©es par les ordures. ⊠Dâabord, lâutilisation du bac sur roues pour disposer de ses ordures est le moyen le plus efficace de dĂ©jouer les oiseaux. Son couvercle rĂ©sistant est Ă lâĂ©preuve des corneilles, mais aussi des chats, chiens et moufettes, entre autres. Comment se dĂ©barrasser des oiseaux noirs ? Comment Ă©loigner les oiseaux noirs de mes mangeoires? En gros, remplacez vos grains de maĂŻs ou votre mĂ©lange de graines par des graines de tournesol. Vous pouvez aussi placer un grillage autour des mangeoires ou utiliser une mangeoire Ă balancier pour que seuls les petits oiseaux puissent y accĂ©der. Comment tuer un corbeaux ? Ces oiseaux voient aussi bien que le pigeon ramier ! On couvrira donc lâovale blafard du visage dâune cagoule camouflĂ©e et on Ă©vitera de trop remuer au poste. Ă courte distance â et mĂȘme si le corbeau est rĂ©putĂ© robuste â un plomb N° 7 fait parfaitement lâaffaire. OĂč dorment les corbeaux la nuit ? Les corbeaux, les Ă©tourneaux et les moineaux passent la nuit en groupe. Ils se rassemblent le soir et se posent dans des parcs sur des arbres ou dans des buissons. Pourquoi les corneilles se rassemblent le soir ? La fonction exacte de ces attroupements nocturnes demeure un mystĂšre, mais la quĂȘte de nourriture ne serait pas en cause. Ces rassemblements constitueraient plutĂŽt une stratĂ©gie pour rĂ©duire le risque de prĂ©dation, suggĂšre lâornithologue. Pourquoi des corbeaux dans mon jardin ? Mais le corbeau permet aussi de dĂ©barrasser du jardin les vers, les insectes et autres nuisibles qui font partie de son alimentation. Pourquoi les corbeaux attaquent ? La plupart de ces incidents surviennent lorsque les oiseaux sont en pĂ©riode de nidification. Les oiseaux sont particuliĂšrement sur la dĂ©fensive lorsquâils craignent pour leurs poussins », explique-t-elle. Quel est la symbolique du corbeau ? Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme Ă©tant de mauvais augure, en partie Ă cause du symbolisme nĂ©gatif de leur plumage noir. Ainsi, en SuĂšde, les corbeaux reprĂ©sentent les fantĂŽmes des personnes assassinĂ©es et, en Allemagne, ils reprĂ©sentent les Ăąmes des damnĂ©s. Quel est le symbole du corbeau ? Symbolique du corbeau Pour ceci, le corbeau est gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă la sagesse mais aussi au mystĂšre. Comme tout le monde le sait, le corbeau se caractĂ©rise par sa couleur noire. En fait, cette couleur symbolise la profondeur, le secret et lâinconnu. Quelle est la symbolique du corbeau ? Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme Ă©tant de mauvais augure, en partie Ă cause du symbolisme nĂ©gatif de leur plumage noir. Ainsi, en SuĂšde, les corbeaux reprĂ©sentent les fantĂŽmes des personnes assassinĂ©es et, en Allemagne, ils reprĂ©sentent les Ăąmes des damnĂ©s. Est-ce que les corbeaux sont dangereux ? Selon eux, le corbeau ne montre pas de signes dâagressivitĂ© car une corneille peut se montrer beaucoup plus violent que ça. Elle peut, par exemple, sâattaquer aux yeux de lâhomme et tenter de les lui arracher. Comment chasser le corbeau ? Pour disposer efficacement votre affĂ»t, vous devez prendre en considĂ©ration le sens du vent et lâemplacement du soleil. Un soleil en plaine face vous transformera en Ă©pouvantail et rendra vos tirs difficiles. Autant que possible, positionnez votre affĂ»t de maniĂšre Ă avoir le soleil dans le dos et le vent de travers. Comment tuer corbeau Noir ? Pour le vaincre, câest trĂšs simple attendez quâil perde son Ă©tat invulnĂ©rable et attaquer le Corbeau Noir avec le personnage se trouvant dans lâĂ©tat Aventurier. Cette action mettra alors fin au combat. Pourquoi les corbeaux frappent aux vitres ? Ce comportement particulier sâexplique de la façon suivante au temps de la nidification, les oiseaux dĂ©fendent un territoire. ⊠Parfois, un oiseau dĂ©couvre son reflet ou sa silhouette dans une vitre ou dans le rĂ©troviseur dâune voiture. Nâoubliez pas de partager lâarticle !
ROUSSE Emmanuel MĂ©moire de Master Imaginaires Sous la direction de M. Patrick HUBNER UniversitĂ© du Sud, Toulon, Var Le contrat de lecture chez LautrĂ©amont ; Pour une approche mĂ©tatextuelle des Chants de 2 and 3 SOMMAIRE INTRODUCTIONâŠâŠâŠâŠPage 4 and 5 LautrĂ©amont 6 avait dĂ©jĂ tentĂ© Page 6 and 7 nĂ©cessairement Ă lâexcitation dPage 8 and 9 comme celui qui [c]omme BaudelaiPage 10 and 11 AndrĂ© Gide, qui commença sa carriPage 12 and 13 lecteur et peut-ĂȘtre Ă©galement coPage 14 and 15 1. Lâaveu dâune filiation ? 16 and 17 de 1870 dans lesquelles transparaĂźPage 18 and 19 Presse, fondĂ© par Emile de GirardiPage 20 and 21 dâautres 75 - la dĂ©mesure et la Page 22 and 23 de mer La corde peut se couper Page 24 and 25 littĂ©rature ainsi que sur lâĆuvPage 26 and 27 incontestabilitĂ© de la priĂšre ; Page 28 and 29 Câest dans le passage suivant quPage 30 and 31 La dĂ©monstration sâachĂšve sur lPage 32 and 33 les formes, les codes de compositioPage 34 and 35 DEUXIEME PARTIE Un voyage initiatPage 36 and 37 En outre, devant cet orage » liPage 38 and 39 temps de divulguer la source de cesPage 40 and 41 surpassĂ© les loups et les briPage 42 and 43 indiquant comment il compte lâappPage 44 and 45 impersonnelles il me semblait Page 46 and 47 sâadressant Ă la communautĂ© desPage 48 and 49 formes architecturales⊠ou gĂ©omPage 50 and 51 prouvent les passages qui prĂ©cĂ©dePage 52 and 53 humour, la parenthĂšse faisant foi Page 54 and 55 par Baudelaire. Le philosophe est Page 56 and 57 confusion mais il sait pertinemmentPage 58 and 59 ses contradictions et ses omissiPage 60 and 61 Ă©tonnante mise en exergue de la fiPage 62 and 63 lâimportante utilisation de la rhPage 64 and 65 AprĂšs les considĂ©rations quant auPage 66 and 67 alchimique. Le pouvoir occulte Page 68 and 69 condition de lâĂ©criture et de laPage 70 and 71 PrĂ©tendriez-vous donc, que, parPage 72 and 73 1. Les instances communicatives en Page 74 and 75 habitants des citĂ©s sont subitemenPage 76 and 77 tâaime, et je nâai pas besoin dPage 78 and 79 cette strophe, qui voit Maldoror chPage 80 and 81 somnambulique de se mouvoir, en le Page 82 and 83 du texte, LautrĂ©amont semble mettrPage 84 and 85 De fait, la puissance [âŠ] abstPage 86 and 87 maintenant arrivĂ©s dans le rĂ©el Page 88 and 89 2. Le rĂ©cit dĂ©sagrĂ©gĂ©. La Page 90 and 91 lâopposĂ© dâun exposĂ© clairPage 92 and 93 combat entre Maldoror et le crabe tPage 94 and 95 Ă©vĂ©ler lâabrutissement dont il Page 96 and 97 essor dans lâĂ©ther lugubre, en cPage 98 and 99 scarabĂ©e V ; 2. Dans ce dernier,Page 100 and 101 diĂ©gĂšse des Chants. A ce sujet, nPage 102 and 103 Ce choc, ce choc lâa-t-il tuĂ©Page 104 and 105 2 267 , du pendu IV ; 3 268 , oPage 106 and 107 talons en arriĂšre et non en avant Page 108 and 109 diĂ©gĂ©tique, personnages, narrateuPage 110 and 111 les discours de distribution pour lPage 112 and 113 Bibliographie Editions originalePage 114 and 115 âą Soulier Jean-Pierre, LautrĂ©amoPage 116 and 117 âą SalaĂ»n AnnaĂŻck, Les Ă©ditions
[Photos] [PrĂ©sentation] [Classification] [Noms] [Ătymologie] [Identification] [Chant] [Fientes] [Empreinte] [Vol] [Habitudes] [Cycle de vie] [Nourriture] [Habitats] [RĂ©partition] [Migration] [Culture] [Statut] [VidĂ©os] [Autres sujets] [Monde animal] [Taxon ascendant] [Via Gallica]Photos ClassificationRĂšgne animaux AnimaliaSous-rĂšgne mĂ©tazoaires MetazoaDivision triploblastiques BilateraliaSous-division deutĂ©rostomes DeuterostomiaSuper-embranchement chordĂ©s ChordataEmbranchement vertĂ©brĂ©s VertebrataSous-embranchement vertĂ©brĂ©s Ă mĂąchoires GnathostomataClasse oiseaux AvesSous-classe nĂ©ornithes NeornithesSuper-ordre nĂ©ognathes NeognathaeGroupe passereauxSous-groupe Ordre passĂ©riformes PasseriformesSous-ordre Famille sturnidĂ©s SturnidaeSous-famille Genre Ă©tourneaux SturnusSous-genre EspĂšce Sturnus vulgaris [LinnĂ©, 1758]Sous-espĂšce Nom commun Ă©tourneau sansonnetNom populaire Noms europĂ©enscerloi i zi pikalosh, gargulliStarstarlingarabazozo pikartĐ·ĐČŃŃаĐčĐœŃ ŃпаĐș, ŃпаĐșdredĐŸĐ±ĐžĐșĐœĐŸĐČĐ”Đœ ŃĐșĐŸŃĐ”Ńestornell vulgarÄvorak, ĆĄareni ÄvorakstĂŠrdruid, truidestornino pinto, estorninokuldnokkstarikottarainenĂ©tourneau sansonnetprotterdrudw, drudwy, dreydwen, drudwen, aderyn yr eiraÏαÏΜÎč psaroniseregĂ©lydruidstaristornomÄjas strazds, maÄiĆĆĄ, melnais strazdsĆĄnekutis, ĆĄpokas, varnÄnasĐŸĐ±ĐžŃĐ”Đœ ŃĐșĐŸĐ»ĐŸĐČŃĐ°ĐœĐ”ŃsturnellstĂŠrspreeuwszpakestorinho-malhado, estorninhograurĐŸĐ±ŃĐșĐœĐŸĐČĐ”ĐœĐœŃĐč ŃĐșĐČĐŸŃĐ”ŃĐŸĐ±ĐžŃĐœĐž ŃĐČĐŸŃаĐș obiÄni Ävorak, ŃĐČĐŸŃаĐș ÄvorakĆĄkorecstareĆĄkorec obyÄajnĂœŃпаĐș Đ·ĐČĐžŃаĐčĐœĐžĐčSturnus vulgaris Identification Cri et chantHabitudes Cycle de vie NourritureDescriptionLâĂ©tourneau est une espĂšce omnivore il mange des insectes, des vers de terre et des chasse les proies au sol et dans le sol oĂč, grĂące Ă son bec long et fin, il peut dĂ©loger les larves de tipules. En Ă©tĂ©, il apprĂ©cie les baies et les fruits mĂ»rs et peut causer des ravages dans les peut ĂȘtre prĂ©sent en bandes nombreuses dans les endroits oĂč la nourriture est abondante dĂ©charges, poubelles, mangeoire Ă bĂ©tail, vergers et mangeoire de jardin. La nourriture naturelle comprend des pommes, des cerises, des chenilles, des larves de tipule, des fourmis volantes. HabitatsGĂźteHistoire, traditions, lĂ©gendes, mythes, symboles âŠStatutDĂ©gĂąts et nuisancesEssentiellement cultures maraĂźchĂšres et fruitiĂšres. Nuisances rĂ©elles en ville fientes dans les dortoirs.Protection Autres sujets
Bonjour Ă tous ! Vous avez peut-ĂȘtre entendu parler dâune maladie. On en parle un peu en ce moment. Mais si ! Vous en avez forcĂ©ment entendu parler. La COVID-19. Ăa vous dit quelque chose ? Tout le monde en parle tout le temps mais vous savez bien ce que câest ? Je pense que non. Alors je vais essayer de vous expliquer un peu en rĂ©pondant Ă des questions simples que tout le monde se pose. Commençons. Que veux dire COVID-19 ? Câest un acronyme. Un acronyme câest un sigle qui se prononce comme un mot ordinaire. Je dĂ©taille ce sigle. COronaVirus Disease. Cela vient de lâanglais et cela signifie maladie provoquĂ©e par un coronavirusâ. Le 19 indique que cette maladie est apparue en 2019. Vous avez remarquĂ© quâon dit LA maladie provoquĂ©e par un coronavirus. On dit donc LA COVID-19. Ben oui đ Quels sont les symptĂŽmes de la COVID-19 ? Les plus connus sont la perte du goĂ»t et de lâodorat. VĂ©rifiez que vous sentez bien. Attention ! Un goĂ»t mĂ©tallique dans la bouche peut Ă©galement ĂȘtre un symptĂŽme. Faites bien attention. Les autres symptĂŽmes frĂ©quents sont lâessoufflement, la fatigue, des maux de tĂȘte, des courbatures un peu partout. Tout cela ressemble Ă la grippe⊠Il y a dâautres symptĂŽmes un peu plus rares. Je ne vous les citerai pas ici. Quâest-ce quâun coronavirus ? Câest un virus qui semble porter une couronne. Photographie de coronavirus observĂ©s au microscope Ă©lectronique Les coronavirus forment une famille de virus. Il en existe plusieurs. Celui qui provoque la COVID-19 est le SRAS-CoV-2. Câest encore un sigle. Syndrome respiratoire aigu et sĂ©vĂšre provoquĂ© par un coronavirus. Le 2 indique quâil y en a un autre. Câest le MERS-CoV ce qui veut dire Syndrome Respiratoire du Moyen Orient. Il est apparu en 2012 mais ne sâest pas beaucoup propagĂ©. Mais quâest-ce quâun virus ? Attention câest un peu compliquĂ©. Un virus nâest pas une cellule. Il nây a pas de membrane , cytoplasme et noyau comme les cellules. Il est constituĂ© dâune capside elle-mĂȘme formĂ©e de petits Ă©lĂ©ments rĂ©pĂ©titifs. Il contient une toute petite information gĂ©nĂ©tique. Lâinformation gĂ©nĂ©tique câest un peu comme le plan dâune cellule, dâun individu ou dâun virus. Comme un virus est trĂšs simple, lâinformation gĂ©nĂ©tique est trĂšs petite. Jâai failli oublier de vous dire quâun virus câest trĂšs petit. Beaucoup plus petit quâune cellule humaine. Comment le virus est-il transmis ? La transmission dâun virus, ou dâun microbe, est appelĂ©e contamination. Comment pouvons-nous ĂȘtre contaminĂ© ou contaminer quelquâun ? Il y a plusieurs modes de contamination. Les principaux vecteurs de contamination sont les aĂ©rosols. Quâest ce que câest encore que ça ? Ce sont de toutes petites gouttelettes dâeau qui sont rejetĂ©es par le corps quand on expire, quâon parle, quâon baille⊠On en produit tout le temps des aĂ©rosols mais ils ne se voient pas. Le virus est vraiment tout petit minuscule alors il peut ĂȘtre dans ses aĂ©rosols. Les aĂ©rosols flottent dans lâair. Ils ne tombent presque pas parce quâils sont vraiment trĂšs petits. Le moindre courant dâair les relance. Du coup, ils se dĂ©placent partout ces aĂ©rosols. Ils peuvent traverser une piĂšce sans problĂšme les aĂ©rosols. Ils mettent un peu de temps pour arriver tout au bout de la classe mais ils finissent toujours par y arriver. Imaginez que je mette du produit qui sent bon grĂące Ă une bombe. Je fait pschiit comme ça. On voit des petites gouttes. Mais il y a des tas dâaĂ©rosols quâon ne voit pas. Et on les sent dans toute la piĂšce. Câest bien la preuve quâils se dispersent un peu partout. Alors câest pareil pour les aĂ©rosols que rejette un humain. Puis, un autre humain respire. Il inhale les aĂ©rosols et il est contaminĂ©. Lâautre mode de contamination est par la bouche. Observez bien un humain. Vous verrez quâil porte sans arrĂȘt les mains au visage et souvent Ă la bouche. HoplĂ ! Le virus entre dans les voies respiratoires. Si je rĂ©sume, la COVID-19 se transmet par les aĂ©rosols et les contacts entre les mains et le visage. Que pouvons-nous faire pour limiter la contamination ? Câest trĂšs simple. Pour se dĂ©barrasser du virus sur les mains, il faut se les laver avec un gel hydro-alcoolique. Comme vous ĂȘtes de gentils Ă©lĂšves vous le faites en rentrant en classe. Il faut continuer. Et puis il faut porter le masque sĂ©rieusement mais vraiment bien. Comme ça vous gardez vos aĂ©rosols pour vous et vous empĂȘchez les aĂ©rosols des autres de vous contaminer. Il nây a que cela qui fonctionne mais ça fonctionne bien. La preuve est que personne nâa de maladie cet hiver. Personne ne tousse en classe. Dâhabitude, en cette saison, il y a des tas dâĂ©lĂšves enrhumĂ©s, des gastros, des grippes⊠LĂ il y en a presque pas. Comment faire Ă la cantine ? Le problĂšme de la cantine est quâil faut enlever le masque. Ce nâest pas possible de manger avec le masque. Pendant le temps du repas, le risque de contamination augmente. Comment faire ? Câest trĂšs simple. Vous mangez vite et en Ă©vitant de parler. Puis vous remettez votre masque pour papoter avec vos camarades. Je sais que câest embĂȘtant mais vous avez envie dâĂȘtre contaminĂ©s vous ? Moi non. Et je ne veux pas contaminer les autres si par malchance je suis moi-mĂȘme contaminĂ©. Ce que pourrait faire lâĂ©cole est simple aussi. Il faudrait vous installer une place sur deux. Avec personne en face. Les aĂ©rosols se dĂ©placeraient quand mĂȘme mais si on ne parle pas beaucoup, on limite fortement le risque de contaminer et dâĂȘtre contaminĂ©. Comment agit le virus ? LĂ aussi câest un peu compliquĂ©. Le virus se fixe sur une cellule des voies respiratoires cavitĂ© nasale, cavitĂ© buccale, trachĂ©e, bronches, bronchioles, alvĂ©oles pulmonaires. La cellule le fait entrer. Lâinformation gĂ©nĂ©tique du virus sâintĂšgre Ă celle de la cellule. A partir de lĂ câest notre cellule qui fait tout le travail. Elle est lĂ©gĂšrement modifiĂ©e et produit des tas de virus. Ces virus sâaccumulent dans la cellule. Quand la cellule est remplie de virus elle Ă©clate et les nouveaux virus sont libĂ©rĂ©s et vont se fixer sur dâautres cellules. Une cellule peut produire des dizaines ou des centaines de virus. Ce sont donc des dizaines ou des centaines dâautres cellules qui vont ĂȘtre infectĂ©es ensuite. Ăa va trĂšs vite. Comment expliquer les symptĂŽmes de la maladie ? Vous avez compris que le virus utilise nos cellules et les tue. Il sâattaque en prioritĂ© aux cellules des voies respiratoires, en particulier celles des alvĂ©oles pulmonaires. Vous savez que les alvĂ©oles pulmonaires permettent de mettre du dioxygĂšne dans le sang. Câest indispensable ça. Si certaines de nos alvĂ©oles pulmonaires meurent, on respire moins bien. On sâessouffle. Si cela dure, on est fatiguĂ©. Puis des maux de tĂȘte apparaissent. Câest parce que le cerveau manque de dioxygĂšne, alors les vaisseaux sanguins gonflent pour essayer dâapporter plus de sang donc plus de dioxygĂšne. En gonflant, les vaisseaux sanguins appuient sur le cerveau et ça fait mal Ă la tĂȘte. Comment se fait-il que les personnes ĂągĂ©es soient-elles plus touchĂ©es ? Actuellement 90% des morts de la COVID-19 sont des personnes ĂągĂ©es. Vieillir câest fonctionner moins bien. Dans le corps, les cellules se renouvellent en permanence. Des cellules meurent mais dâautres apparaissent. Sauf quâen vieillissant il y a de plus en plus de cellules qui meurent et de moins en moins de cellules apparaissent. Câest vrai pour leurs alvĂ©oles pulmonaires. Les personnes ĂągĂ©es en ont moins que quand elles Ă©taient jeunes. Elles sâessoufflent dĂ©jĂ . Alors si le virus tue des alvĂ©oles câest tout de suite plus grave. Le variant anglais est-il plus contaminant ? Dâabord je dois expliquer ce quâest un variant. Câest quand il y a une petite modification Ă la surface de la paroi du virus. Le variant anglais a une petite modification qui fait quâil se fixe plus facilement Ă la surface de nos cellules. Il est donc plus contaminant. Apparemment, mais je ne suis pas sĂ»r, il provoque moins de formes graves de la maladie. Les formes graves câest quand on est obligĂ© dâaller Ă lâhĂŽpital et parfois en rĂ©animation. Peut-on guĂ©rir de la COVID-19 ? La rĂ©ponse est oui. Câest mĂȘme ce quâil se passe le plus souvent. On ne fait pas beaucoup attention Ă ces chiffres lĂ . Je vous donne les chiffres du 12 janvier 2021. Personnes infectĂ©es 2 844 680 GuĂ©risons 208 997 DĂ©cĂšs 68 197 Une personne infectĂ©e est une personne chez qui le virus sâest dĂ©veloppĂ©. Parfois, la personne nâa pas de symptĂŽmes. Elle nâest pas malade. Câest ce quâon appelle des porteurs sains. Ces personnes ne sont pas malades et elles ne peuvent donc pas guĂ©rir đ Vous voyez vous-mĂȘmes que la plupart des personnes infectĂ©es sont porteuses saines. Les guĂ©risons ne reprĂ©sentent que 7% des personnes infectĂ©es. Les dĂ©cĂšs reprĂ©sentent seulement 2% des personnes infectĂ©es. En rĂ©alitĂ© câest peut-ĂȘtre moins parce que des tas de personnes asymptomatiques nâont pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es. Ce nâest pas beaucoup 2% mais câest beaucoup trop encore. Alors faisons ce que nous pouvons faire et qui fonctionne. Portons nos masques convenablement et lavons nous les mains. Et si vous voyez quelquâun qui baisse le masque, grondez-le ! MĂȘme si câest un professeur ou votre parent. Jeudi 8 Juin, An IV Max Bonomou, tu as une sortie avec le schola demain. » Le chevalier Oui Maxou. » Max Tu sors avec quelle classe ? » Le chevalier Une sixiĂšme. » Max La classe de Teddy ? » Le chevalier Oui đ » Max OĂč allez-vous ? » Le chevalier Au MusĂ©um. » Max Au MusĂ©um ? Le MusĂ©um National dâHistoire Naturelle de la Ville-Capitale ? » Le chevalier Celui-lĂ mĂȘme đ » Max Tu vas au MusĂ©um Nationale dâHistoire Naturelle de la Ville-Capitale ! » Le chevalier Oui đ Voudriez-vous venir ? » Max Tu nous proposes de venir, Ă nous, tes petizours naturalistes ? » Le chevalier Oui Maxou đ » Max Dâaccord ! Je file prĂ©venir les cousins ! LĂO ! SAMUEL ! DEMAIN NOUS ALLONS AU MUSĂUM ! AVEC TEDDY ! » LĂ©o et Samuel arrivent en courant. LĂ©o Câest vrai ? » Le chevalier Oui đ » Samuel Kalisse ! Le musĂ©um ! » LĂ©o Rhooo la chance ! » Max Ben oui đ Et en plus il y aura Teddy ! » LĂ©o Une classe de petizours ! » Le chevalier Il y aura aussi de vrais Ă©lĂšves. Je compte sur vous pour ĂȘtre sages. » Max Bonome, nous serons des petizours exemplaires ! » LĂ©o Câest promis ! » Samuel On sera trĂšs sages. » Le chevalier Pas de bavardages ? » Max Ben si ! Bonome, les sorties de la schola se font pas en silence ! On est pas des Chartreux nous ! Mais on parlera pas pendant tes interminables explications soporifiques. » LĂ©o Et on chahutera pas pendant le trajet dans la grande calĂšche. » Samuel Nous discuterons calmement et posĂ©ment. » Max Comme des gentillours đ » Le chevalier Dâaccord. Alors allez vous dĂ©barbouiller et au lit ! » Max Oui bonome ! » LĂ©o Tu viendras nous border ? » Samuel Et nous gratouiller le front ? » Le chevalier Quand vous serez propres ! » Le lendemain matin, 6h, le rĂ©veil sonne. Max Bonome ! Debout ! Allez ! » LĂ©o Câest fini le dodo ! » Samuel Saute dans tes chaussettes ! » Le chevalier đ » LĂ©o Allez bonome ! » Samuel Sinon on te chatouille ! » Le chevalier Non, pas ça ! Vous portez dĂ©jĂ vos sacs Ă dos ? » Max On est prĂȘts nous ! » LĂ©o Allez, dĂ©pĂȘche toi un peu si tu veux avoir le temps de cafĂ©iner en chemin ! » Le chevalier Dâaccord⊠DĂ©part dans trois minutes ! » Pendant la chevauchĂ©e⊠Max Dis, câest grand le MusĂ©um. Il y a la Grande Galerie de lâĂvolution, les Serres, le Jardin des Plantes, la MĂ©nagerie⊠» LĂ©o La Galerie de MinĂ©ralogie, celle de Botanique, lâAnatomie ComparĂ©e et la PalĂ©ontologie. » Max Quâest ce quâon va visiter ? » Le chevalier Le Jardin des Plantes et la Galerie dâAnatomie ComparĂ©e et de PalĂ©ontologie. » LĂ©o On va faire la botanique alors ! » Samuel Et lâAnatomie ! Chouette alors ! » Max On va voir des fossiles ! Des tas de fossiles ! Il y a des Dinosaures ? » Le chevalier Oui Max. » LĂ©o Des Dinosaures ! Rhooo la chance ! » Samuel Rholala ! Ăa va ĂȘtre bien ! » On est arrivĂ©s au rendez-vous tout Ă©nervĂ©s. Et on avait hĂąte de voir Teddy. Teddy, câest notre camarade de classe quand on va Ă la schola. Souvent, dans sa classe, on papote tous les quatre. MĂȘme quâune fois bonome nous a grondĂ©s parce quâon perturbait ses cours. On a eu honte de nous et on sâest calmĂ©s trĂšs vite. AprĂšs, on chuchotait tout doucement. Puis, on a attendu que tous les Ă©lĂšves arrivent. Ils sont gentils les Ă©lĂšves et ils sont tous arrivĂ©s Ă lâheure. MĂȘme avant lâheure. Et bonome a commencĂ© Ă faire le chien de berger. Il est rigolo avec son troupeau dâĂ©lĂšves. Il tourne autour, les compte, les recompte, vĂ©rifie quâils vont bien, leur aboie dessus si ils sont pas sages ou quâils vont Ă droite ou Ă gauche. Un vrai chien de berger avec son troupeau đ Et il dit des bĂȘtises pour les faire rigoler đ Il peut pas sâen empĂȘcher. NâempĂȘche, quâĂ la fin de la journĂ©e, il est tout fatiguĂ©. En plus, lĂ , il allait devoir faire le guide. Tu te rends compte Princesse ? Bonome a fait le guide au MusĂ©um dâHistoire Naturelle de la Ville-Capitale ! Mais ça je te le raconterai aprĂšs. LĂ , il fallait quâon sâinstalle dans la grande calĂšche. Mais il y avait plein de place alors on a pu prendre un siĂšge pour nous quatre. Et on a papotĂ©. Et puis, comme on parlait des loups, LĂ©o sâest souvenu quâil avait mis la revue EspĂšces dans le sac de bonome. Alors on a lu lâarticle sur le loup des Falklands. Regarde ! Câest nous ! On est sages non ? Les petizours avec leur copain Teddy. En fait, on a pas vraiment lu. Moi jâai discutĂ© avec Teddy. LĂ©o Ă©tait plongĂ© dans ses pensĂ©es. Il devait rĂ©viser lâanatomie ou la palĂ©ontologie dans sa tĂȘte. Il y a que Samuel qui lisait vraiment. Samuel, il est trĂšs sĂ©rieux. Il Ă©tudie encore plus que LĂ©o. Mais câest normal. Il est venu du Canada exprĂšs pour ĂȘtre le petitours naturaliste de bonome et vivre de belles aventures avec nous. Mais bon, il sait quand mĂȘme sâamuser. Et on sâentend trĂšs bien tous les trois. Avec Teddy aussi đ Le Jardin des Plantes La grande galerie de lâĂ©volution Nous sommes arrivĂ©s au Jardin des Plantes et bonome a commencĂ© Ă faire le guide. Tout dâabord, il a expliquĂ© le Pays des Zoisos. Parce que tout le monde comprend pas. Le Pays des Zoisos il est pas difficile Ă trouver parce quâil est partout autour de nous. Bonome a demandĂ© aux Ă©lĂšves de faire silence et dâĂ©couter. Et on a entendu un merle. On lâa cherchĂ© et, forcĂ©ment, on lâa trouvĂ©. Un merle noir Câest un merle noir. VoilĂ , câest comme ça le Pays des Zoisos. Les Ă©lĂšves Ă©taient tout Ă©tonnĂ©s de voir un zoiso đ Alors on a continuĂ© Ă Ă©couter tous ensemble. Bonome a entendu une perruche Ă collier. Elles crient fort les perruches Ă collier et leur cri se reconnaĂźt trĂšs bien. Il y en eu plusieurs qui sont venues se poser sur un prunus. Une perruche Ă collier Les Ă©lĂšves en revenaient pas de voir un si beau zoiso. Bien sĂ»r, certains ont cru que câĂ©tait un perroquet. Mais bonome les a dĂ©trompĂ© et ils Ă©taient ravis dâavoir fait la connaissance des perruches. Les perruches ont criĂ© et elles sont reparties. Mais les Ă©lĂšves, eux, avaient compris le Pays des Zoisos. Et aprĂšs ils nous en ont signalĂ© quelques uns. En vrai, nous, les petizours, on les avaient dĂ©jĂ repĂ©rĂ©s. Mais on leur a pas dit đ Les Ă©tourneaux, on les avait vus depuis longtemps quand ils nous les ont montrĂ©s. Câest vraiment un beau zoiso lâĂ©tourneau. LĂ , il ramassait des insectes pour les apporter Ă ses petits. Un Ă©tourneau sansonnet Tiens, regarde Princesse comme câest beau le Jardin des Plantes. Le grand bĂątiment du fond câest la Grande Galerie de lâĂvolution. Bonome a dit quâil nous y emmĂšnerait un jour. Tu vois les plantes Ă fleurs sur la foto ? A droite il y a le Buddleia. On lâappelle aussi lâarbre aux papillons parce quâil attire beaucoup dâinsectes. Câest une plante qui vient dâAmĂ©rique. Elle est arrivĂ©e au 19Ăšme siĂšcle et se plaĂźt bien en Europe. A gauche, le rose câest le tamaris. Bonome lâa prĂ©sentĂ© aux Ă©lĂšves. Les tamaris se plaisent beaucoup pas loin de la mer et, en Ă©tĂ©, ils parfument les chemins. Pour bonome, lâodeur du tamaris, câest lâodeur de la mer đ Puis il a expliquĂ© la botanique aux Ă©lĂšves. En classe, ils avaient bien Ă©tudiĂ© la fleur et la pollinisation qui entraĂźne la transformation de la fleur en fruit qui contient une ou plusieurs graines. Il a montrĂ© tout ça Ă partir des fleurs et des fruits de RosacĂ©es, comme les mĂ»riers. On voit bien les Ă©tamines et les pistils dans les fleurs. Et câest facile de voir les Ă©tapes de la transformation. Sur les mures pas mĂ»rs on voit encore le style qui dĂ©passe. Mais bon, je peux pas tout rĂ©pĂ©ter dans mon blog. Surtout que bonome pouvait pas fotoer puisquâil expliquait. AprĂšs, il a montrĂ© la famille des AstĂ©racĂ©es. Jâen ai souvent parlĂ© de cette famille. Elles ont des capitules de fleurs. On a vu artichauts đ Puis on a senti les plantes de la famille des LamiacĂ©es. Souvent, elles sentent bon đ Il y a la mĂ©lisse, la sauge et il y avait toute une allĂ©e avec des tas dâespĂšces de menthe đ Jâaime beaucoup la menthe moi đ Bonome en a profitĂ© pour faire rĂ©viser la dĂ©finition dâespĂšce. Je te la rappelle parce que câest une dĂ©finition importante une espĂšce est un groupe dâindividus qui se ressemblent et qui peuvent avoir une descendance fĂ©conde. Câest aprĂšs quâon a Ă©tudiĂ© le tamaris. Et il y a eu les coccinelle đ Elles ont Ă©tĂ© fotoĂ©es sur les mains des Ă©lĂšves đ Deux coccinelles asiatiques On a pu discuter de la notion dâespĂšce. Parce que lĂ , elles se ressemblent pas vraiment. Mais ce sont bien deux individus de la mĂȘme espĂšce la coccinelle asiatique. En scientifique elle sâappelle Harmonia oxydris. Cette espĂšce existe sous diffĂ©rentes formes qui diffĂ©rent par le nombre de tĂąches, leur couleur et la couleur de lâĂ©lytre. Les Ă©lytres sont les ailes dures qui protĂšgent les ailes fines et membraneuses servant Ă voler. Les coccinelles ont dĂ» comprendre quâelles Ă©taient en prĂ©sence dâun maĂźtre et de ses Ă©lĂšves parce quâelles ont bien montrĂ© leurs ailes avant de partir. Puis, les Ă©lĂšves ont vu un gros zoiso noir. Alors ils ont dit que câĂ©tait un corbeau. Câest une erreur frĂ©quente. Regarde Princesse ! Une corneille noire Ben oui, ce sont des corneilles noires. En ville, il y a pas des corbeaux ! En plus, le bec de la corneille est bien dans le prolongement du front et il est presque de la couleur du plumage. Alors que chez les corbeaux, le dessus du bec fait un angle net avec le front et le bec est bien plus clair que les plumes ! Et les corbeaux vivent Ă la campagne, dans des milieux ouverts. On les voit surtout dans les champs. AprĂšs, les Ă©lĂšves ont voulu aller observer les petites mares couvertes de nĂ©nuphar. Et ils vu des grenouilles ! Oulala ! Quelle aventure ! Une grenouille Les grenouilles du Jardin des Plantes ont lâhabitude de voir des zoms alors elles sâinquiĂštent pas du tout de leur prĂ©sence ce qui fait quâon les voit trĂšs bien. On les entend aussi đ Comme on Ă©tait trĂšs proches dâelle on a pu observer les sacs vocaux. Tu as vu Princesse ? On les voit bien se gonfler. Câest trĂšs impressionnant ! Et quand ils se vident, lâair fait vibrer la membrane et ça donne le cri de la grenouille. Ăcoute un peu ça ! a beaucoup fotoĂ© les grenouilles alors je remets une sĂ©rie de fotos đ Dans la petite mare, il y avait des jolies plantes. Mais les Ă©lĂšves Ă©taient trop intĂ©ressĂ©s par les grenouilles pour quâon puisse faire la botanique. Mais on a quand mĂȘme vu les syrphes. Les syrphes sont des mouches qui ont des rayures jaunes et noires pour faire croire quâelles piquent. Mais elles piquent mĂȘme pas ! Un syrphe des corolle sur une fleur de nĂ©nuphar blanc LĂ , dans la fleur du nĂ©nuphar, il y avait un individu dâune espĂšce trĂšs courante Euopodes corollae, SyrphidĂ©s. On langage courant on dit le syrphe des corolle. Puis il y a eu la poule-dâeau. Une poule-dâeau Dâhabitude, dans les Royaumes, les poules-dâeau sont trĂšs craintives et elles se sauvent trĂšs vite. Celle-lĂ a mĂȘme pas fait attention Ă nous. Bonome avait demandĂ© aux Ă©lĂšves de pas faire de bruit mais quand mĂȘme ! 22 zoms juste Ă cĂŽtĂ© dâelle et elle Ă©tait mĂȘme pas inquiĂšte ! Elle faisait sa toilette đ LĂ©o a demandĂ© pourquoi ses pattes Ă©taient jaune et rouge. Câest pas normal ça. Parce que, normalement, les pattes sont verdĂątres. Câest mĂȘme lâorigine de son nom en scientifique Gallinula chloropus. Chloropus ça veut dire pattes vertes. Mais bonome a pas su rĂ©pondre. Câest peut-ĂȘtre comme ça les poules-dâeau de la ville⊠Les petizours LĂ , câest nous, les petizours đ On est au bord de la mare. DerriĂšre nous il y a des prĂȘles. Ce sont des plantes qui vivent dans des sols humides. Mais on a pas regardĂ© lâespĂšce prĂ©cisĂ©ment il fallait quâon rejoigne les Ă©lĂšves⊠Ils en avaient assez de la botanique les Ă©lĂšves. Plus dâune heure ! Câest long pour des petits comme ça. Alors nous sommes allĂ©s sur les escaliers de la Grande Galerie et il y a eu rĂ©crĂ©ation đ Les Ă©lĂšves se sont livrĂ©s Ă des manifestations groupales compulsives dans un espace interstitiel de libertĂ©. Princesse, si tu comprends pas la phrase prĂ©cĂ©dente il faut pas tâinquiĂ©ter. Câest du langage des pĂ©dagogues de lâĂducation Nationale. Ceux qui sont dans des bureaux quelque part. On pourrait traduire en disant que les Ă©lĂšves ont chahutĂ© pendant la rĂ©crĂ© đ Nous, on en a profitĂ© pour explorer un peu. On a vu les serres⊠âŠle jardin⊠âŠla statue du grand Buffon et une grande vertĂšbre đ On sait pas Ă qui elle a appartenu cette vertĂšbre. Pas Ă un petitours en tout cas ! SĂ»rement Ă un VertĂ©brĂ©s nĂ©gligeant qui laisse traĂźner ses affaires partout et qui, maintenant, doit avoir des problĂšmes de dos đ Puis, on a admirĂ© la façade de la Grande Galerie de lâĂvolution. La façade de la grande galerie de lâĂ©volution Elle est trĂšs belle cette façade, avec sa statue et ses mĂ©daillons reprĂ©sentants des grands scientifiques. Au centre, il y a la reprĂ©sentation de la Science. La reprĂ©sentation de la Science Et, de part et dâautre, il y a les profils de grands scientifiques qui ont travaillĂ© au MusĂ©um. Je les ai pas tous mis. Et puis, je peux pas tâexpliquer tout ce quâils ont fait pour la Science. Ce serait trop long. Il y a Buffon, Cuvier et Geoffroy saint-Hilaire⊠⊠et le chevalier de Lamarck, Brongniart et Antoine-Laurent de Jussieu. Nous, on les connaĂźt. Tu sais que bonome nous raconte parfois des histoires, le soir, pour nous endormir. Et il aime bien nous raconter les aventures de ces grands scientifiques et tout ce quâils ont apportĂ© Ă la Science. Si tu veux, je pourrais te raconter un jour. Ou alors tu peux demander Ă Monsieur Internet. Il les connaĂźt bien aussi đ Puis on est retournĂ©s avec les Ă©lĂšves. Ils continuaient leur manifestation groupale compulsive đ Câest comme ça les Ă©lĂšves. Et il faut bien dire que câest ce quâils prĂ©fĂšrent dans les sorties scolaires đ La grande calĂšche et les manifestations groupales compulsives. Pour plaisanter, bonome dit que câest pas la peine dâorganiser des sorties compliquĂ©es. Un long trajet en grande calĂšche et un peu de libertĂ© sur une pelouse et les Ă©lĂšves sont contents đ Nous, on a observĂ© un pigeon ramier qui prenait le frais les pattes dans lâeau. Un pigeon ramier Il faisait mĂȘme pas sa toilette. Il Ă©tait juste les pattes dans lâeau đ Puis, bonome a fotoĂ© les Ă©lĂšves. La foto de groupe La foto de groupe ! Ils aiment bien aussi les Ă©lĂšves. Ăa fait partie du rituel de la sortie scolaire đ Une statue dâours par un artiste Les arĂšnes de LutĂšce⊠Ensuite, bonome sâest dit quâon pouvait tourister un peu dans la Ville-Capitale. Teddy savait pas ce que câĂ©tait tourister. Alors on lui a expliquĂ©. Tourister câest quand on se promĂšne comme ça, les mains dans les poches, en sifflotant. Câest beaucoup plus simple que dâĂȘtre naturaliste mais câest intĂ©ressant quand mĂȘme. Surtout que bonome est un peu historien aussi. Il connaĂźt des tas de choses. LĂ il avait dĂ©cidĂ© dâemmener le groupe aux arĂšnes de LutĂšce. LutĂšce, câest lâancien nom de la Ville-Capitale. Et on sâest mis en route. En chemin, on est passĂ©s devant la Grande MosquĂ©e de la Ville-Capitale. Elle est trĂšs belle aussi. La Grande MosquĂ©e La mosquĂ©e, câest comme les Ă©glises pour les chrĂ©tiens mais câest pour les musulmans. Ils vont faire la priĂšre en commun lĂ -bas, le vendredi, alors que les chrĂ©tiens vont Ă lâĂ©glise le dimanche. Câest une grande diffĂ©rence ! Câest pour ça quâil y a eu des tas de guerres entre les chrĂ©tiens et les musulmans ! Ben oui, forcĂ©ment ! En plus, les musulmans mangent pas de porc alors que les chrĂ©tiens mangent de lâagneau Ă PĂąques⊠Enfin⊠Les zoms sont comme ça. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la guerre⊠Ils sont bĂȘtes les zoms. Nous, les petizours, on sâen fiche ! On mange que du chocolat đ Puis nous sommes arrivĂ©s aux arĂšnes. Il y avait dâautres groupes dâĂ©lĂšves et des estrades pour des spectacles alors bonome a pas fotoĂ©. Je peux pas te montrer les arĂšnes Princesse. Il faut pas mâen vouloir. Mais je veux bien tây emmener un jour, si tu veux. Jâai bien retenu les explications de bonome. Les arĂšnes, ça fait pas longtemps quâon les a dĂ©couvertes. Vers le 19Ăšme siĂšcle. Elles Ă©taient entiĂšrement recouvertes par la terre et la vĂ©gĂ©tation. Plus personne savait quâelles existaient. Et puis, sous NapolĂ©on III, le grand Hausmann a fait des travaux partout dans la Ville-Capitale. Il a fait percer des nouvelles avenues. Et câest lors de ces travaux que les arĂšnes ont Ă©tĂ© mises au jour. Certains voulaient les dĂ©truire pour faire des belles avenues mais elles ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es. Et on peut les visiter maintenant. Comme ça, on sait comment vivaient les lutĂ©ciens de la Rome antique. Les arĂšnes, câest comme un stade dâaujourdâhui. Il y a des gradins pour les spectateurs et un endroit, au centre, pour les spectacles. Cet endroit, souvent rond ou ovoĂŻde, est couvert de sable. Et câest ce sable qui a donnĂ© sont nom Ă la construction. Parce que, en grĂ©kancien, le sable se dit arĂšne. Ou quelque chose qui ressemble. Les arĂšnes de LutĂšce ont Ă©tĂ© construites au 1er siĂšcle de notre Ăšre et elles pouvaient accueillir 10 000 spectateurs. Elles servaient pour les combats de gladiateurs, les combats de fauves⊠On pouvait mĂȘme transformer lâarĂšne en stade nautique pour faire des combats sur lâeau. Tu te rends compte ? Et, le soir, elles pouvaient servir pour le théùtre. La conclusion de Samuel a Ă©tĂ© que les LutĂ©ciens Ă©taient des gens bizarres qui aimaient aller voir le sang couler dans la journĂ©e et se cultiver le soir et quâils devaient pas aller bien dans leur tĂȘte. On a tous Ă©tĂ© dâaccord. LĂ , câest nous dans les gradins đ Mais on aurait pas aimĂ© voir le sang couler dans les arĂšnes⊠Oulala non ! On est pas comme ça nous ! La fontaine du grand Cuvier⊠AprĂšs, on est tous retournĂ©s au Jardin des Plantes. En chemin, bonome nous a montrĂ© la jolie fontaine construite en hommage au grand Cuvier. Regarde comme elle est belle ! La fontaine du grand Cuvier Câest encore une reprĂ©sentation de la Science. Avec des tas de zanimos autour. Jâaimerais pas ĂȘtre Ă la place du lapin đ Ă la droite de la Science, il y a une chouette. Depuis la GrĂšce Antique, la chouette est le symbole de la sagesse. Parce que les scientifiques sont des gens sages. Enfin, normalement⊠Et, sous la Science, il y a des tas de zanimos qui reprĂ©sentent les grands groupes zoologiques actuels et Ă©teints. Parce que le grand Cuvier, il Ă©tait surtout zoologue et palĂ©ontologue. Sur la premiĂšre foto, tu peux voir des Mollusques. Il y a une ammonite et des cĂ©rithes. Câest pour reprĂ©senter les fossiles. Puis, il a le groupe des Reptiles. Parce que, Ă lâĂ©poque, on savait pas que les Reptiles ça existe mĂȘme pas đ On voit bien le crocodile. Mais on voit aussi que le sculpteur Ă©tait pas du tout naturaliste. Parce que sinon il aurait pas reprĂ©sentĂ© la tĂȘte du crocodile dans cette position. Il peut pas faire ça le crocodile ! Quand mĂȘme ! Monsieur le sculpteur ! Le crocodile, il a pas dâatlas et dâaxis ! Il peut faire oui de la tĂȘte mais câest tout ! Il peut pas faire non ! Et il peut pas tourner la tĂȘte comme ça ! Alors vous faites une statue en hommage Ă un grand naturaliste et vous faites une erreur de naturaliste dĂ©butant ! Câest pas sĂ©rieux monsieur le sculpteur ! Que va dire le grand Cuvier ! Retour au Jardin des Plantes⊠Puis nous sommes arrivĂ©s au Jardin des Plantes. Et bonome a prĂ©sentĂ© un arbre. Ben oui, il connaĂźt tous les arbres lui. Celui lĂ est un peu particulier. Câest un platane plantĂ© vers 1785. Lâun des plus vieux de France. Regarde ce bel arbre Princesse. Le sol a Ă©tĂ© Ă©rodĂ© alors on peut voir le sommet du systĂšme racinaire. Câest assez rare de voir ça. Ce platane appartient Ă lâespĂšce Platanus x hispanica = P. x acerifolia. Le x dans le nom indique que câest une espĂšce hybride. Ben oui, la nature sâen fiche des dĂ©finitions des zoms et il existe des hybrides fertiles. AprĂšs, on a vu un autre platane plantĂ© en 1785 mais celui lĂ appartient Ă une espĂšce pas hybride Platanus orientalis. Bonome pourrait parler des heures des platanes et de Pierre Belon 1517-1564 qui les a introduits en France. Un jour, jâĂ©crirai un article lĂ -dessus. Puis on a vu les premiers bĂątiments du MusĂ©um, les plus anciens. Il y a le cabinet dâhistoire naturelle Ă gauche et lâamphithéùtre Ă droite. On aperçoit aussi le long bĂątiment qui abrite lâherbier du MusĂ©um. Puis, on a refait la botanique dans le Jardin des Plantes. Mais câest un peu normal de faire la botanique au Jardin des Plantes đ Les Ă©lĂšves voulaient revoir les grenouilles alors on est retournĂ©s Ă la petite mare. Mais cette fois, on a bien observĂ© les vĂ©gĂ©tos. Parce quâon a avait Ă©tĂ© perturbĂ©s par un drĂŽle de nĂ©nuphar. LĂ©o en Ă©tait tout chiffonnĂ© đ Regarde un peu cette fleur Princesse ! Câest pas une fleur de nĂ©nuphar ça ! Pourtant ses feuilles ressemblent Ă celle des nĂ©nuphars. En lisant la notice, on a eu la solution ! Câest un faux nĂ©nuphar ! En fait, il appartient Ă la famille des MĂ©nyanthacĂ©es et il sâappelle Nymphoides peltata. LĂ©o sâest dĂ©chiffonnĂ© dâun coup ! Il avait cru quâil connaissait plus la botanique et que son cerveau avait tout fondu ! Pauvre LĂ©o ! Teddy connaĂźt pas la botanique et il comprenait pas que LĂ©o soit tout chiffonnĂ© Ă cause dâune jolie fleur. LĂ©o lui a expliquĂ© un peu les NymphĂ©acĂ©es grĂące au nĂ©nuphar blanc. On voit bien que les NymphĂ©acĂ©es ont de nombreux pĂ©tales libres entre eux et beaucoup dâĂ©tamines. Alors que le faux nĂ©nuphar a que cinq pĂ©tales et quâils sont soudĂ©s. Câest pas du tout pareil ! Dans la fleur de nĂ©nuphar il y avait un autre syrphe commun lui aussi Episyrphus balteatus. Encore une mouche Ă rayures qui fait croire quâelle pique đ LĂ , câest nous sur le bord dâune mare đ AprĂšs, on est allĂ©s voir une autre mare. Bonome a repĂ©rĂ© une jolie plante Ă fleurs jaunes quâil voulait prĂ©senter. Encore une de ses amies vĂ©gĂ©tos đ Sur cette jolie fleur, il y avait encore un syrphe. Mais je connais pas lâespĂšce et comme jâai gravĂ© cet article trĂšs rapidement jâai pas eu le temps de faire des recherches approfondies. Il faut pas mâen vouloir Princesse, sâil te plaĂźt. Il y avait aussi des petits ColĂ©optĂšres inconnus puis un Episyrphus balteatus est venu lui aussi. Un syrphe ceinturĂ© sur une grande douve Cette jolie plante Ă fleurs est la grande douve, Ranunculus linguae, RenonculacĂ©es. Les RenonculacĂ©es forment une grande famille dont je tâai dĂ©jĂ prĂ©sentĂ© certains membre. On en reparlera un jour. Plus loin, on a croisĂ© la delphinelle, Delphinium speciosum, une autre jolie RenonculacĂ©e. La delphinelle Puis il y a eu cette plante ! Bonome lâa tout fotoĂ©e pour la montrer Ă Coquelicot đ Une argemone Les coquelicots font partie de la famille des PapavĂ©racĂ©es. Mais je vais pas tâembĂȘter avec la botanique. Ce coquelicot blanc vient dâAmĂ©rique du sud et on lâappelle lâargemone, Argemone mexicana. Et câest une trĂšs belle plante đ Sur la foto suivante on voit une fleur dont il manque une partie des constituants et ça fait comme une coupe. Du coup, on voit bien son organisation. Le jardin alpin⊠A ce moment, les Ă©lĂšves en pouvaient plus dâĂ©couter sagement. Alors bonome les as lĂąchĂ©s dans la nature đ Allez vous perdre les Ă©lĂšves comme ça je serai tranquille avec mes petitzours đ » Ils ont eu quartier libre et ont repris leurs manifestations groupales compulsives đ Et nous, nous sommes allĂ©s au Jardin Alpin, un petit jardin cachĂ© et trĂšs trĂšs beau. Le jardin alpin Câest LĂ©o qui a vu le premier les nĂ©nuphars rouges đ Et sa mĂąchoire sâest dĂ©crochĂ©e. Teddy et Samuel se sont moquĂ©s de lui avant de voir la fleur. AprĂšs, ils sont restĂ©s cois. AprĂšs quelques instants on a eu droit Ă une sĂ©rie de jurons canadiens que la dĂ©cence mâinterdit de rĂ©pĂ©ter ici. Et on a beaucoup ri đ Le panonceau ne donnait pas le nom complet de ce trĂšs beau nĂ©nuphar rouge. Il y avait juste Nymphaea Escarboucle » NympheacĂ©es. Puis on a croisĂ© des plantes carnivores. Il y a peu de plantes carnivores en France. Une demi-douzaine dâespĂšces tout au plus. Ce sont des plantes qui vivent sur des sols pauvres en azote. Alors elles prennent lâazote des zanimos. LĂ on voit deux types de piĂšges Ă zanimos. Il y a les outres remplies de sucs digestifs et les feuilles transformĂ©es qui se referment sur la proies. Puis on a fait une courte pause sur des Ă©boulis calcaires. Ensuite, on a vu des plantes adaptĂ©es Ă la sĂ©cheresse. LĂ , tu peux voir des agaves, des aloĂ©s et les Opuntias. Elles appartiennent Ă trois familles diffĂ©rentes. Je vais pas tout expliquer, ce serait trop long. Mais si tu veux, tu peux poser des questions Princesse et je tây rĂ©pondrai. Jâai mis les fotos parce que je les trouve trĂšs belles ces plantes. MĂȘme si elles piquent ! AĂŻe ouille ! Mais on a pas pu rester longtemps dans le jardin alpin. Il fallait retourner auprĂšs des Ă©lĂšves. En chemin on a revu les serres. Les serres Et on a nĂ©gociĂ© une visite cette Ă©tĂ© đ Mais sans les Ă©lĂšves đ Puis, bonome a refait le chien de berger pour rassembler le troupeau et le conduire Ă la Galerie dâAnatomie ComparĂ©e et de PalĂ©ontologie. En chemin, on a vu un gigantesque hĂŽtel pour insectes. Un hĂŽtel Ă insectes Il faudrait quâon en construise un pour mettre Ă la schola⊠Je vais essayer dâen parler Ă la directrice un jour⊠Puis, on est passĂ© le long de la mĂ©nagerie et on a vu lui đ Un panda roux Un panda roux ! Tu te doutes que LĂ©o a rholalaĂ© et que Samuel a jurĂ© en canadien đ Teddy a beaucoup rigolĂ© đ Mais il Ă©tait trĂšs impressionnĂ© lui aussi. Le panda roux est pas un panda. Il est le seul reprĂ©sentant actuel de sa famille les AiluridĂ©s. En scientifique, il sâappelle Ailurus fulgens. Le panda roux est bambouvore đ Les jeunes pousses de bambou reprĂ©sentent 80 % de son alimentation. Mais il peut manger des insectes et mĂȘme des oisillons. Mais on le laissera pas faire ! ĂavapalatĂȘte ! Il faut pas manger des oisillons ! Comme les pandas, le panda roux a comme un sixiĂšme doigt. Mais câest pas vraiment un doigt. Câest un os du poignet qui est trĂšs dĂ©veloppĂ© et qui aide Ă tenir le manger pour le porter Ă la bouche. Câest Ă cause de ça que pendant longtemps le panda roux a Ă©tĂ© classĂ© dans la famille du panda. Mais câĂ©tait une erreur. Câest la gĂ©nĂ©tique qui a permis de le prouver. AprĂšs plusieurs minutes dâobservation du panda roux, on a repris le chemin de la galerie. La Galerie dâAnatomie ComparĂ©e⊠Normalement câĂ©tait visite libre. Mais avec des petits comme les sixiĂšmes câest pas une bonne idĂ©e. Alors bonome a dĂ©cidĂ© de faire le guide, de laisser les Ă©lĂšves libres, de faire le guide, de laisser les Ă©lĂšves libres et ainsi de suite. Dans la Galerie dâAnatomie, il y a beaucoup des squelettes. Mais il y a aussi lâanatomie interne. Je vais pas tout expliquer Princesse. Si tu veux, un jour, bonome te fera la visite. La galerie dâanatomie comparĂ©e Dâabord bonome a prĂ©sentĂ© les cinq grands groupes de VertĂ©brĂ©s comme on les prĂ©sentait au siĂšcle dernier les Poissons, les Amphibiens, les Reptiles, les Zoisos et les MammifĂšres. Il faut plus enseigner ça mais la Galerie montre la science comme elle Ă©tait au moment de sa crĂ©ation. AprĂšs, il a parlĂ© de lâorganisation du squelette des VertĂ©brĂ©s et du membre chiridien. Câest rigolo de voir que les os dâun membre supĂ©rieur humain sont les mĂȘmes que ceux dâune chauve-souris, dâun chien ou dâune baleine đ On a vu des crocodiles, des tortues, des serpents⊠Ou plutĂŽt leur squelette. Et des tas de zanimos. Puis il y a eu temps libre pour les Ă©lĂšves. Moi jâai fait un selfie đ Le selfie de Max Et puis on est allĂ©s voir les zoisos đ En passant, bonome a fotoĂ© des crĂąnes dâotaries. Je sais pas pourquoi. Puis il mâa dit quâil voulait que je mette les fotos dans mon blog. Sans me dire pourquoi. Comme je suis un gentil petitours je fais ce quâil mâa demandĂ©. Voici donc les crĂąnes dâotaries Princesse. Des cranes dâotaries Et lĂ , câest la vitrine des zoisos đ La vitrine des zoisos LĂ , ce sont les ThreskiornithidĂ©s. Je tâen ai dĂ©jĂ parlĂ©. Il y a les spatules et les ibis. A droite il y a une spatule blanche. On lâavait jamais vu comme ça đ Puis jâai demandĂ© Ă bonome de tout fotoer. Comme ça, on pourra Ă©tudier dans la cabane. Ci-dessous, tu peux voir le crĂąne de dâune autruche, celui dâun casoar, dâun flamant rose et dâun toucan. Des cranes de zoisos MĂȘme en squelette, câest beau un zoiso đ Puis on est allĂ©s voir les CĂ©tacĂ©s. Câest Teddy qui voulait. LĂ©o a expliquĂ© que les CĂ©tacĂ©s sont frĂ©quents sur les cĂŽtes du Canada mais quâil en a jamais vu quand mĂȘme. ForcĂ©ment, il vient du zoo du Lac Saint Jean ! Les CĂ©tacĂ©s sont des MammifĂšres marins. Ce sont pas des poissons. Pas du tout mĂȘme ! Bonome nous a expliquĂ© que, vers 50 millions dâannĂ©es avant nos jours, il existait un zanimo appelĂ© Pakicetus. Ce zanimos vivaient en bord de mer. Et il est Ă lâorigine du groupe des CĂ©tacĂ©s. Mais il est aussi Ă lâorigine des hyĂšnes ! Tu te rends compte Princesse ! Ăa veut dire que les CĂ©tacĂ©s et les hyĂšnes sont cousins ! Rholala ! Câest bien dâapprendre des choses comme ça ! Puis la baleine nous a dit que câĂ©tait trop long comme exposĂ©. Câest assez » nous dĂźt la baleine ! Puis bonome a rassemblĂ© le troupeau et nous sommes montĂ©s tous ensemble Ă la Galerie de PalĂ©ontologie. En montant, il y a un balcon qui permet de voir toute la galerie dâanatomie comparĂ©e. LĂ , jâai seulement mis le cĂŽtĂ© oĂč il y a les CĂ©tacĂ©s. La Galerie de PalĂ©ontologie⊠En palĂ©ontologie, bonome a fait court pour les Ă©lĂšves. Il a expliquĂ© la fossilisation et quelques groupes comme ça. Il a montrĂ© un crocodiliens des temps anciens Sarcosuchus imperator. Un petit crocodile de seulement 15 mĂštres de long đ Il date dâil y a 112 millions dâannĂ©es Ă lâĂ©poque du CrĂ©tacĂ©. Il en a profitĂ© pour nous annoncer officiellement que cet Ă©tĂ© il nous emmĂšnerait dans les Alpes pour voir des traces fossiles qui datent du Trias vers 210 millions dâannĂ©es. A ce quâil parait, il y a des empreintes de Protosuchus, un ancĂȘtre des crocodiles ! LĂ©o a failli sâĂ©vanouir. Je crois bien que Teddy aimerait venir avec nous. Puis on a vu le Triceratops. Je te le montrerai plus tard. Mais les Ă©lĂšves, ils voulaient surtout voir les dinosaures puis sâasseoir sur un banc pour papoter. Parce que la sortie scolaire ça les Ă©puise. A ce moment lĂ , ils Ă©taient plus vraiment capables de suivre des explications. Alors il ont eu un nouveau quartier libre. Et nous, on a visitĂ©. Bonome a filĂ© voir des zanimos bizarres du DĂ©vonien. Le DĂ©vonien câĂ©tait entre 410 et 365 millions dâannĂ©es avant nos jours. Bonome avait dĂ©jĂ 600 millions dâannĂ©es Ă lâĂ©poque đ Tu aurais dĂ» le voir dans le musĂ©e. Il faisait semblant dâĂȘtre calme mais il jubilait. Venez je vais vous montrer les ostracodermes et les placodermes. Botriolepis ! CĂ©phalaspis ! Regardez moi ça ! Comme câest beau ! Et Dunkleosteus ! » Oui, parce quâil a pas besoin de lire les Ă©tiquettes pour reconnaĂźtre les fossiles ! Bonome, il les connaĂźt tous ! ForcĂ©ment, il les a vu naĂźtre ! Quand je pense quâil a nagĂ© dans les mĂȘme eaux que Dunkleosteus ! Il pouvait mesurer 10 mĂštres de long Dunkleostus ! Regarde un peu ce zanimos Princesse ! Dunkleosteus La quatriĂšme foto montre une reconstitution. Il avait pas des os Ă lâarriĂšre du corps Dunkleosteus. Mais il aurait pu couper bonome en deux dâun seul coup de mĂąchoire ! Parce que Dunkleosteus il avait une mĂąchoire ce qui nâest pas le cas des autres que jâai citĂ© Brotriolepis et Cephalaspis. Les voici Botriolepsis et cĂ©phalaspis Puis, il tenait absolument Ă nous prĂ©senter Eryops megacephalus. Câest presquâun amphibiens mais pas vraiment. Il date du Permien. CâĂ©tait entre 295 et 248 millions dâannĂ©es avant nos jours. Eryops megalocephalus Cette reconstitution est un peu fausse. En rĂ©alitĂ©, on a dĂ©couvert aprĂšs quâil avait que quatre doigts Ă la main ce zanimo. Bonome, il aime beaucoup Eryops. Ils ont sĂ»rement Ă©tĂ© amis autrefois đ Mais moi, je voulais voir les dinosaures ! Alors il nous en a prĂ©sentĂ© quelques uns. Je peux pas expliquer ce que câest un dinosaures parce que câest compliquĂ©. DâaprĂšs les scientifiques, on appelle dinosaures tous les zanimos qui, dans un arbre phylogĂ©nique, se situent entre le triceratops et la mĂ©sange bleue. Mais ça, câest une dĂ©finition de scientifique que personne comprend. Comme il y a un triceratops dans la galerie, ça nous a donnĂ© lâoccasion dâaller voir les dinosaures đ Le triceratops date du CretacĂ©. En vrai, des triceratops il y en a eu beaucoup dâespĂšces pendant longtemps. Certaines avaient une seule cornes, dâautres deux, trois ou mĂȘme cinq ! Tous ont une collerette osseuse. Et leur grande particularitĂ© est dâavoir le crĂąne qui sâarticule sur la colonne vertĂ©brale par une boule. Regarde. Le crane dâun TricĂ©ratopsidĂ© Cette boule permet Ă la tĂȘte de tourner dans tous les sens. Les TriceratopsidĂ©s Ă©taient de paisibles herbivores dans un monde de brutes peuplĂ© de redoutables prĂ©dateurs. Ils avaient juste leurs cornes pour se dĂ©fendre. Alors câĂ©tait vraiment une bonne idĂ©e de pouvoir tourner la tĂȘte dans tous les sens pour pouvoir se dĂ©fendre. Les recherches actuelles montrent que les mĂąles avaient des couleurs trĂšs voyantes au niveau de la collerette au moment de la parade. Pour plaire aux femelles đ Parmi les redoutables prĂ©dateurs il y avait les allosaures. Je me souviens plus de quand ils datent les allosaures. Tant pis. Regarde un peu ces dents ! Un allosaure Ils sont proches des tyrannosaures que tout le monde connaĂźt. Il y a juste un crĂąne de tyrannosaure ici. Bonome lâa fotoĂ©e mais la foto est floue alors je te la montre pas. A la fin du CrĂ©tacĂ©, vers 70 millions dâannĂ©es, il y avait aussi Carnotaurus sastrei. Un autre redoutable prĂ©dateur. Un carnotaurus On voit quâil a deux excroissances osseuses sur le sommet de son crane. Câest ce caractĂšre qui lui a donnĂ© son nom reptile Ă tĂȘte de taureau đ Et dire que bonome a connu lâĂ©poque des dinosaures ! Puis bonome a voulu nous montrer quelques MammifĂšres de lâĂšre tertiaire. Il nous a dit Venez voir le Glyptodon. Vous allez lâaimer đ » Un glyptodon Câest un gros zanimos qui a une groooosse carapaces formĂ©es dâos dermiques. Câest rigolo đ Puis il nous a montrĂ© le mammouth. Tout le monde connaĂźt les mammouths. Mais peu de gens savent que câest probablement la dĂ©couverte de leur crane fossile qui est Ă lâorigine du mythe des cyclope. Regarde un peu son crane Princesse. Un mammouth Tu vois le gros trou au milieu ? Ben oui, tu es pas aveugle. Câest la trompe qui arrive lĂ . La trompe, câest le nez des Proboscidiens câest le groupe des Ă©lĂ©phants. Et il y a un trou dans le crane pour laisser passer tous les nerfs, les vaisseaux sanguins⊠Par contre, on voit pas bien les orbites qui sont sur le cĂŽtĂ©. Alors, sans les dĂ©fenses, on peut croire quâil nây a quâune seule orbite centrale. DâoĂč le mythe des cyclopes đ Il en connaĂźt des choses bonome đ Teddy Ă©tait trĂšs impressionnĂ©. Le dernier zanimos quâil voulait nous montrer Ă©tait le MĂ©gacĂ©ros. Câest comme un cerf mais gigantesque. Un mĂ©gacĂ©ros Il mesure trĂšs haut de haut et ses bois peuvent atteindre plus de trois mĂštres dâenvergure. Et ça, câest embĂȘtant quand on se promĂšne en forĂȘt parce quâon passe plus entre les arbres. Ben voilĂ ! Câest ça de vouloir draguer les femelles en se laissant pousser les cornes ! AprĂšs ça, bonome a de nouveau rassemblĂ© le troupeau pour le mener Ă lâĂ©tage du dessus. La galerie de palĂ©ontologie LĂ haut, il y a les InvertĂ©brĂ©s. Il faudrait pas dire les InvertĂ©brĂ©s parce quâen systĂ©matique il faut pas utiliser des critĂšres nĂ©gatifs. NâempĂȘche que câest bien pratique comme mot. Les Ă©lĂšves en pouvaient plus. Ils Ă©taient tout fatiguĂ©s. Alors bonome a mĂȘme pas fait de visite guidĂ©e. Il les a laissĂ©s libres. Et nous, on a visitĂ© đ On a vu les Echinodermes⊠Des Ă©chinodermes fossiles MĂȘme quâil y avait un beau fossiles des racines des crinoĂŻdes datant du Silurien environ 435 Ă 408 millions dâannĂ©es. Un crampon de crinoĂŻde datant du Silurien Puis LĂ©o a voulu faire des selfies đ Câest rare quâil veuille se faire fotoer. Je crois que câĂ©tait pour se moquer de moi đ Mais je les mets quand mĂȘme đ Puis on est allĂ©s voir les ammonites. Les petizours parmi les ammonites Câest LĂ©o qui a expliquĂ© les ammonites Ă Teddy. Nous, on connaĂźt. On en a trouvĂ© en Normandie đ Puis il a fallu partir. Il y a eu un nouveau rassemblement du troupeau. En descendant les escaliers on a eu une drĂŽle de surprise. Bonome sâattendait Ă nos rĂ©actions. Et il a rigolĂ© quand on lâa vue ! Regarde un peu cette ammonite Princesse ! Une Ă©noooorme ammonite đ Elle fait beaucoup de petizours ! Les ammonites sont des CĂ©phalopodes. Elles ont donc des tentacules couverts de ventouses autour de la bouche. Ils leur servent Ă attraper leurs proies et Ă les porter Ă la bouche. A leur bec plutĂŽt. Parce quâelles ont un bec qui ressemble Ă un bec de perroquet. Pour faire simple, les tentacules ont une longueur Ă©quivalente au diamĂštre de la coquille. Tu imagines un peu ? Rholala ! Et bonome dit que les plus grandes ammonites dĂ©couvertes ont un diamĂštre de 3 mĂštres 50 cm ! Je sais pas comment il fait pour survivre dans les mers de lâĂšre secondaire peuplĂ©es de tas dâammonites. Mais bon, il survit depuis un milliards dâannĂ©es maintenant⊠Le retour⊠VoilĂ , câest la fin de la visite. On est retournĂ©s Ă la grande calĂšche. Les Ă©lĂšves Ă©taient trĂšs agitĂ©s dans la grande calĂšche. CâĂ©tait Ă cause de la fatigue. Nous on a papotĂ©. Regarde đ Teddy nous a posĂ© des tas de questions. Il aime beaucoup la nature Teddy. Câest notre copain đ Mais on a pas fait que papotĂ©. Bonome nous signalait les beaux bĂątiments de la Ville-Capitale la Grand Eglise⊠La Grand Eglise Notre Dame ⊠la prĂ©fecture de police, le Louvre, lâAssemblĂ©e Nationale et la Place de la Concorde⊠Puis on est revenus Ă la schola et câĂ©tait la fin de la sortie scolaire. On a dit au revoir Ă Teddy et on est rentrĂ©s. Au retour, on a regardĂ© les fotos. Bonome en a pas fait beaucoup Ă peine plus de 500 đ Mais il avait pas que ça Ă faire. Il devait faire le chien de berger et le guide. Tu vois Princesse, bonome a fait le guide au MusĂ©um đ Câest vraiment un grand chevalier ce bonome. Je tâembrasse Princesse, et jâespĂšre que tu vas bien.
TP 13029 Introduction la lutte contre le pĂ©ril aviaire aux aĂ©roports DĂ©marche de lâĂ©tude Produits et techniques de lutte contre le pĂ©ril aviaire Modification de lâhabitat Dispositifs dâeffarouchement auditifs RĂ©pulsifs visuels RĂ©pulsifs chimiques MĂ©thodes d'exclusion MĂ©thodes dâĂ©limination Autres produits et techniques Sommaire et recommandations Ă©tudes recommandĂ©es Ă lâavenir Remerciements Bibliographie Ă©pouvantails RĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes PrĂ©dateurs artificiels Cerfs-volants en forme de buse et ballons GoĂ©lands et mouettes artificiels Fauconnerie AĂ©ronefs ModĂšles rĂ©duits dâavions tĂ©lĂ©guidĂ©s Sources lumineuses Colorants FumĂ©e Les rĂ©pulsifs visuels produisent des stimulus visuels inhabituels pour les oiseaux, qui les font sursauter ou quâils associent Ă un danger. Le danger peut ĂȘtre un vĂ©ritable prĂ©dateur, un prĂ©dateur artificiel, les effets de lâattaque par un prĂ©dateur un oiseau mort ou une maquette dâoiseau mort, ou tout objet non familier que les oiseaux ont naturellement tendance Ă Ă©viter. Des sources lumineuses, des Ă©pouvantails, des colorants, des rubans rĂ©flĂ©chissants, des maquettes de prĂ©dateurs ou des cerfs-volants, des ballons, de la fumĂ©e et des oiseaux morts ou vivants sont autant de stimulus visuels capables de disperser des oiseaux. Certains produits combinent des stimulus visuels et des stimulus auditifs. De nombreux oiseaux peuvent distinguer les couleurs dans la gamme de 400 Ă 700 nm de longueur dâonde Pearson 1972; Martin 1985, ressemblant en cela aux humains. Certaines espĂšces, dont le pigeon, le colibri, le canard colvert, le martin-pĂȘcheur dâAmĂ©rique, le fou et certains passereaux Martin 1985; Meyer 1986; Reed 1987; Maier 1992 perçoivent aussi lâultraviolet dâune longueur dâonde infĂ©rieure Ă 390 nm, non perçu par lâoeil humain. Les pigeons et certains oiseaux chanteurs se sont Ă©galement montrĂ©s sensibles au plan de polarisation de la lumiĂšre Martin 1985, auquel lâoeil humain est trĂšs peu sensible. Comme les oiseaux, semble-t-il, perçoivent la couleur, il y a lieu de tenir compte de ce paramĂštre lors de la conception et du dĂ©veloppement de dispositifs dâeffarouchement visuel. Ă©pouvantails Description - Les Ă©pouvantails comptent parmi les plus anciennes techniques de lutte antiaviaire Frings et Frings 1967; Hussain 1990. La plupart des Ă©pouvantails sont fabriquĂ©s Ă lâeffigie du corps humain et utilisent toutes sortes de matĂ©riaux peu coĂ»teux, comme des sacs Ă grains ou de vieux vĂȘtements bourrĂ©s de paille. Plus les traits du visage et la forme du corps sont rĂ©alistes, plus lâĂ©pouvantail sera efficace. Des Ă©pouvantails revĂȘtus de couleurs vives sont plus faciles Ă dĂ©tecter pour les oiseaux Littauer 1990a. On trouve aussi des Ă©pouvantails sur le marchĂ©, comme le Scarey Man. Il sâagit dâun mannequin en plastique de 1,46 m de hauteur, qui, par intermittence, se gonfle et se dĂ©gonfle, sâincline et se relĂšve, sâillumine de lâintĂ©rieur et Ă©met des hurlements aigus Stickely et coll. 1995, citĂ©s dans Andelt et coll. 1997. Fondement biologique - Les Ă©pouvantails, en imitant un prĂ©dateur une personne, font fuir promptement les oiseaux, qui craignent leurs prĂ©dateurs. Plus leur comportement et leur apparence sont rĂ©alistes, plus ils sont efficaces. Comme la menace associĂ©e aux Ă©pouvantails est perçue, plutĂŽt que rĂ©elle, lâaccoutumance risque de survenir assez rapidement, Ă moins que dâautres techniques dâeffarouchement soient utilisĂ©es en renfort. RĂ©sultats de recherches - RĂšgle gĂ©nĂ©rale, les dispositifs du genre Ă©pouvantail se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces lorsque utilisĂ©s seuls, ou alors dâune efficacitĂ© trĂšs fugace, le temps que lâespĂšce-proie sâhabitue au stimulus visuel Blokpoel 1976; Conover 1979, 1983, 1985b; Boag et Levin 1980; Hothem et De Haven 1982. Les Ă©pouvantails sont plus efficaces sâils sont dĂ©placĂ©s tous les deux ou trois jours DeFusco et Nagy 1983; LGL Ltd. 1987; Hussain 1990. Les Ă©pouvantails qui bougent sous lâaction du vent et qui sont conjuguĂ©s Ă dâautres mesures de lutte antiaviaire p. ex., intĂ©grĂ©s Ă des canons Ă gaz sont plus efficaces que les Ă©pouvantails immobiles non appuyĂ©s par des techniques concurrentes. Littauer 1990b a notĂ© que le fait de conduire de temps en temps un vĂ©hicule Ă proximitĂ© de lâĂ©pouvantail, ou de placer lâĂ©pouvantail sur un vĂ©hicule immobilisĂ© peut accroĂźtre lâefficacitĂ© de cette technique. Un mannequin essayĂ© sur des tourterelles des bois gardĂ©es dans une voliĂšre sâest avĂ©rĂ© avoir une plus grande portĂ©e efficace quâune corneille empaillĂ©e ou quâun cerf-volant reprĂ©sentant un prĂ©dateur Nakamura 1997. Plus rĂ©cemment, plusieurs types dâĂ©pouvantails mĂ©caniques Ă©jectables ont Ă©tĂ© créés. Nomsen 1989 a constatĂ© lâefficacitĂ© dâun Ă©pouvantail Ă effigie humaine sâĂ©jectant dâun canon au propane double au moment de la dĂ©tonation pour Ă©loigner des carouges et des quiscales qui se ravitaillaient Ă mĂȘme un champ de tournesols de 4 Ă 6 acres de superficie. Les canards et les bernaches se sont rĂ©vĂ©lĂ©s beaucoup plus faciles Ă effrayer que les carouges et les quiscales. Un autre modĂšle dâĂ©pouvantail consiste en un sac gonflable de forme humaine, montĂ© sur compresseur alimentĂ© par un accumulateur, ou sur un ventilateur Ă©lectrique. Il se gonfle toute les cinq minutes. Des minuteries peuvent aussi ĂȘtre reliĂ©es Ă une cellule photoĂ©lectrique qui permettrait de faire dĂ©buter la sĂ©quence de gonflage de lâĂ©pouvantail Ă lâaube ou au crĂ©puscule. Une fois gonflĂ©, lâĂ©pouvantail se tient debout et Ă©met un cri perçant de sirĂšne avant de se dĂ©gonfler Littauer 1990a; Coniff 1991. Coniff 1991 a notĂ© que ce genre dâĂ©pouvantail installĂ© prĂšs dâun Ă©tang de poissons-chats a effectivement rĂ©ussi Ă effrayer des cormorans. Les populations de grands hĂ©rons et de bihoreaux gris frĂ©quentant une ferme aquacole ont tout dâabord diminuĂ©, par suite de la mise en place de deux effigies humaines du type Scarey Man Fall Guy », mais Ă la faveur dâune habituation rapide, ont commencĂ© Ă augmenter au bout de quatre nuits Andelt et coll. 1997. Littauer 1990b a dĂ©crit un autre Ă©pouvantail mĂ©canique comportant une tĂȘte de mannequin fixĂ©e Ă une tige dâacier. Un canon au propane projette la tĂȘte Ă environ 30 pouces de hauteur. On ne dispose dâaucune information sur lâefficacitĂ© de ce genre dâĂ©pouvantail. Certaines espĂšces dâoiseaux sâhabituent aux Ă©pouvantails, mobiles ou non. Naggiar 1974 a notĂ© lâinefficacitĂ© dâĂ©pouvantails immobiles et de tirs dâarme Ă feu pour Ă©loigner des Ă©chassiers dâun Ă©tang Ă pisciculture. Au bout de deux heures, les oiseaux Ă©taient habituĂ©s Ă lâĂ©pouvantail. Cummings et coll. 1986 ont utilisĂ© un canon au propane et un Ă©pouvantail propulsĂ© au CO2 pour Ă©loigner des carouges et des quiscales de champs de tournesols. Ils ont constatĂ© que lâĂ©pouvantail mettait en fuite la plupart des oiseaux; moins dâoiseaux revenaient pendant la pĂ©riode dâessai que pendant la pĂ©riode tĂ©moin. Les auteurs ont expliquĂ© le retour des oiseaux par deux motifs lâaccoutumance de certains Ă lâĂ©pouvantail et le fait que, pour dâautres, les habitudes de recherche de nourriture Ă©taient si bien ancrĂ©es quâaucun moyen ne pouvait les dĂ©loger. En Alberta, on a mis Ă lâessai des Ă©pouvantails pour empĂȘcher les oiseaux de se poser sur des bassins de rĂ©sidus contaminĂ©s aux hydrocarbures. Ward 1978 a installĂ© un radeau dâeffarouchement » Ă©quipĂ© dâun Ă©pouvantail orange fluorescent de grande taille, de deux feux continus et dâun canon Ă gaz. Les radeaux nâont pas rĂ©ussi Ă mettre en fuite tous les oiseaux. Les canards, en particulier les petits fuligules, Ă©taient les plus sensibles, tandis que les foulques dâAmĂ©rique et les grĂšbes se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les plus coriaces. Boag et Lewin 1980 ont notĂ© quâune effigie humaine Ă©tait efficace pour Ă©loigner des canards de surface et des canards plongeurs de petits Ă©tangs naturels. La prĂ©sence dâune effigie a permis de rĂ©duire de 95 % la population de canards sur lâĂ©tang. Comme, dans le mĂȘme intervalle, on a observĂ© une diminution de 20 % seulement du nombre dâoiseaux sur les Ă©tangs tĂ©moins, on a conclu Ă lâefficacitĂ© de lâeffigie. Boag et Lewin 1980 ont Ă©galement tentĂ© dâĂ©valuer lâefficacitĂ© de 27 effigies disposĂ©es autour dâun bassin de rĂ©sidus miniers de 150 ha. Les dĂ©nombrements dâoiseaux sur lâĂ©tang ont Ă©tĂ© comparĂ©s aux dĂ©nombrements effectuĂ©s lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, alors que les effigies nâavaient pas encore Ă©tĂ© installĂ©es. MĂȘme si le nombre de carcasses dâoiseaux aquatiques Ă©tait lĂ©gĂšrement supĂ©rieur lâannĂ©e oĂč les effigies ont Ă©tĂ© posĂ©es 104 par rapport Ă 98, ces derniĂšres ont quand mĂȘme Ă©tĂ© jugĂ©es efficaces. On croit que la mise en place des effigies a eu lieu une annĂ©e oĂč les oiseaux aquatiques et les oiseaux de rivage Ă©taient en plus grand nombre dans la rĂ©gion et oĂč, par consĂ©quent, davantage dâefforts ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour rĂ©cupĂ©rer les oiseaux morts. Ă©valuation - Les Ă©pouvantails constituent une technique trĂšs adaptable de lutte contre le pĂ©ril aviaire. Mobiles et peu coĂ»teux Ă fabriquer, ils peuvent ĂȘtre placĂ©s aussi bien sur terre que sur lâeau. On peut renforcer leur efficacitĂ© en leur adjoignant dâautres produits de lutte. Mais, ils se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces Ă long terme. Ils sont particuliĂšrement indiquĂ©s lorsque lâon cherche Ă Ă©loigner les oiseaux de façon temporaire ou Ă protĂ©ger une zone bien dĂ©limitĂ©e. Recommandation - Technique recommandĂ©e pour une protection Ă court terme et localisĂ©e; non fiable pour la protection Ă long terme contre les oiseaux. Documents recensĂ©s - Andelt et coll. 1997; Boag et Lewin 1980; Coniff 1991; Cummings et coll. 1986; DeFusco et Nagy 1983; Devenport 1990; EIFAC 1988; Frings et Frings 1967; Kevan 1992; LGL Ltd. 1987; Littauer 1990a,b; Nakamura 1997; Naggiar 1974; Nelson 1990b; Nomsen 1989. RĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes Description - Une banderole rĂ©flĂ©chissante est une bande Ă©lastique dont une face est revĂȘtue dâargent mĂ©tallique et lâautre face, dâune rĂ©sine synthĂ©tique de couleur habituellement rouge Bruggers et coll. 1986. Elle produit des Ă©clairs en rĂ©flĂ©chissant la lumiĂšre du soleil, ainsi quâun bourdonnement ou un crĂ©pitement lorsquâelle sâĂ©tire ou sâagite sous lâeffet du vent. En raison des sons et de la lumiĂšre quâelle Ă©met, on lâutilise pour Ă©loigner les oiseaux des terrains agricoles. Fondement biologique - Il existe trĂšs peu de fondement biologique Ă lâefficacitĂ© des rĂ©flecteurs et des banderoles rĂ©flĂ©chissantes. Les oiseaux sâĂ©carteraient dâabord de ces produits en raison de leur prudence naturelle Ă lâĂ©gard des objets inconnus. Ils rĂ©agiraient Ă©galement par un tressaillement aux vifs Ă©clairs de lumiĂšre et aux bruits soudains. Mais lâabsence de fondement biologique risque de favoriser lâaccoutumance. RĂ©sultats de recherches - Les premiĂšres Ă©tudes touchant ces dispositifs donnaient Ă penser que lâon pouvait se servir de rĂ©flecteurs pour Ă©loigner les oiseaux des champs de rĂ©coltes et des aĂ©roports. Ces Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©sumĂ©es par Koski et Richardson 1976. Les Ă©tudes rĂ©centes ont Ă©tĂ© axĂ©es sur lâutilisation de banderoles rĂ©flĂ©chissantes plutĂŽt que sur de simples objets brillants et voyants. Les banderoles rĂ©flĂ©chissantes font du bruit lorsquâelles battent au vent, et on croit que le stimulus auditif ainsi produit les rend plus efficaces que les autres rĂ©flecteurs. LâefficacitĂ© des banniĂšres en Mylar en tant que rĂ©pulsifs pour goĂ©lands a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par Belant et Ickes 1997. Les banniĂšres ont Ă©tĂ© mises Ă lâessai dans une dĂ©charge, sur deux aires de nidification et deux aires de repos. Selon Belant et Ickes 1997, les banniĂšres rĂ©flĂ©chissantes se sont rĂ©vĂ©lĂ©es inefficaces pour Ă©loigner les goĂ©lands argentĂ©s et, selon toute vraisemblance, les autres espĂšces de goĂ©lands des aires de nidification, mais elles ont pu diminuer le nombre de goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dans les aires de repos. Bruggers et coll. 1986 ont utilisĂ© des banderoles rĂ©flĂ©chissantes de 0,025 mm dâĂ©paisseur et 11 mm de largeur pour Ă©loigner les oiseaux de champs de maĂŻs, de tournesols et de sorgho. Les banderoles se sont avĂ©rĂ©es efficaces lorsquâelles Ă©taient suspendues en rangs parallĂšles audessus des rĂ©coltes mĂ»rissantes et lorsque le point dâaccĂšs aux champs Ă©tait Ă©galement protĂ©gĂ©. Il se peut que la force du vent ait renforcĂ© lâefficacitĂ© des banderoles en accentuant leur bruit. Dolbeer et coll. 1986 ont eu recours Ă des rubans rĂ©flĂ©chissants pour Ă©loigner des oiseaux de champs de cultures. Ils ont accrochĂ© les rubans Ă des poteaux espacĂ©s de 3, de 5 et de 7 m. Dans les intervalles de 3 m, les rubans atteignaient une hauteur dâau moins 0,5 Ă 1,0 m au-dessus du sol. Le systĂšme sâest rĂ©vĂ©lĂ© plus efficace lorsque lâintervalle Ă©tait de 3 m plutĂŽt que de 5 ou 7 m. Les rubans rĂ©flĂ©chissants nâont pas eu raison de toutes les espĂšces dâoiseaux et ils perdaient toute efficacitĂ© lorsquâils sâenroulaient et que la face rĂ©flĂ©chissante devenait invisible. Summers et Hillman 1990 ont mis Ă lâessai un ruban fluorescent rouge de 20 mm de largeur pour Ă©loigner des oies des neiges de champs de blĂ© dâhiver, au La moitiĂ© dâun champ de 20,2 ha constituait la zone tĂ©moin et lâautre moitiĂ©, la zone expĂ©rimentale. Un autre champ tĂ©moin de 7,5 ha, situĂ© dans une autre rĂ©gion, Ă©tait pourvu dâun canon Ă gaz et de deux Ă©pouvantails. Des longueurs de ruban ont Ă©tĂ© accrochĂ©es Ă des intervalles de 40 Ă 60 m transversalement aux rangs de blĂ©, dans le champ expĂ©rimental. Le ruban sâest rĂ©vĂ©lĂ© plus efficace que le canon et les Ă©pouvantails pour repousser les oies. Celles-ci ont causĂ© des pertes de 1 % de la rĂ©colte dans les champs protĂ©gĂ©s par les rubans, mais de 6 %, dans les champs non munis de rubans. Il semble que les oies aient broutĂ© une lisiĂšre de 2 m en bordure des champs oĂč avaient Ă©tĂ© installĂ©s des rubans. Les rubans rĂ©flĂ©chissants se sont rĂ©vĂ©lĂ©s inefficaces pour Ă©loigner des oiseaux de terrains de bleuets mĂ»rissants Tobin et coll. 1988. Le ruban Ă©tait en place depuis 10 Ă 12 jours lorsquâont Ă©tĂ© faits les premiers dĂ©nombrements dâoiseaux et de fruits. Il se peut que cet intervalle ait suffi pour que les oiseaux sâhabituent aux rubans. De plus, seulement 7 Ă 10 longueurs de ruban avaient Ă©tĂ© mises en place sur chaque parcelle, ce qui a pu ĂȘtre insuffisant pour effrayer les oiseaux. Ă©valuation - Les rĂ©flecteurs et banderoles rĂ©flĂ©chissantes peuvent ĂȘtre utiles pour effaroucher les oiseaux dans certaines applications agricoles bien prĂ©cises. Les rubans rĂ©flĂ©chissants sont faciles Ă installer et peuvent tout aussi facilement ĂȘtre dĂ©placĂ©s. Il est possible Ă©galement de placer des rĂ©flecteurs autour dâĂ©tangs et de bassins. On peut accroĂźtre lâefficacitĂ© de ces dispositifs en les combinant avec dâautres techniques dâeffarouchement p. ex., des canons Ă gaz, des Ă©pouvantails. Recommandation - Seule une utilisation restreinte des rĂ©flecteurs et des banderoles rĂ©flĂ©chissantes est recommandĂ©e sur les terrains dâaviation. Documents recensĂ©s - Belant et Ickes 1997; Bruggers et coll. 1986; Dolbeer et coll. 1986; Koski et Richardson 1976; Summers et Hillman 1990; Tobin et coll. 1988. PrĂ©dateurs artificiels Description - Les prĂ©dateurs artificiels imitent un prĂ©dateur, habituellement une buse ou un hibou. Ils vont de lâimitation approximative Ă la reproduction trĂšs fidĂšle du prĂ©dateur. Un piĂštre exemple est le hibou en plastique couramment utilisĂ© sur les immeubles pour Ă©loigner les pigeons, les moineaux et les hirondelles. Fondement biologique - Les maquettes de prĂ©dateurs servent Ă disperser et Ă©loigner les oiseaux parce quâelles imitent lâapparence et/ou le comportement de prĂ©dateurs vivants. LâĂ©vitement des prĂ©dateurs a une forte valeur de survivance. Aussi lâutilisation de prĂ©dateurs artificiels a-t-elle un solide fondement biologique. Mais la maquette doit ĂȘtre rĂ©aliste, sans quoi les oiseaux nuisibles sây habitueront. RĂ©sultats de recherches - Les prĂ©dateurs artificiels ou les maquettes de prĂ©dateurs ont habituellement Ă©tĂ© utilisĂ©s pour protĂ©ger des champs de cultures Conover 1979, 1983, 1984, 1985b; DeFusco et Nagy 1983; Crocker 1984. Conover 1979, 1983 a constatĂ© que des maquettes de buses fixes et des cerfs-volants en forme de buse Ă©loignaient les oiseaux de postes dâalimentation et de champs de maĂŻs mais quâils nâĂ©taient efficaces quâĂ court terme. Belant et coll. 1997e ont pour leur part constatĂ© lâinefficacitĂ© dâeffigies de grands-ducs dâAmĂ©rique et de faucons Ă©merillons peintes Ă la main pour rĂ©duire la squatterisation » de nichoirs par des Ă©tourneaux. En effet, on nâa notĂ© aucune diffĂ©rence significative entre des nichoirs avec et sans effigie, pour ce qui est de la proportion de nichoirs portant des nids, des oeufs ou des oisillons. Les maquettes de prĂ©dateurs peuvent mĂȘme, Ă lâoccasion, attirer les oiseaux plutĂŽt que les repousser Conover 1983; LGL Ltd. 1987. Il arrive souvent, par exemple, que les carouges, les quiscales et les corneilles houspillent les hiboux ou les maquettes de hiboux. Conover 1982, 1985b a cependant constatĂ© quâun hibou mobile en plastique tenant une corneille en plastique dans ses serres Ă©loignait les corneilles de potagers et de champs de faible superficie. Une version fixe du mĂȘme dispositif sâest avĂ©rĂ©e inefficace. Ă©valuation - Les prĂ©dateurs artificiels Ă©tant moins rĂ©alistes que les oiseaux vivants, leur efficacitĂ© est limitĂ©e. Les oiseaux nuisibles finissent par se rendre compte que la maquette nâest quâune maquette et quâil nây a pas de danger. Si une protection Ă court terme suffit, on peut recourir aux prĂ©dateurs artificiels. Ils sont bon marchĂ© et faciles Ă mettre en place. On peut renforcer leur efficacitĂ© en les dĂ©plaçant souvent. Recommandation - Technique recommandĂ©e seulement dans le cas oĂč une protection Ă trĂšs court terme ou localisĂ©e est nĂ©cessaire. Non recommandĂ©e, en gĂ©nĂ©ral, pour les terrains dâaviation. Documents recensĂ©s - BSCE 1988; Belant et coll. 1997e; Conover 1979, 1982, 1983, 1984, 1985b; Crocker 1984; DeFusco et Nagy 1983; Frings et Frings 1967; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; LGL Ltd. 1987; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979. Cerfs-volants en forme de buse et ballons Description - Les cerfs-volants en forme de buse sont une autre forme de prĂ©dateur artificiel. Ils sont ancrĂ©s au sol ou suspendus Ă des ballons dâhĂ©lium ou Ă des mĂąts, qui les maintiennent en hauteur. Fondement biologique - Les cerfs-volants en forme de buse exploitent le principe selon lequel une espĂšce-proie fuira une zone dans laquelle elle perçoit un danger. En lâabsence de menace rĂ©elle, les oiseaux auront tĂŽt fait de sâapercevoir quâils nâont pas besoin de fuir câest alors que le cerf-volant aura perdu son efficacitĂ©. RĂ©sultats de recherches - Des cerfs-volants imitant des buses et dâautres rapaces ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour effrayer des oiseaux dans des champs de maĂŻs et de tournesols Harris 1980; Conover 1983 et dans des vignobles Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982. Habituellement, ces cerfs-volants sont suspendus Ă des ballons remplis dâhĂ©lium ou attachĂ©s Ă des mĂąts de façon Ă demeurer en hauteur pendant les pĂ©riodes sans vent. Conover 1983 a menĂ© des expĂ©riences avec quatre modĂšles de cerfs-volants imitant des buses Mauserbussard, Falke, Steinalder et Habitch. Ceux-ci diffĂ©raient par lâespĂšce reprĂ©sentĂ©e, la taille, lâenvergure et la couleur. Chaque cerf-volant Ă©tait attachĂ© Ă mi-chemin dâun fil de nylon tressĂ© reliant deux mĂąts de bambou plantĂ©s Ă 3 m de distance. Les cerfs-volants nâont pas dĂ©couragĂ© les oiseaux de ravager des champs de maĂŻs. Parce quâils nâĂ©taient pas attachĂ©s Ă des ballons, ils Ă©taient moins mobiles 40 m de portĂ©e pour les cerfs-volants reliĂ©s Ă des ballons par rapport Ă 2 m, pour des cerfs-volants sans ballon et donc moins efficaces pour effrayer les oiseaux. Une fois en mouvement on les a suspendus Ă des ballons, ils sont devenus efficaces Conover 1984. Hothem et coll. 1981 ont utilisĂ© quatre cerfs-volants avec ballons pour Ă©loigner des oiseaux de vignobles un cerf-volant en forme dâaigle dâune envergure de 1,35 m, un cerf-volant en forme dâaigle dont le bord dâattaque des ailes Ă©tait percĂ© de quatre trous ronds, un cerf-volant Ă la face infĂ©rieure reprĂ©sentant un faucon, et un cerf-volant en tissu en forme dâaigle de 1,65 m dâenvergure. Tous les cerfs-volants Ă©taient attachĂ©s Ă des ballons dâhĂ©lium de 1,2 m de diamĂštre. Les ballons Ă©taient retenus au sol par un fil de nylon dâune force de 23 kg; chaque jour, la longueur du fil Ă©taient rĂ©glĂ©e entre 8 et 52 m. Un ensemble cerf-volant-ballon a Ă©tĂ© mis en place pour protĂ©ger de 1,0 Ă 1,1 ha de vignes pendant une pĂ©riode dâessai de sept jours, puis enlevĂ© pour une autre pĂ©riode tĂ©moin de sept jours. Pour rĂ©duire le risque dâhabituation, les cerfs-volants et la couleur des ballons cinq couleurs diffĂ©rentes Ă©taient changĂ©s tous les un Ă deux jours. Les rĂ©sultats donnent Ă penser que les dĂ©gĂąts causĂ©s par les oiseaux ont diminuĂ© pendant les sept jours oĂč les vignes Ă©taient protĂ©gĂ©es par les cerfs-volants-ballons; mais cette diminution nâĂ©tait pas significative. Il se peut que la taille de lâĂ©chantillon ait Ă©tĂ© trop restreinte pour permettre un essai significatif. Hothem et DeHaven 1982 ont mis Ă lâessai un cerf-volant-buse dans des vignobles. Le cerfvolant avait une envergure de 1,3 m et arborait les couleurs dâun aigle royal immature. Il Ă©tait suspendu Ă un ballon bleu rempli dâhĂ©lium, dâun diamĂštre de 1,7 m. Au terme de six pĂ©riodes de 14 jours 7 jours avec protection suivis de 7 jours sans protection, aucune diffĂ©rence nâa Ă©tĂ© constatĂ©e dans le pourcentage de raisins perdus 2,8 % pendant les pĂ©riodes avec protection par rapport Ă 2,9 % pendant les pĂ©riodes tĂ©moins. Toutefois, lâampleur des dĂ©gĂąts semble avoir augmentĂ© en fonction de la distance du cerf-volant-ballon, donnant Ă penser que le rĂ©pulsif ait pu avoir un trĂšs petit rayon dâefficacitĂ©. Les cerfs-volants subissaient des dommages lorsque les vents dĂ©passaient 8 km/h, mais leur durĂ©e de vie atteignait gĂ©nĂ©ralement 14 jours. Des oies des neiges auraient Ă©tĂ© repoussĂ©es dâune grande superficie 5 km de rayon lorsquâon a utilisĂ© un cerf volant en losange rempli dâhĂ©lium, accrochĂ© Ă une ligne tendue au sol sur laquelle il se dĂ©plaçait selon des mouvements irrĂ©guliers DeFusco et Nagy 1983. Apparemment, les oies des neiges ne se sont pas habituĂ©es Ă ce dispositif. Les vents violents peuvent rĂ©duire lâefficacitĂ© des cerfs-volants. Harris 1980 a signalĂ© que les cerfs-volants-ballons ne peuvent supporter les vents violents dans les prairies du Manitoba. On ne connaĂźt pas clairement quelle est la vitesse dâaccoutumance; certains travailleurs ont fait Ă©tat dâune habituation lente ou nulle DeFusco et Nagy 1983, tandis que dâautres ont signalĂ© une perte dâeficacitĂ© plus rapide. Inglis 1980 a signalĂ© que des pigeons ramiers sâĂ©taient habituĂ©s Ă un cerf-volant- ballon en 4 heures Ă peine. Ă©valuation - Les ballons et les cerfs-volants peuvent sâavĂ©rer de bons dispositifs dâeffarouchement sur les terrains dâaviation; ils sont toutefois dâune utilitĂ© limitĂ©e parce que les animaux sây habituent. Les cerfs-volants-ballons, dâinstallation facile, peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©s dâun endroit Ă un autre sans trop de difficultĂ©. Ils pourraient ĂȘtre efficaces prĂšs de petits Ă©tangs ou de zones temporairement humides qui attirent les oiseaux, par exemple. Les cerfs-volants-ballons prĂ©sentent toutefois des limites dans la pratique. Il peut ĂȘtre difficile de garder les ballons gonflĂ©s. Les vents violents un problĂšme sur les terrains dâaviation ouverts et la pluie peuvent les rendre inefficaces. Il faudrait utiliser dâautres dispositifs dâeffarouchement canons, Ă©pouvantails pour rendre les cerfs-volants-ballons plus efficaces. Recommandation - Les cerfs-volants en forme de buse et les ballons sont recommandĂ©s uniquement pour les cas oĂč une protection Ă court terme et localisĂ©e suffit. Documents recensĂ©s - Conover 1983; DeFusco et Nagy 1983; Harris 1980; Hothem et coll. 1981; Hothem et DeHaven 1982; Inglis 1980. GoĂ©lands et mouettes artificiels Description - Ici, on entend des rĂ©pliques ou de vĂ©ritables carcasses de goĂ©lands et de mouettes disposĂ©es comme si les oiseaux Ă©taient tombĂ©s et Ă©taient morts sur place. Fondement biologique - Les carcasses dâoiseaux, ou des rĂ©pliques de celles ci, servent dâavertissement dâun danger, actuel ou rĂ©cent, dans la zone oĂč elles se trouvent. Souvent, les oiseaux sâapprochent de la carcasse pour lâexaminer, mais ils quittent habituellement les lieux lorsquâils dĂ©couvrent que lâoiseau est dans une position non naturelle. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des carcasses dâoiseaux pour repousser et Ă©pouvanter les oiseaux des zones agricoles Naef Daenzeer 1983 et des aĂ©roports voir Koski et Richardson 1976, Inglis 1980, et DeFusco et Nagy 1983. Des carcasses artificielles ont Ă©galement Ă©tĂ© utiles pour effrayer les oiseaux dans d'autres circonstances. Par exemple, on a pu, au moyen de carcasses naturelles ou artificielles de goĂ©lands ou de mouettes disposĂ©es bien en Ă©vidence, effaroucher les oiseaux de ces espĂšces et ainsi les Ă©loigner de certains aĂ©roports Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Howard 1992. Dans la plupart des pays, toutefois, ces mĂ©thodes nâont pas Ă©tĂ© jugĂ©es suffisamment efficaces pour ĂȘtre adoptĂ©es de maniĂšre opĂ©rationnelle BSCE 1988. Le recours Ă des carcasses, naturelles ou artificielles, de goĂ©lands et de mouettes placĂ©es dans des positions non naturelles ou dans des positions dâoiseaux morts ou blessĂ©s a dĂ©montrĂ© une certaine efficacitĂ©. Stout et coll 1974 ont utilisĂ© des goĂ©lands ou des mouettes artificiels pour Ă©loigner des goĂ©lands Ă ailes grises dâun terrain dâaviation situĂ© Ă Shemya dans les Ăźles AlĂ©outiennes, ainsi que des goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dâune dĂ©charge situĂ©e prĂšs dâune base aĂ©rienne Ă Pasadena, au Texas. Dans ce dernier cas, les goĂ©lands devaient ĂȘtre en vol pour voir la carcasse artificielle sur le sol. On a fait jouer un enregistrement de cris de dĂ©tresse pour que les oiseaux prennent leur envol. Aux Pays Bas, on a pu constater que le recours Ă des goĂ©lands empaillĂ©s adoptant des positions dâoiseaux blessĂ©s Ă©tait efficace uniquement si on les dĂ©plaçait frĂ©quemment pour Ă©viter que les oiseaux sâhabituent Ă leur prĂ©sence Hardenberg 1965. GrĂące Ă des carcasses crucifiĂ©es et Ă des reproductions en polystyrĂšne, on a rĂ©ussi Ă Ă©loigner les goĂ©lands et les mouettes de certaines aires de repos, aux aĂ©roports dâAuckland et de Wellington, en Nouvelle ZĂ©lande. La rĂ©ussite, ici, Ă©tait attribuable Ă la prĂ©sence dâautres aires de repos. Ă un troisiĂšme aĂ©roport, oĂč les oiseaux ne disposaient pas dâune autre aire de repos, les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© moins bons Caithness 1970. On a eu recours Ă des goĂ©lands et des mouettes artificiels dans le cadre du programme intensif de lutte aux goĂ©lands et aux mouettes menĂ© chaque annĂ©e au site de la colonie importante de goĂ©lands Ă bec cerclĂ©, sur la flĂšche de la rue Leslie, Ă Toronto. Les goĂ©lands artificiels Ă©taient, en fait, des ailes de goĂ©lands attachĂ©es Ă une bouteille en plastique que lâon lançait en lâair pour simuler la chute dâun oiseau blessĂ©. On a Ă©galement utilisĂ© des faucons, des dispositifs pyrotechniques et des cris de dĂ©tresse dans le cadre dâun programme qui a permis dâempĂȘcher la nidification des goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dans de grandes parties du secteur en cause Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Dans plusieurs programmes de lutte Ă des aĂ©roports et Ă des dĂ©charges, on tue des goĂ©lands et des mouettes quâon lance ensuite en lâair en mĂȘme temps que se font entendre les dĂ©tonations de piĂšces pyrotechniques; cela accroĂźt, signale t on, lâefficacitĂ© des dispositifs pyrotechniques. Ă©valuation - Tout comme bon nombre des rĂ©pulsifs visuels dont nous avons traitĂ© jusquâĂ maintenant, les carcasses rĂ©elles ou artificielles de goĂ©lands et de mouettes ou dâautres espĂšces repoussent certains oiseaux, mais leur pĂ©riode dâefficacitĂ© est limitĂ©e car les oiseaux finissent par sâhabituer. Recommandation - UtilisĂ©s seuls, les goĂ©lands ou les mouettes artificiels sont recommandĂ©s uniquement dans les cas oĂč une protection Ă court terme et localisĂ©e suffit. Toutefois, les carcasses artificielles ou les oiseaux empaillĂ©s peuvent ĂȘtre un Ă©lĂ©ment efficace dâun programme intĂ©grĂ© de protection. Documents recensĂ©s - BSCE 1988; Caithness 1970; DeFusco et Nagy 1983; Hardenberg 1965; Inglis 1980l; Koski et Richardson 1976; Naef-Daenzer 1983; Saul 1967; Stout et Schwab 1979; Stout et coll. 1974; Howard 1992; Watermann 1985, 1986, 1987; Watermann et Cunningham 1989. Fauconnerie Description - Utilisation de faucons et dâautres rapaces des buses entraĂźnĂ©s par des fauconniers professionnels pour chasser les oiseaux de certaines aires et parfois mĂȘme les tuer. Fondement biologique - La majoritĂ© des oiseaux adoptent un comportement dâĂ©chappement Ă la vue de faucons et de buses susceptibles de les attaquer. Les oiseaux fuient la prĂ©sence des faucons pour leur propre survie. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des rapaces pour effaroucher les oiseaux Ă un certain nombre dâaĂ©roports, notamment au Canada Blokpoel 1976; Koski et Richardson 1976; DeFusco et Nagy 1983; Blokpoel 1984; Hild 1984; BSCE 1988; Erickson et coll. 1990. Dans le cadre dâune Ă©tude menĂ©e Ă la fin des annĂ©es 1940, on a utilisĂ© des faucons pĂšlerins pour chasser des goĂ©lands et des mouettes dâun terrain dâaviation en Grande-Bretagne Wright 1965. La mesure sâest rĂ©vĂ©lĂ©e efficace mĂȘme sâil fallait lancer les faucons au moins une fois par jour, et parfois plus souvent, pour tenir les goĂ©lands et les mouettes Ă lâĂ©cart. Dâautres Ă©tudes du recours Ă la fauconnerie ont Ă©tĂ© menĂ©es sur une gamme variĂ©e dâespĂšces Seaman 1970; Heighway 1970; Mikx 1970. Heighway 1970 a fait Ă©tat dâune Ă©tude sur les faucons pĂšlerins Ă la Royal Naval Air Station sur la cĂŽte nord de lâĂ©cosse. Il a fallu Ă une Ă©quipe de huit faucons pĂšlerins dirigĂ©s par deux entraĂźneurs Ă plein temps deux ans pour contrĂŽler la population de goĂ©lands et de mouettes qui utilisaient lâendroit. On a eu recours Ă des dispositifs pyrotechniques et Ă des canons Ă gaz comme complĂ©ments aux efforts des fauconniers. Il fallait, en moyenne, remplacer deux faucons par annĂ©e. Ă une base aĂ©rienne de Hollande, on a rĂ©ussi Ă Ă©loigner les goĂ©lands et les mouettes ainsi que dâautres espĂšces des pistes dâatterrissage grĂące Ă un groupe de quatre vautours. LĂ encore, on a eu recours Ă des techniques comme lâemploi de dispositifs pyrotechniques, en plus des rapaces. Il est important de noter que les goĂ©lands et les mouettes nâont dĂ©montrĂ© aucun signe dâaccoutumance aux vautours pendant les deux annĂ©es de cette Ă©tude Mikx 1970. Par contre, Hahn 1996 dans un rapport sur lâutilisation de faucons sur un terrain dâaviation militaire en Allemagne signale, en conclusion, quâil ne peut recommander le recours Ă la fauconnerie comme mĂ©thode courante de protection aux terrains dâaviation civile. La fauconnerie constitue ou a constituĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© des programmes de lutte contre le pĂ©ril aviaire aux cinq aĂ©roports suivants Lester B. Pearson International Toronto, Dorval MontrĂ©al, North Bay, BFC Trenton, et BFC Shearwater Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; LGL Limited, obs. pers. 1998. Tous ces programmes comportent le recours Ă des techniques supplĂ©mentaires en plus de la fauconnerie, notamment des cartouches dĂ©tonantes dispositifs pyrotechniques, des cris de dĂ©tresse et des mises Ă mort. De plus, les goĂ©lands et les mouettes ont appris Ă associer la prĂ©sence du camion patrouilleur au danger et le camion lui-mĂȘme est devenu cause dâeffarouchement les goĂ©lands et les mouettes sont capables de distinguer le camion patrouilleur des autres vĂ©hicules [Mason 1980]. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les programmes fondĂ©s sur la fauconnerie Ă ces aĂ©roports ont Ă©tĂ© jugĂ©s une rĂ©ussite Environmental Assessment Board 1987a,b; Mason 1988. En fait, Mason 1988 croyait que les goĂ©lands et les mouettes avaient appris Ă ne pas voler au dessus de lâaĂ©roport Ă cause du programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire. RĂ©cemment, on a utilisĂ© des rapaces, de concert avec dâautres mĂ©thodes dâeffarouchement, dans le but de limiter lâaire de nidification dâune grande colonie de goĂ©lands Ă bec cerclĂ©, Ă Toronto Blokpoel et Tessier 1987. On a attachĂ© diverses espĂšces de rapaces Ă des perchoirs pendant la majeure partie de lâĂ©tude, ne les laissant libres de voler quâoccasionnellement. Lâutilisation de ces rapaces, jumelĂ©e Ă dâautres techniques dispositifs pyrotechniques, goĂ©lands et mouettes artificiels, mises Ă mort et cris de dĂ©tresse a permis dâempĂȘcher les goĂ©lands et les mouettes de faire leurs nids dans certains secteurs; dâautres espĂšces, toutefois, comme les bernaches du Canada, nâont Ă©tĂ© aucunement affectĂ©es Watermann 1985, 1986, 1987. En 1997 et en 1998, on a utilisĂ© des faucons pour empĂȘcher les oiseaux nicheurs dâavoir accĂšs Ă une partie Ă©tendue de la grande colonie de goĂ©lands Ă bec cerclĂ© dâEastport Hamilton, Ontario U. Watermann et M. Givlin, Bird Control International, comm. pers. 1998. Les techniques de fauconnerie ont Ă©tĂ© appliquĂ©es Ă des dĂ©charges contrĂŽlĂ©es Ă Trenton et North Bay Blokpoel 1980. Une Ă©tude quantitative de lâefficacitĂ© du programme dâeffarouchement des goĂ©lands et des mouettes a Ă©tĂ© menĂ©e Ă la dĂ©charge de Quinte Trenton, Ontario au printemps de 1983 Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984. LâĂ©quipe de lutte contre le pĂ©ril aviaire sâest rendue Ă la dĂ©charge au moins deux fois par jour et a appliquĂ© diverses techniques dâeffarouchement, notamment en lĂąchant des faucons ou des buses, en tirant des cartouches dĂ©tonantes, en lançant des carcasses de goĂ©lands et de mouettes en lâair et en tirant des munitions chargĂ©es. Les mĂ©thodes utilisĂ©es et le moment de la journĂ©e variaient et le niveau dâaccoutumance des goĂ©lands et des mouettes Ă©tait faible Risley 1983. LâĂ©tude a permis de conclure que le programme de lutte contre les goĂ©lands et les mouettes Ă la dĂ©charge de Quinte a Ă©tĂ© trĂšs efficace. La grande efficacitĂ© du programme semblait dĂ©couler des effets cumulatifs de plusieurs Ă©pisodes de lutte contre le pĂ©ril aviaire Risley et Blokpoel 1984. Le recours Ă la fauconnerie fait actuellement partie des programmes de lutte utilisĂ©s Ă la dĂ©charge rĂ©gionale de Halton ainsi quâĂ celle de la route 12 de Niagara, Ă Grimsby en Ontario et Ă une autre dĂ©charge situĂ©e prĂšs de MontrĂ©al. Dans le cadre dâune Ă©tude effectuĂ©e par Kenward 1978, in Inglis 1980, les vautours nâont pas rĂ©ussi Ă chasser des pigeons ramiers de champs de Brassica. AprĂšs des attaques rĂ©pĂ©tĂ©es de la part des vautours les pigeons revenaient habituellement sâinstaller dans les champs et continuaient Ă sây nourrir. Le recours Ă la fauconnerie de concert avec dâautres techniques dâeffarouchement a permis dâĂ©loigner les goĂ©lands et les mouettes, qui ont montrĂ© peu de signes dâaccoutumance. Toutefois, plusieurs travailleurs ont remarquĂ© que la fauconnerie prĂ©sente diverses lacunes dont on devrait tenir compte avant dâopter pour cette technique Wright 1965; Blokpoel 1980; Mason 1980; Transports Canada 1984; Environmental Assessment Board 1987a. Auparavant, il Ă©tait difficile dâobtenir des faucons et des buses, et beaucoup des oiseaux les plus performants comme les faucons pĂšlerins, par exemple appartenaient Ă des espĂšces menacĂ©es dâextinction. Toutefois, grĂące au rĂ©cent essor des programmes de reproduction en captivitĂ©, on peut dorĂ©navant se procurer facilement des rapaces, mĂȘme des faucons pĂšlerins. Tout bon programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire exige plusieurs rapaces. Selon Transports Canada 1984, par exemple, le nombre optimal dâindividus pour le programme de lutte Ă lâaĂ©roport international Lester B. Pearson sâĂ©tablit Ă 20 rapaces appartenant Ă 5 espĂšces diffĂ©rentes. Ainsi, des rapaces de tailles variĂ©es peuvent sâattaquer spĂ©cifiquement aux diverses espĂšces problĂšmes de lâaĂ©roport. LĂ oĂč les goĂ©lands et les mouettes posent le principal risque, quelques individus dâune seule et mĂȘme espĂšce de faucons de grande taille suffiraient. Il faut plusieurs individus parce que les faucons ne peuvent ĂȘtre maintenus en vol constamment; ils se fatiguent. Ils ne peuvent voler toute une journĂ©e aprĂšs un repas complet et on ne peut pas les faire voler en pĂ©riode de mue. De plus, ils peuvent se blesser ou se perdre. Il faut faire appel Ă des fauconniers sĂ©rieux et bien formĂ©s pour obtenir de bons rĂ©sultats. La fauconnerie est art, et lâentraĂźnement, la volerie et les soins exigent beaucoup de dĂ©vouement et de grandes compĂ©tences Blokpoel 1980. Ă cause des longues heures de travail et des risques de maladie et dâabsences de la part des fauconniers, il est prĂ©fĂ©rable de faire appel Ă une Ă©quipe de plusieurs personnes. Enfin, les faucons ne peuvent ĂȘtre mis Ă contribution par mauvais temps, comme dans le brouillard, pendant de fortes pluies ou des vents forts Wright 1965; Blokpoel 1980; Transports Canada 1984. Ce sont lĂ des conditions qui ont pour effet dâencourager les goĂ©lands et les mouettes Ă utiliser les aires de nutrition et de repos situĂ©es Ă lâintĂ©rieur des terres. Un nombre insuffisant de faucons pendant ces pĂ©riodes pourrait rendre difficile la lutte contre les goĂ©lands et les mouettes. Ă©valuation - Le recours Ă la fauconnerie pour la lutte contre le pĂ©ril aviaire repose sur un fondement biologique solide. Les faucons effarouchent les oiseaux nuisibles de maniĂšre adĂ©quate et ceux ci ne sây habituent pas parce quâils sont rĂ©ellement menacĂ©s. Le fait de laisser un faucon tuer un oiseau nuisible Ă lâoccasion renforce la menace. Le fait que la fauconnerie soit une technique manuelle utilisĂ©e de maniĂšre sĂ©lective en accroĂźt lâefficacitĂ© par comparaison Ă un produit automatique contrĂŽlĂ© par une minuterie. Il faut disposer de fauconniers expĂ©rimentĂ©s et de rapaces entraĂźnĂ©s; il se peut que ni lâun ni lâautre ne soit disponible Ă court prĂ©avis. Les rapaces ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s la nuit ou en pĂ©riode de grands vents ou de fortes pluies. Recommandation - La fauconnerie est recommandĂ©e comme Ă©lĂ©ment trĂšs efficace dâun programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire dans les aĂ©roports. Cette mĂ©thode peut ĂȘtre utilisĂ©e de concert avec dâautres techniques. Documents recensĂ©s - Blokpoel 1976; Blokpoel 1980; Blokpoel 1984; Blokpoel et Tessier 1987; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Environmental Assessment Board 1987a,b; Erickson et coll. 1990; Heighway 1970; Hild 1984; Kenward 1978 in Inglis 1980; Koski et Richardson 1976; Mason 1980; Mason 1988; Mikx 1970; Risley 1983; Risley et Blokpoel 1984; Seaman 1970; Transports Canada 1984; Watermann 1985, 1986, 1987; Wright 1965. AĂ©ronefs On a utilisĂ© des aĂ©ronefs, Ă voilure fixe ou tournante hĂ©licoptĂšres, dans lâintention avouĂ©e de chasser ou dâeffaroucher les oiseaux dâun lieu, particuliĂšrement en milieu agricole. Il existe, au Canada, des rĂšglements interdisant aux aĂ©ronefs de voler Ă proximitĂ© de colonies dâoiseaux marins en raison des perturbations qui peuvent en rĂ©sulter pour les oiseaux nicheurs. Toutefois, nombre dâoiseaux se sont de toute Ă©vidence adaptĂ©s au bruit et aux stimulus visuels associĂ©s aux aĂ©ronefs prĂšs des aĂ©roports. Ces oiseaux ne sont alors ni repoussĂ©s ni effrayĂ©s. Bien que dans beaucoup de situations on puisse clairement effaroucher ou chasser les oiseaux au moyen dâaĂ©ronefs, et mĂȘme prĂšs des aĂ©roports si le but visĂ© est de les effaroucher, cette technique ne peut sâappliquer de maniĂšre pratique aux aĂ©roports, Ă©tant donnĂ© que, dans ces cas, lâaĂ©ronef de chasse pourrait prĂ©senter lui mĂȘme un risque pour les autres aĂ©ronefs. En outre, les collisions entre oiseaux et aĂ©ronefs reprĂ©sentent un risque. On a signalĂ© au moins un Ă©crasement dâavion au cours dâun exercice dâeffarouchement dâoiseaux; le pilote de lâavion aurait tentĂ© dâĂ©viter une volĂ©e dâoiseaux National Transportation Safety Board des Ă©tats Unis, dossier no 1612. Recommandation - Non recommandĂ©. ModĂšles rĂ©duits dâavions tĂ©lĂ©guidĂ©s Description - On peut utiliser des modĂšles rĂ©duits dâavions tĂ©lĂ©guidĂ©s pour effaroucher et chasser les oiseaux. Le niveau dâefficacitĂ© de lâavion peut ĂȘtre rehaussĂ© si lâon peint la forme dâun rapace sur le fuselage. Des modĂšles rĂ©duits dâavions en forme de faucon sont Ă©galement utilisĂ©s. Fondement biologique - Des modĂšles rĂ©duits dâavions imitant des faucons et des buses peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour effaroucher et chasser les oiseaux de certains endroits prĂ©cis. RĂ©sultats de recherches - Les modĂšles rĂ©duits dâavions radioguidĂ©s offrent des possibilitĂ©s pour ce qui est dâĂ©loigner les oiseaux des aĂ©roports, des terres agricoles, des installations aquacoles ainsi que des dĂ©charges Saul 1967; Ward 1975a; DeFusco et Nagy 1983; Parsons et coll. 1990. Lâutilisation de ces modĂšles rĂ©duits nĂ©cessite des opĂ©rateurs habiles Littauer 1990a. Câest pourquoi, notamment, leur utilisation nâest pas trĂšs rĂ©pandue pour effaroucher les oiseaux aux aĂ©roports BSCE 1988. On a eu recours Ă des modĂšles rĂ©duits dâavions pour Ă©loigner des oiseaux piscivores, comme les cormorans et les hĂ©rons, dâinstallations dâaquaculture Coniff 1991; Parsons et coll. 1990. Pour les grandes fermes piscicoles sur le continent, on a recommandĂ© de faire voler un modĂšle rĂ©duit dâavion pour chaque section de 200 Ă 300 acres Littauer 1990a. Les modĂšles rĂ©duits dâavions se sont rĂ©vĂ©lĂ©s utiles pour rĂ©duire le nombre de goĂ©lands et de mouettes dans une dĂ©charge du sud est des Ă©tats Unis R. Davis, LGL Limited, obs. non publiĂ©es. Dans ce cas, un modĂšle dâavion Ă large voilure tournait continuellement en rond au dessus du site pendant les heures de clartĂ©. Le programme a Ă©tĂ© une rĂ©ussite, mais nĂ©cessitait beaucoup de main dâoeuvre. En IsraĂ«l, on a eu recours Ă des modĂšles rĂ©duits dâavions de concert avec des dispositifs sonores pour effaroucher des oiseaux nuisibles Yashon 1994. Ă lâaide dâun avion expĂ©rimental Ă©pousant la forme dâun faucon, on a rĂ©ussi Ă chasser les Ă©tourneaux et les pluviers kildir de lâaĂ©roport international de Vancouver, ainsi que les canards et les oies de lâĂźle Westham de Vancouver, en C. B. Ward 1975a; Solman 1981. La plupart des oiseaux ont affichĂ© un comportement dâĂ©vitement similaire au comportement causĂ© par un vĂ©ritable faucon. Toutefois, un tel avion Ă©tant difficile Ă piloter, il faut faire appel Ă un technicien expĂ©rimentĂ©. Une autre approche efficace consiste Ă peindre le dessin dâun rapace sur un modĂšle rĂ©duit dâavion conventionnel Saul 1967. Lâutilisation dâavions radioguidĂ©s prĂ©sente un problĂšme en ce sens quâil est souvent difficile de contrĂŽler la direction dans laquelle les oiseaux effarouchĂ©s se dispersent, ce qui peut entraĂźner des blessures et des dommages sâil y a collision entre les oiseaux et les modĂšles rĂ©duits Coniff 1991. Le recours Ă ce moyen nĂ©cessite de bonnes conditions mĂ©tĂ©orologiques ainsi que des aires dâatterrissage et de ravitaillement adĂ©quates. On se prĂ©occupe beaucoup Ă©galement du risque que la prĂ©sence de modĂšles rĂ©duits dâavions prĂšs de pistes dâatterrissage en service peut prĂ©senter pour les avions en vraie grandeur. Ă©valuation - Lâutilisation de modĂšles rĂ©duits dâavions ne serait efficace que sur des aires plutĂŽt restreintes dont le technicien pilotant le modĂšle rĂ©duit pourrait avoir une vue dâensemble. Cidessous figurent dâautres avantages et dâautres limites de cette mĂ©thode. Avantages Les oiseaux peuvent ne sâhabituer que lentement Ă un modĂšle rĂ©duit dâavion qui les effarouche activement, spĂ©cialement si lâappareil Ă©pouse la forme dâun faucon. Pour empĂȘcher les oiseaux de retourner Ă une aire et de sây poser, on peut faire tourner en rond un modĂšle rĂ©duit dâavion au dessus du site. Il est fort probable que cette technique soit moins ciblĂ©e sur certaines espĂšces que le sont dâautres. InconvĂ©nients Il faut faire appel Ă des pilotes habiles. Cette technique nĂ©cessite beaucoup de main dâoeuvre. Il faut avoir Ă proximitĂ© un site dâatterrissage et de ravitaillement. Il nâest pas facile de contrĂŽler la direction dans laquelle les oiseaux se dispersent. On ne peut utiliser les modĂšles rĂ©duits dâavions par vents forts, lorsquâil pleut ou quâil neige. Lâutilisation de cette mĂ©thode prĂšs des pistes dâatterrissage en service prĂ©sente certains risques. Recommandation - Technique recommandĂ©e, mais uniquement pour les aires des aĂ©roports qui nâavoisinent pas des pistes dâatterrissage et des voies de circulation en service. Il peut ĂȘtre difficile de mettre en oeuvre cette technique en raison de la raretĂ© des pilotes compĂ©tents. Documents recensĂ©s - Coniff 1991; BSCE 1988; DeFusco et Nagy 1983; Inglis 1980; Littauer 1990a; Parsons et coll. 1990; Saul 1967; Solman 1976, 1981; Ward 1975a. Sources lumineuses Description - Lors de diverses tentatives dans le but dâeffaroucher des oiseaux, on a eu recours Ă des feux clignotants, tournants et stroboscopiques ainsi quâĂ des projecteurs Krzysik 1987. Fondement biologique - Le fondement biologique de lâefficacitĂ© des sources lumineuses comme Ă©lĂ©ment dissuasif nâa pas Ă©tĂ© clairement Ă©tabli. Les feux ne sont pas un Ă©lĂ©ment Ă long terme de lâenvironnement auquel les oiseaux ont pu sâadapter naturellement. Il se peut quâils constituent, dans certaines situations, un stimulus nouveau qui, par consĂ©quent, provoque une rĂ©action dâĂ©vitement. Cela sâavĂšre particuliĂšrement dans le cas des feux clignotants, tournants et stroboscopiques. Dans lâobscuritĂ©, les feux peuvent aveugler ou dĂ©sorienter les individus des espĂšces nocturnes. Ils peuvent Ă©galement servir Ă avertir les oiseaux de lâapproche dâun danger, comme un avion, par exemple. RĂ©sultats de recherches - On a utilisĂ© des projecteurs pour dissuader des canards de se poser dans des champs de cĂ©rĂ©ales pour sây nourrir, et des essais ont dĂ©montrĂ© que certains migrateurs nocturnes font des manoeuvres dâĂ©vitement lorsquâils sont Ă©clairĂ©s par des faisceaux lumineux voir Koski et Richardson 1976. Bien que les projecteurs soient des Ă©lĂ©ments dissuasifs efficaces dans certaines situations, ils attirent parfois les oiseaux, la nuit, spĂ©cialement par temps nuageux ou brumeux. La plupart des renseignements sur lâutilisation de feux stroboscopiques pour effaroucher les oiseaux proviennent de cas oĂč les oiseaux prĂ©sentaient un risque grave Ă la sĂ©curitĂ© des avions et des terrains dâaviation. Les informations rĂ©centes sur lâutilisation de feux stroboscopiques sur des terrains dâaviation font Ă©tat de rĂ©sultats inĂ©gaux. Lawrence et coll. 1975, aprĂšs avoir examinĂ© divers types de donnĂ©es non scientifiques, statistiques et expĂ©rimentales, ont conclu que les feux stroboscopiques avaient un certain effet dissuasif. Une Ă©tude effectuĂ©e au R. U. en 1976 a rĂ©vĂ©lĂ© que lâutilisation des feux dâatterrissage des aĂ©ronefs pendant le jour entraĂźnait une rĂ©duction du nombre de collisions avec des oiseaux. Lâutilisation simultanĂ©e des feux Ă Ă©clats anticollision a permis de rĂ©duire encore plus le nombre de collisions avec des oiseaux. Les feux stroboscopiques semblaient plus efficaces pour effaroucher les pluviers que les goĂ©lands et les mouettes. Toutefois, Zur 1982 nâa pas constatĂ© de rĂ©duction importante du nombre de collisions avec des DC 9 Ă©quipĂ©s de feux stroboscopiques par comparaison Ă dâautres appareils qui nâen possĂ©daient pas. Briot 1986 a observĂ© la maniĂšre dont des corneilles, des pies bavardes et des geais des chĂȘnes rattachĂ©s au sol rĂ©agissaient Ă des survols Ă faible altitude dâaĂ©ronefs Ă©quipĂ©s ou non de feux stroboscopiques blancs de 100 000 candela clignotant Ă 4 Hz. On a enregistrĂ© la distance sĂ©parant lâoiseau de lâaĂ©ronef au moment oĂč lâoiseau essayait de sâenvoler. Aucune diffĂ©rence importante nâa Ă©tĂ© observĂ©e dans la distance Ă laquelle la rĂ©action apparaissait entre les survols dâaĂ©ronefs munis de feux stroboscopiques et les autres. Par contre, on a notĂ© que la distance Ă laquelle les oiseaux Ă©taient effarouchĂ©s augmentait lĂ©gĂšrement Ă mesure quâaugmentait la frĂ©quence de clignotement. Toutefois, la procĂ©dure expĂ©rimentale utilisĂ©e peut avoir influĂ© sur les rĂ©sultats. Il se peut que les oiseaux rattachĂ©s au sol aient Ă©tĂ© hĂ©sitants Ă sâenvoler Ă mesure que lâaĂ©ronef approchait. Lors dâune Ă©tude portant sur les effets des feux stroboscopiques sur des mouettes atricilles et des crĂ©cerelles dâAmĂ©rique, Bahr et coll. 1992 ont constatĂ© que des feux stroboscopiques Ă une frĂ©quence de 50 Hz provoquaient des rĂ©actions plus rapides dans les battements cardiaques que des frĂ©quences de 5, 9 et de 15 Hz. En revanche, les frĂ©quences faibles semblaient dĂ©terminer les augmentations les plus fortes du rythme cardiaque. DâaprĂšs les rĂ©sultats dâune Ă©tude effectuĂ©e par Briot 1986, il semblerait que la distance dâeffarouchement sâaccroĂźt Ă mesure quâaugmente la frĂ©quence. Laty 1976 a proposĂ© quâon ne laisse pas cette frĂ©quence dĂ©passer 100 Hz. Gauthreaux 1988 a utilisĂ© une frĂ©quence de 1,3 Ă 2 Hz lors dâĂ©tudes en laboratoire menĂ©es avec des moineaux migrateurs. Dâautres Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que des frĂ©quences de 8 Ă 12 Hz provoquent du stress chef les goĂ©lands et les mouettes, les pigeons et les Ă©tourneaux Belton 1976; Solman 1976. Belton 1976 a constatĂ© que les goĂ©lands et les mouettes mettaient de 30 Ă 45 minutes de plus avant de sâapprocher dâune aire dâalimentation lorsque celle ci Ă©tait Ă©clairĂ©e par un feu stroboscopique blanc ou magenta Ă une frĂ©quence de 2 Hz. Les feux stroboscopiques nâont dĂ©montrĂ© aucun effet rĂ©pulsif Ă des frĂ©quences supĂ©rieures Ă 60 Hz. Lors dâune Ă©tude approfondie menĂ©e en laboratoire sur des mouettes atricilles et des crĂ©cerelles dâAmĂ©rique, Green et coll. 1993 ont examinĂ© les rĂ©actions des oiseaux Ă diverses longueurs dâondes couleurs et Ă diverses frĂ©quences. Les essais ont clairement dĂ©montrĂ© que les sujets Ă©taient conscients des stimulus offerts par les feux stroboscopiques et que ceux ci provoquaient chez eux des rĂ©actions physiologiques augmentation du rythme cardiaque. On nâa toutefois observĂ© aucune rĂ©action dâĂ©vitement manifeste. Selon les conclusions des auteurs, bien que les feux stroboscopiques puissent attirer lâattention des oiseaux, ils ne provoquent pas de rĂ©actions Ă©videntes dâeffroi, Ă tout le moins en lâabsence dâautres stimulus menaçants. Si les oiseaux associaient un feu stroboscopique Ă une menace, comme lâapproche dâun avion, par exemple, ils sâĂ©loigneraient peut ĂȘtre du danger. On a recommandĂ© que des essais soient effectuĂ©s quant Ă la frĂ©quence, Ă la couleur, Ă lâintensitĂ© et au mouvement des feux. Selon les rĂ©sultats de quelques Ă©tudes effectuĂ©es au moyen de feux stroboscopiques, de feux de barriĂšre jaunes et les feux rotatifs sur les installations aquacoles Salmon et coll. 1986; Nomsen 1989; Littauer 1990a ces feux repoussent effectivement les oiseaux qui sâalimentent la nuit par exemple, les hĂ©rons. Les feux aveuglent probablement les oiseaux; ceux ci, confus, Ă©prouvent ensuite de la difficultĂ© Ă attraper le poisson. Dans certains cas, les oiseaux sâhabituaient aux feux et apprenaient mĂȘme Ă les Ă©viter en se posant le dos tournĂ© aux sources lumineuses. Andelt et coll. 1997 ont constatĂ© que les feux rotatifs vifs nâĂ©loignaient pas les bihoreaux gris, qui se nourrissent la nuit, et les grands hĂ©rons dâune Ă©closerie de truites. Les hĂ©rons se rendaient dans la zone non Ă©clairĂ©e de lâĂ©closerie, mais ils attrapaient tout aussi bien le poisson, que la zone soit Ă©clairĂ©e ou non. Mossler 1979 a menĂ© des expĂ©riences Ă lâaide de feux clignotants Ă une dĂ©charge. On a construit un panneau lumineux Ă©quipĂ© de feux dâautomobiles clignotants 0,75 Hz en sĂ©quence dans un mouvement allant du centre vers lâextĂ©rieur du panneau. On voulait ainsi reproduire un battement dâaile. Une personne portait le panneau lumineux tout en sâavançant vers les goĂ©lands et les mouettes et on surveillait les rĂ©actions des oiseaux. Le rouge et le bleu provoquaient les rĂ©actions les plus vives. Toutefois, lâutilisation du panneau de feux clignotants nâa entraĂźnĂ© aucun changement dans la rĂ©action de fuite des oiseaux comparativement Ă lâapproche par une personne non munie dâun panneau. Lâutilisation du mĂȘme panneau montĂ© sur une automobile a provoquĂ© encore moins de rĂ©actions chez les goĂ©lands et les mouettes que celle dâune automobile non munie dâun panneau. Lefebvre et Mott 1983, in Krzysik 1987 ont remarquĂ© que des feux clignotants de couleur jaune, utilisĂ©s de concert avec des leurres en forme de hibou, avaient rĂ©ussi Ă chasser une volĂ©e dâĂ©tourneaux. Gauthreaux 1988 a observĂ© que des bruants des prĂ©s gardĂ©s dans des cages Ă lâextĂ©rieur avec une vue sur lâhorizon sâĂ©taient orientĂ©s en sens diamĂ©tralement opposĂ© Ă un feu stroboscopique rouge. Toutefois, ils ne montraient aucune rĂ©action Ă un feu stroboscopique blanc ou Ă une lumiĂšre rouge ou blanche constante. Les lumiĂšres nâont rĂ©ussi quâen partie Ă tenir les oiseaux Ă©loignĂ©s des dĂ©versement de pĂ©trole. GrĂące Ă des feux clignotants, on rĂ©ussissait Ă effaroucher de 50 Ă 60 % de tous les oiseaux des sites de dĂ©versement de pĂ©trole Dept. Interior 1977, in DeFusco et Nagy 1983. Certains essais ont dĂ©montrĂ© que lâon pouvait effaroucher sauvagines, Ă©chassiers, moineaux, goĂ©lands et mouettes ainsi que dâautres espĂšces au moyen de lumiĂšres DeFusco et Nagy 1983. Dâautres essais ont toutefois dĂ©montrĂ© que des lumiĂšres nâavaient pas rĂ©ussi Ă chasser sauvagines Boag et Lewin 1980, goĂ©lands et mouettes, carouges, quiscales et Ă©tourneaux DeFusco et Nagy 1983. Au cours des annĂ©es 1970, Syncrude Canada a effectuĂ© des essais avec des feux Ă lâĂ©preuve des intempĂ©ries, utilisĂ©s de concert avec des figures humaines, dans le but de chasser la sauvagine en migration de bassins de rĂ©sidus prĂšs de la riviĂšre Athabasca. Des problĂšmes de fonctionnement et les coĂ»ts Ă©levĂ©s de ce systĂšme ont menĂ© Ă son abandon Ă la fin des annĂ©es 1970 T. Van Meer, comm. pers.. SUNCOR Inc. a Ă©galement procĂ©dĂ© Ă des expĂ©riences avec des feux clignotants afin dâĂ©loigner la sauvagine en migration de bassins de rĂ©sidus semblables, mais plus petits. On a ajoutĂ© des balises lumineuses Ă un systĂšme de protection existant constituĂ© dâeffigies et de canons au propane. DâaprĂšs lâĂ©valuation subjective effectuĂ©e, les feux ne rendaient pas le systĂšme plus efficace; on a donc mis un terme Ă lâutilisation de balises J. Gulley, comm. pers.. Ă©valuation - Les feux clignotants et stroboscopiques pourraient sâavĂ©rer utiles pour effaroucher les oiseaux dans les aĂ©roports pendant la nuit et au crĂ©puscule. Une lumiĂšre constante, comme un projecteur, nâest pas aussi efficace que des feux clignotants ou rotatifs et pourrait mĂȘme attirer les oiseaux dans certaines conditions mĂ©tĂ©o. On pourrait installer des feux clignotants ou stroboscopiques autour de lâaĂ©roport. Ces feux serait trĂšs probablement utiles conjuguĂ©s Ă dâautres dispositifs comme des canons, des Phoenix Wailers et des effigies. Lâutilisation de feux clignotants pourrait accroĂźtre lâefficacitĂ© de ces autres techniques pendant la nuit. Avantages Les feux sont faciles Ă installer et ils exigent trĂšs peu dâentretien. Les feux pourraient sâavĂ©rer efficaces pour effaroucher certaines espĂšces dâoiseaux pendant la nuit. InconvĂ©nients Les feux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s Ă un aĂ©roport uniquement dans des circonstances trĂšs particuliĂšres. Ils ne doivent aucunement nuire Ă la vision des Ă©quipages dâaĂ©ronefs et des contrĂŽleurs de la circulation aĂ©rienne et terrestre. Les feux peuvent ĂȘtre inutiles pour certaines espĂšces pendant les heures diurnes. Les feux peuvent attirer les oiseaux la nuit, par temps brumeux. On nâa pas vĂ©rifiĂ© lâefficacitĂ© de cette mĂ©thode sur les grandes nappes dâeau. Recommandation - Le recours Ă des systĂšmes dâĂ©clairage est recommandĂ© uniquement pour des essais et certaines utilisations limitĂ©es. Ă ce jour, il sâagit encore dâune technique de lutte contre le pĂ©ril aviaire dont lâefficacitĂ© nâest pas dĂ©montrĂ©e; elle ne devrait donc pas servir dâĂ©lĂ©ment central Ă un programme de lutte contre le pĂ©ril aviaire aux aĂ©roports. Documents recensĂ©s - Andelt et coll. 1997; Bahr et coll. 1992; Belton 1976; Boag et Lewin 1980; Briot 1986; Gauthreaux 1988; Green et coll. 1993; Koski et Richardson 1976; Laty 1976; Lawrence et coll. 1975; Littauer 1990a; Lefebvre et Mott 1983; Mossler 1979; Nomsen 1989; Salmon et coll. 1986; Solman 1976; Thorpe 1977; Zur 1982. Colorants Description - Les documents consultĂ©s contiennent de nombreuses observations sur lâutilisation dâobjets de couleur comme des Ă©pouvantails, des banniĂšres et des ballons pour effaroucher les oiseaux ou les chasser des champs et des fermes ainsi que des installations aquacoles. Peu de recherches, toutefois, ont Ă©tĂ© faites sur lâutilisation de colorants comme mĂ©thode de lutte contre le pĂ©ril aviaire. Fondement biologique - Du point de vue biologique, on ne sait pas vraiment pourquoi les oiseaux Ă©vitent certaines couleurs. Tout comportement initial dâĂ©vitement peut ĂȘtre dĂ» Ă une rĂ©action Ă un stimulus nouveau et inusitĂ©. Les rĂ©actions dâĂ©vitement Ă lâeau colorĂ©e peuvent ĂȘtre associĂ©es Ă une expĂ©rience antĂ©rieure avec une eau ayant mauvais goĂ»t et/ou Ă des aires polluĂ©es ou contaminĂ©es par du pĂ©trole. RĂ©sultats de recherches - La coloration des pistes nâa eu aucun effet de dissuasion sur les oiseaux ACBHA 1963, mais on a signalĂ© que la coloration dâun Ă©tang dâune couleur jaune verdĂątre avait permis dâen Ă©loigner la sauvagine tant quâil y avait dâautres Ă©tangs non colorĂ©s dans les environs Richey 1964. Une fois tous les Ă©tangs colorĂ©s, lâeffet dissuasif a disparu et les canards se posaient sur les Ă©tangs colorĂ©s. Lipcius et coll. 1980 ont effectuĂ© des essais relativement Ă la rĂ©action de jeunes canards colverts Ă lâeau colorĂ©e. On a privĂ© les canards de nourriture pendant des pĂ©riodes de 24 et de 48 heures, puis on les a placĂ©s dans un enclos voisin dâun bassin. Une mangeoire avait Ă©tĂ© placĂ©e de lâautre cĂŽtĂ© du bassin. Les canards colverts ont Ă©tĂ© mis en prĂ©sence dâeau claire et dâeau colorĂ©e au moyen de colorants solubles; les couleurs utilisĂ©es Ă©taient le rouge, le jaune, lâorangĂ©, le vert, le bleu, lâindigo, le violet et le noir. LâorangĂ© Ă©tait la couleur qui rĂ©ussissait le plus souvent et le plus efficacement Ă retarder lâentrĂ©e des canards dans lâeau. Les autres couleurs Ă©taient, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, moins efficaces et tenaient les canards Ă lâĂ©cart dâune maniĂšre moins uniforme. Le noir dissuadait le moins les canards dâentrer dans lâeau ou retardait le moins leur entrĂ©e. Les rĂ©sultats obtenus portent Ă croire que le noir pourrait mĂȘme attirer les canards colverts. Lipcius et coll. 1980 ont laissĂ© entendre quâil pourrait valoir la peine de mener des recherches plus poussĂ©es sur ce point, notamment par des essais faisant appel Ă des colorants orangĂ©s et Ă des objets colorĂ©s comme moyen de chasser les oiseaux marins des eaux contaminĂ©es par des hydrocarbures. Ă©valuation - Les colorants, sâils Ă©taient efficaces, seraient utiles pour dissuader les oiseaux de se poser dans les mares et dans les Ă©tangs situĂ©s sur les terrains dâaviation. Les colorants sont dâapplication facile et ne nĂ©cessitent que peu de mesures dâentretien exception faite dâune nouvelle application Ă lâoccasion. Ils nâauraient aucune efficacitĂ© pendant la nuit. Les colorants demeurent une approche qui nâa pas encore fait ses preuves pour la lutte contre le pĂ©ril aviaire. Ils semblent prometteurs, mais nâont pas encore Ă©tĂ© mis Ă lâessai de maniĂšre adĂ©quate. Recommandation - MĂ©thode non recommandĂ©e dans les situations oĂč la lutte est essentielle. Acceptable pour des essais uniquement. Documents recensĂ©s - ACBHA 1963; Koski et Richardson 1976; Lipcius et coll. 1980; Maier 1992; Martin 1985; Meyer 1986; Pearson 1972; Reed 1987; Richey 1964; Salter 1979. FumĂ©e On a dĂ©jĂ utilisĂ© la fumĂ©e pour chasser les oiseaux dâaires de nidification et de repos voir Koski et Richardson 1976. Il nâest toutefois pas pratique dâutiliser cette mĂ©thode pour les aĂ©roports.
cri de rapace pour faire fuir les étourneaux mp3